MILAREPA
<p>
<strong>MILAREPA</strong></p>
<p>
de <strong>Eric-Emmanuel Schmitt</strong></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Théâtre du Petit Louvre </strong>- Du <strong>04 au 26 juillet 2015 à 15h25</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Cette pièce mémoire offre une partition magnifique pour deux hommes et une femme, et propose une lecture inédite de l'histoire de Milarepa, qui vécu au XIIème siècle au Tibet. Il est, aujourd'hui considéré, comme le Bouddha tibétain. </p>
<p>
Milarepa est le yogi le plus célèbre après Siddhartha. Il est connu du public occidental pour son histoire atypique, puisqu'après avoir vécu une vie criminelle et tué 40 personnes, il est le premier à avoir trouvé la voie qui mène à l'éveil en une seule vie. Cette pièce catharsis, soulève de très nombreuses thématiques nous concernant tous aujourd'hui. Elle est servie par une magnifique troupe, engagée à son succès.</p>
<p>
Pour la première fois, nous présentons ce spectacle, à Avignon au Théâtre du Petit Louvre du 04 au 26 juillet 2015 et, en avant première, à la Manufacture des Abbesses, à Paris, le mardi 23 juin. </p>
<p>
</p>
<p>
Plus que jamais, nous sentons la nécessité de créer des textes de qualités, porteurs de sens et de messages pour l'humanité. Nous voulons nous enraciner et conserver notre fonction initiale, celle de faire miroir à nos sociétés en offrant des perspectives positives.</p>
<p>
C'est pourquoi, nous avons choisi ce conte autour de la vie de Milarepa. </p>
<p>
</p>
<p>
Cependant, notre projet a besoin d'un coup de pouce et l’aide que vous pouvez apporter, est précieuse et essentielle. En choisissant de nous soutenir, vous partagez cet élan avec nous et participez à la vie de notre création. Nous espérons que vous serez nombreux à faire le chemin avec nous. </p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<u><strong>L'histoire</strong></u> :</p>
<p>
</p>
<p>
Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l’oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIème siècle qui vouait à son neveu, Milarepa, une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l’histoire des deux hommes, s’identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne.</p>
<p>
</p>
<p>
Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue / conte dans l’esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement : <em>la réalité existe-t-elle en dehors de la perception qu’on en a ?</em></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
Mise en scène<strong> Stanislas Grassian</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Avec</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Emmanuel Vacca</strong> : Simon</p>
<p>
<strong>Sliman-Baptiste Berhoun</strong> : Milarepa</p>
<p>
<strong>Séverine Poupin Vèque</strong> : La femme évasive</p>
<p>
</p>
<p>
Scénographie : Sandrine Lamblin</p>
<p>
Création lumière : Nicolas Gros</p>
<p>
Chorégraphe : Nitya Fierens</p>
<p>
Costumes : Alice Touvet</p>
<p>
Conception vidéos : Alexandre Legallais - Teva Zanghi</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Milarepa__visuel-1431432129" height="535" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/196774/milarepa__visuel-1431432129.jpg" width="374"></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<u><strong>Extrait</strong> :</u></p>
<p>
</p>
<p>
"Tout a commencé par un rêve. De hautes montagnes… Une bâtisse posée sur les rocher… Dans mon rêve, je me tenais sur mes deux pieds, mais j’avais l’impression d’être très haut, plus haut que moi-même, haut dessus d’un corps assez fin, sec comme une aile de papillon. C’était mon corps, et ce n’était pas le mien.</p>
<p>
</p>
<p>
Dans mon sang circulait une haine intarissable qui me poussait à chercher sur les sentiers un homme que je voulais tuer avec mon bâton ; la haine était si forte, un lait noir, bouillonnant, qu’elle finit par déborder et quelle me réveilla.</p>
<p>
</p>
<p>
Je me trouvais avec moi, rien que moi, dans mes draps ordinaires, dans ma chambre de Montmartre, sous un ciel parisien.</p>
<p>
</p>
<p>
Le rêve m’amusa.</p>
<p>
Mais le rêve revint."</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<u><strong>Note d'intention :</strong></u></p>
<p>
Éric-Emmanuel Schmitt nous plonge dans la psyché du personnage de Simon, comme s’il nous était possible d’assister à toutes les pensées, toutes les images qui traversent son esprit. C’est un rêve éveillé que l’on projette sous nos yeux. Nous basculons du tangible à l’onirisme et du rêve à la réalité si aisément qu’il nous est difficile de discerner le vrai du faux.</p>
<p>
Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce récit qui est aussi un conte dans l'esprit du Bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception qu'on en a ? Tout se qui est traduit sur scène maintient le spectateur dans ce questionnement. Le texte, initialement écrit pour un acteur, est, dans notre version, porté par trois acteurs. Ce parti-pris offre au conte une autre dimension théâtrale qui permet de révéler avec plus de force le conflit intérieur du héros. </p>
<p>
