Le regard qui tue ! – Nouvelle polar sur l’handicap

<p> Les éditions Megacom-ik fondées par l’écrivain Phil Marso souhaite réimprimer la nouvelle « Le regard qui tue ! ».</p> <p>  </p> <p> Nous disposons d'une boutique sur Paris, on vous pouvez découvrir notamment les ouvrages de Phil Marso.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik06.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik06.jpg"></a>   <a href="http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik05.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik05.jpg"></a>  </p> <p>  </p> <p> BOUTIQUE MEGACOM-IK 13 BD SAINT-MARCEL 75013 PARIS - Mtro : SAINT-MARCEL (Ligne 5) Ouvert  de 14h30 / 19h du mercredi au samedi. Dimanche 15h / 19h.   Nous proposons le catalogue des éditions Megacom-ik + des livres d'occasion pour promouvoir la lecture à petit budget.   <a href="http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik.htm" target="_blank">http://www.megacomik.fr/boutiquemegacomik.htm</a></p> <p>  </p> <p> Phil Marso est un auteur de polar qui traite des faits de société et de santé sur un ton humoristique. En 1996, il avait publié « Le regard qui tue ! » :</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Regard" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/270/regard.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Résumé :</p> <p>  </p> <p> Lola Valencia doit être protégée pendant 24 heures. Elle craint d'être tuée du regard par M. Tout-le-Monde à cause de son handicap physique. La journée s'annonce périlleuse pour le détective John Wilson Bred qui doit accompagner Lola à la piscine, au café, au centre commercial, dans un magasin de vêtement... Mission délicate pour John Wilson Bred qui n'a jamais été confronté à cette situation. Va-t-il être abattu ?</p> <p>  </p> <p> « Le regard qui tue !  » est la cinquième enquête du détective John Wilson Bred. L'humour permet de dédramatiser l'handicape tout en sensibilisant le monde des valides. A sa sortie, en 1996, l'ouvrage a été apprécié par la presse spécialisée.</p> <p>  </p> <p> Voici un extrait de la nouvelle : « Le regard qui tue ! »</p> <p>  </p> <p> Je fis le tour du bureau pour lui dégager le fauteuil par politesse. Ma nausée reprit de plus belle. Elle était en pantalon et son bassin avait quelque chose de bizarre. À l’aide de la main droite, elle s'appuya énergiquement sur le bureau comme pour s'aider à se déplacer plus facilement. Je dus encaisser un second choc.</p> <p> " - Vous ne m'aviez pas dit que vous étiez handicapée.</p> <p> - Cela aurait changé quelque chose ?</p> <p> - Ben…".</p> <p> J'hésitais à répondre de peur de sa réaction.</p> <p> " – De toute façon, j'ai senti dès votre premier regard qu'on ne se reverrait pas.</p> <p> - Le commissaire Mafoin ne m'avait pas parlé de ce détail.</p> <p> - Ah, vous croyez que c'est un détail de vivre avec ce handicap 24h/24.</p> <p> - C'est-à-dire…</p> <p> - John ! Ça me pèse. Et c'est bien pour ça qu'on veut ma peau.</p> <p> - J'aurais préféré que vous me le disiez d'entrée de jeu, Lola.</p> <p> - Vous ne m'avez pas laissé le temps hier soir, au téléphone.</p> <p> - Je suis désolé.</p> <p> - Je vous en prie. Si vous pensez qu'on se prive d'amour….</p> <p> - C'est assez nouveau pour moi.</p> <p> - OK ! J'espère que vous n'allez pas faire le boulot à leur place ?</p> <p> - Je ne suis pas un tueur.</p> <p> - Vous savez, j'ai connu pas mal de mecs qui ont voulu me planter.</p> <p> - Ne soyez pas médisante. Le commissaire Mafoin m'a confié à vous. C'est promis, je ne vous ferai aucun mal.</p> <p> - Si vous êtes solide de caractère pendant 24h, je pourrais en effet me reposer sur vos épaules. Mais sachez que trois hommes de Mafoin ont été abattus dès qu'ils se sont trimballés avec moi.</p> <p> - On leur a tiré dessus ?</p> <p> - Non ! Ils se sont tirés comme des lapins.</p> <p> - Et bien sortons dehors prendre l'air. On étouffe dans mon burlingue.</p> <p> - OK !</p> <p> - Je passe devant".</p> <p> La porte de mon appart' à peine entrouverte, j'épie le moindre bruit. Pas l'ombre d'un tueur.</p> <p> " - Qu'est-ce que vous faites, John ?</p> <p> - Je regarde si la voie est libre".</p> <p> Lola Valencia fronça les sourcils. Elle avait remis ses lunettes sur le nez.</p> <p> " - John ! Vous avez peur qu'on nous voie ensemble ?</p> <p> - Je ne voudrais pas croiser quelqu'un à l'étage. On ne sait jamais…</p> <p> - Des qu’en dira-t-on ?</p> <p> - Appelez ça comme vous voulez. Mais, j'ai la consigne de vous sortir d'ici intacte.</p> <p> - OK… Je vous suis. »</p>