Les Marioles de Blast

Bonjour à toutes et tous, et bienvenue sur Les Marioles de Blast ! ON CONTINUE ! Depuis plusieurs jours déjà, nous avons passé la barre des 400 000 euros récoltés pour le projet des Marioles 🎉 Nous vous devons d'abord un grand merci. Tous ces messages, ces commentaires, ces soutiens, sont la preuve qu'il y a un truc qui marche, et il faut qu'on essaye ensemble de continuer à faire grandir ce truc. Il faut qu'on continue à essayer de regagner cet espace de liberté et d'irrévérence. Il ne reste plus que quelques jours de campagne et on fait tous cap maintenant vers le palier des 500 000 euros. Si cet objectif est atteint, il nous permettrait de produire des sketchs plus régulièrement, et de fabriquer de nouvelles marionnettes, entre autres. Et ce n'est pas que pour se marrer qu'on se lance dans cette aventure. La lutte est dans la rue, dans les enquêtes, les médias indépendants. Elle passe aussi par la reconquête d'un espace critique, satirique et politique sur nos écrans. Aidez-nous à financer ce projet, et imposons à nouveau tous ensemble ce dont ils ont voulu se débarrasser. On vous prépare encore beaucoup de choses : des sketchs, des FAQ, et dans quelques jours on enverra aux contributeurs une liste des marionnettes à partir de laquelle vous pourrez voter pour celle que vous voudriez voir apparaitre en priorité. En route maintenant tous ensemble vers le second palier ! PARCE QUE C'EST NOTRE PROJET ! Le projet des Marioles est né d’un constat : il n’existe plus vraiment d’espace de liberté, d’humour et de satire dans le paysage médiatique, et ça manque. En gros, le climat est morose, les gens au pouvoir se foutent de nous, sauf que l'inverse n'est plus possible. Ils n'ont jamais été aussi ridicules, ni aussi nuisibles à l'intérêt général, et il n'existe plus beaucoup de lieux pour faire vivre cette formidable arme émancipatrice qu’est l’humour. L’humour, c’est rassembleur, et le rassemblement, ça peut être puissant et dangereux. Ceux qui l’ont censuré – l’humour- l’ont bien mesuré : la satire, quand elle devient populaire et émancipatrice, peut participer au développement d’une énergie politique contestataire et à l’entretien d’une vigilance critique. Elle devient alors un contre-pouvoir important, et un problème pour tous ceux qui veulent continuer à profiter tranquillement de leurs privilèges. Un ricanement régulier comme un salutaire bras d’honneur, une décrédibilisation de leur imbécile sérieux et leurs brigandages permanents : “Qu’ils soient pour nous ou contre nous ces gueux, mais qu’ils nous rient au nez ? Jamais ! nom de Dieu“. Ce type de programme a pu exister par le passé, par exemple… Spitting Image, ou leurs successeurs, les Guignols de l’info. Une émission qui a été achetée puis enterrée par Vincent Bolloré. Nous serions même tentés d’écrire achetée pour être enterrée. Censurée. Au départ, on voulait relancer ce programme, mais ce n’était ni possible, ni en réalité, souhaitable, alors ça s’est transformé en autre chose. Et ça a donné le projet M ! M, pour Marioles. Les Marioles de Blast. Le but ? Signer le grand retour de la satire avec des marionnettes dans le paysage médiatique, mais avec quelque chose d’inédit. On va commencer par vous expliquer rapidement pourquoi Les Marioles de Blast ne seront donc ni les Spitting Image, ni les Guignols de l’info. Déjà, les temps ont changé, et faire un journal télévisé à l'ère d’internet et des réseaux sociaux, c’est complètement daté. De plus, financièrement, Blast n’a pas le budget pour ce genre d'émissions de télé à gros moyens. Et puis côté justice : Vincent Bolloré et Canal + ont pris le soin de mettre fin à leur émission, en s’assurant que personne ne relance ce concept, et d’ailleurs ils nous ont déjà menacé de poursuite si jamais… Ca tombe bien, car encore une fois, ce n’est pas notre intention ! Spitting Image qui a été la première émission de référence de satire avec des marionnettes, les Guignols de l'info, Le Muppet show : nombreuses sont les inspirations des Marioles. Mais alors, ça va être quoi les Marioles ? Les Marioles, tout en s’inscrivant dans cette tradition de caricature, proposeront un souffle nouveau, un concept et un cadre différents, des personnages inédits, une nouvelle équipe détonante (avec quelques anciens des guignols qui nous ont rejoint) qu'on vous présentera au fur et à mesure de la campagne. Car tout est en construction, on va tout vous expliquer. On prendra même ensemble certaines décisions importantes ! Par exemple, vous pourrez, à partir du passage du premier palier, choisir les prochaines marionnettes que nous produirons (sachant que ça prend un peu plus d’un mois par marionnette). On vous expliquera tout ça très prochainement. Mais un petit retour en arrière, sur la genèse du Projet M. Il y a presque un an, Cyril et Anaic, fabricants et manipulateurs de marionnettes, contactent Blast et Denis Robert, ainsi que Bruno Gaccio, ancien auteur des Guignols de l’info. Pendant longtemps, ils ont travaillé pour la même célèbre émission et ils ont envie de reprendre du service, d’inventer quelque chose de nouveau et de décapant à base de manipulation de marionnettes. Ils ont réalisé une marionnette de Macron, ils sont capables d’en créer d’autres, et de les manipuler. Côté Blast, l’enthousiasme est énorme, … et on se dit qu’on va relancer les guignols de l’info, mais bon sans trop réfléchir. Ca n'a pas raté, Bruno Gaccio et les avocats, viendront très vite remettre nous