Les identités s'affirment puis se confondent pour permettre à Simon de se libérer en racontant. Par un jeu de lumières et de transparence des tulles, par des mouvements chorégraphiques, la mise en scène invite le spectateur à faire table rase de ses acquis et à s’avancer aux côtés de Simon sur les terres mouvantes de l’incertitude, dans cet espace inconnu où l’on se demande « suis-je ce que je crois être ? »</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<u><strong>L'équipe :</strong></u></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Image-1431502688" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197232/image-1431502688.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Stanislas Grassian</strong> met en scène les pièces contemporaines Moi, Caravage de Dominique Fernandes, ...alias, le bonheur de Ludovic Longelin, Les Falaises de Stéphane Jaubertie, Carnet d'enfance et L'âge des comptoirs de Jacques Courtès. Il adapte et met en scène Mystère Pessoa, mort d’un hétéronyme d’après les textes de Fernando Pessoa, Le Songe de l’Oncle de Fédor Dostoïevski, Le Monde comme il va de Voltaire. De 2007 à 2010, il est directeur artistique avec Alain Batis du Festival Un automne à tisser au Théâtre de L'Epée de Bois à la Cartoucherie.</p>
<p>
Il enseignement l'art dramatique à L’Institut Supérieur des Arts de la Scène où il est en charge du théâtre corporel. Formé à l’école Marcel Marceau et auprès d’Alain Gautré (premier assistant de Jacques Lecoq), il se spécialise comme pédagogue dans l'art du masque, du clown et du mouvement.. Il travaille plusieurs années avec la Cie du Théâtre en Partance où il interprète les rôles de Sganarelle dans Dom Juan et dans Le Médecin malgré lui de Molière. Il joue dans une vingtaine de pièces d’auteurs tels que Colette, G. Bernanos, F. Pessoa, F. Dostoïevski, M. L. Fleisser, J. Green, E. Labrusse, Voltaire, Racine, J.Prévert, S. Jaubertie, etc....</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Slimane-1431450548" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/196990/Slimane-1431450548.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Slimane-Baptiste Berhoun </strong>/// Il intègre l'école d'audiovisuel de Boulogne où il apprend les techniques de base de la caméra et de la lumière. Il y rencontre François Descraques et participe en tant que scénariste ou cadreur à ses courts-métrages. Il réalise également d'autres courts-métrages, notamment Garde-fou. Il intègre en 2008 le collectif Frenchnerd où il participe à de nombreux projets et crée luimême des web séries. Depuis janvier 2012, il est présentateur de "Big Bug Hunter » diffusée sur la chaîne Nolife2. Il joue également en tant qu'acteur dans plusieurs autres projets, notamment le courtmétrage « Les Jims » dans lequel il tient le rôle principal ou encore avec le « Golden Moustache » à travers Le Golden Show ou Suricate. Il travaille pour l'entreprise Brainsonic où il réalise des publicités et web-séries, en particulier « 42ème étage » produite par Sfeir et qui compte deux saisons ainsi que « John & John » qui a pour but de faire connaître l'entreprise et les métiers de l’audiovisuel.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="E_vacca-1431450408" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/196987/E_vacca-1431450408.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Emmanuel Vacca /// </strong>Il se forme au sein de l'école Internationale de Mimodrame de Paris Marcel Marceau. Assistant de Marcel Marceau depuis 1990 à 2005, il dirige au sein de son école l'atelier de création.. Parallèlement, il aborde avec Ferruccio Soleri (arlequin du metteur en scène Giorgio Strehler) le travail du texte et du jeu masqué.</p>
<p>
Emmanuel Vacca est l'auteur et l'interprète de trois seuls en scène.</p>
<p>
« Ildebrando Biribo ou un souffle à l'âme » (traduite et jouée en italien, espagnol, allemand et Suédois), « L'Ami ou la légende du petit frère de Cupidon » (actuellement à l'affiche dans plusieurs théâtres en France) et « Une autre vie », théâtre Le Ranelagh. Ses mises en scène sont diverses : « Calderon », de Pier Paolo Pasolini au théâtre National de Omsk (Russie), « Do you come here often ? » au théâtre Le Trianon à Paris, « Le Manteau » de Gogol, théâtre Municipal de Périgueux, « Un soir à l'Eden », mimodrame au théâtre National de Périgueux, tournée en France, « La vie bien qu'elle soit courte » de Stanisalv Stratiev, Blueraincoat de Sligo (Irlande), Dublin, Paris, tournée. « Un peu de moi dans chacun de nous » pièce collective au théâtre de la Cité Universitaire de Paris. Il est également régulièrement engagé comme interprète aussi bien au théâtre qu'au cinéma.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="S_verine-1431450533" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/196989/S_verine-1431450533.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Séverine Poupin-Vèque </strong>/// Elle se forme aux métiers de comédienne et de metteur en scène au côté de Laurent Azimioara de 1996 à 1999. En France, elle poursuit son travail de recherche avec A.Gintzburger, N.Rafal, T.Niang, A.Mnouchkine, E.Chailloux et aux Etats-Unis avec Scott Williams, Nikki Flacks et Doug Mac Hugh. Elle interprète des textes de P.Handke dans « l’heure où nous ne savions rien l’un de l’autre » avec C.Krimi, de Bernstein dans « Israël » avec P.Hadjadj, d’Heine Muller dans « Ophélie » avec A.Smadja et de JP Siméon dans « Stabat Mater Furiosa » avec JJ Epron et Stéphanie Correia, texte avec lequel elle ouvre le Festival de la Maison Maria Casarès en 2007. Elle joue également au cinéma avec E.Millet, H.Guétary, D. Guoping et Foued Mansour dans « La raison de l’autre », nominé aux Césars 2010. Après avoir écrit et mis en scène « Nustibus et Nimbus », texte franco-anglais monté avec sa Cie L'Inattendue, elle fait sa première collaboration artistique auprès de Nicole Aubry et Marc Dugain.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Photos_milarepa_2.1-1431450607" height="267" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/196992/Photos_Milarepa_2.1-1431450607.jpg" width="356"></p>