remettre les pieds sur terre : Ce n'est pas possible, Blast n'en a pas les moyens, Vincent Bolloré risque certainement de nous coller un procès, et ce n'est de toute façon pas une bonne idée. Mais, la bonne nouvelle, c’est que si on change de nom, qu’on ne fait pas un journal télévisé, qu’on crée de nouvelles marionnettes dans une nouvelle matière, et qu’on utilise un autre cadre, bref, qu’on invente un autre concept, on peut lancer une émission de satire avec des marionnettes. Parce que faut pas déconner, Vincent Bolloré n’a pas non plus acheté le droit exclusif d’utiliser des marionnettes pour faire rire. Cela relève du droit à la liberté d’expression et c’est un tout petit peu garanti par la Constitution Française. Il fallait ensuite trouver des solutions pour financer l’émission. À ce moment-là, Blast n’avait pas un rond. Notre avenir proche était même en danger. Pour que Les Marioles existent, il fallait que Blast survive à la fin de l’année 2022, Les Marioles, ça serait pour après. Mais la tentation était tellement grande, qu’avec l’équipe de Kiss Kiss Bank Bank, rencontrée fin octobre, on a pris la décision de démarrer une grande campagne de financement en février, si Blast était toujours là. Et plus que jamais, on est là. C’est ainsi qu’est né le projet M. Pendant les mois de novembre et de décembre, nous avons avancé sur la réalisation du projet : Devis et budgets, recherche d’auteurs et d’autrices, d’imitateurs et imitatrices, travail de conception du cadre narratif et des personnages , fabrication d’une nouvelle marionnette (surprise), création de décors, et même un premier sketch fait avec les moyens du bord : les Je veux de Macron. Tout cela est devenu très concret. Et très excitant. Bref, on n' a pas chômé, et fort heureusement, Blast a pu passer le cap et financer ces premières opérations. En janvier nous avons donc pu nous atteler encore plus à la mise en place des futures marioles, et à la préparation de cette campagne. C’est qui l’équipe des Marioles alors ? Comme on vous le disait plus haut, l’équipe est en pleine constitution. On peut déjà vous dévoiler certains membres. Avec d’autres les choses sont en discussion, d'autres doivent d'abord régler des choses de leur côté avant qu'on puisse officialiser leur participation. Donc restez connectés, on va vous dévoiler tout ça au fur et à mesure de cette campagne de financement. Mais pour commencer : Le nombre de personnes qui prendront part à la conception du projet des Marioles va dépendre de votre soutien. En résumé, ce n'est pas le même dispositif, le même nombre de personnes mobilisées, selon le dispositif mis en place, le nombre de marionnettes, et surtout, la régularité du programme. Du plus petit pallier au plus haut, on multiplie par plus de 5 fois la quantité de personnes impliquées, et donc, le coût. Voici les différents paliers destinés à vous expliquer ce qu’on peut faire en fonction de la réussite de la campagne : « Mais ça coute un pognon de dingue votre truc » Oui, c’est vrai. Mais il faut bien réaliser que pour faire une émission telle que Les Marioles au rythme de 3 ou 4 fois par semaine, ça nécessite de mobiliser une équipe de 20 à 25 personnes qu’il faut rémunérer, louer un studio de tournage autonome, l’aménager, acheter des caméras, de la lumière, des costumes, des décors, etc, et même aménager un espace spécial pour conserver les marionnettes qui sont fragiles. Une fois qu’on tout cela est fait, ça se passe à peu près comme ça : Il faut que des autrices et des auteurs écrivent et pensent un sketch, qu’ensuite les voix soient enregistrées avec les imitateurs et imitatrices , puis mixées, il faut ensuite les transmettre aux marionnettistes ( 2 par marionnettes), qui vont travailler avec les auteurs et autrices et une personne à la réalisation et encore d’autres derrière les caméras, pour voir comment interpréter au mieux ce texte pendant que les voix enregistrées sont diffusées, comptez plusieurs prises car parfois on se rate, et que parfois, il y a une bonne idée en plus qui surgit, envoyez ensuite l'ensemble à un monteur, un graphiste, et un décoriste 3D pour qu’ils assemblent et habillent tout ça, aller-retours avec le réalisateur et l'équipe d'écriture, et quand c'est bon, direction l’ingénieur du son pour tout mixer, avant de pouvoir être sous-titré et mis en ligne par le Community manager. Tout l’entretien de cette chaîne de production, c’est vrai, vaut son petit pesant de cacahuètes, mais ça coûte quand même 7 à 10 fois moins cher que des émissions comparables de satire avec des marionnettes. C’est presque fini… Pour le moment ! Voilà, on en est qu’au début, mais on a envie de croire que ce projet va vous enthousiasmer, que les annonces qu’on va vous faire tout au long de la campagne vont vous emballer, que vous allez apprécier les sketchs qu’on va sortir pendant les semaines qui viennent et que tout ça vous donnera envie de rendre possible cette aventure, de nous aider à re créer un espace de liberté, d’humour et de satire qui nous manque tant aujourd’hui. Maintenant, tout le reste dépend de vous ! Aidez-nous financièrement si vous le pouvez, parlez du projet autour de vous, partagez cette page de campagne, faites les marioles dans la rue et sur les réseaux pour nous participer à l’avènement d’une émission subversive et satirique à l’ère d’internet et de la viralité. Et n'oubliez pas de revenir voir les nouvelles qu'on annoncera dans les jours et semaines à venir ! Allez, à Ciao b… ientôt!