À l’abordage du repaire des pirates !

Mission archéologique sur l’île Sainte-Marie, Madagascar 2025 En mai 2025, notre équipe internationale d’archéologues, historiens, et spécialistes, lancera une nouvelle mission sur l’île Sainte-Marie, au large de Madagascar. Cet écrin d’histoire, connu pour avoir été un repaire de pirates au 18e siècle, recèle encore de nombreux secrets que nous comptons mettre au jour. Cette mission, baptisée “Archéologie de la Piraterie”, a pour but de fouiller l’épave d’un navire pirate et d’explorer un ancien campement de flibustiers. Les découvertes exceptionnelles de 2024, comme la structure d’une épave pirate et de précieux artefacts liés à la vie quotidienne, nous ont ouvert de nouvelles perspectives fascinantes. En 2025, nous poursuivrons cette quête archéologique, à la fois sous-marine et terrestre, afin de révéler davantage de trésors enfouis. Notre mission a déjà permis de mettre au jour des objets incroyables reflétant la vie de ces aventuriers des mers : porcelaines chinoises, balles de pistolet, statuettes, et bien d’autres vestiges ayant survécu à des siècles sous les eaux. Nous espérons en découvrir plus en 2025 comme la cloche du bateau, des bouteilles de rhum, ou même le compas du capitaine ! Cette mission, relayée par les médias en France et à l’international (GEO, Figaro, Science & Vie, France Inter), a captivé l’imagination du public. En décembre 2024, notre travail sera également présenté dans l’émission “Laissez-Vous Guider” sur France 2, animée par Stéphane Bern et Lorant Deutsch, offrant une visibilité unique à nos découvertes. L’île Sainte-Marie est une fenêtre ouverte sur le passé. Depuis 2022, nous explorons les vestiges de ce qui fut autrefois un refuge pour les pirates de l’océan Indien. C’est l’un des rares endroits au monde où l’on peut encore découvrir des traces tangibles de la piraterie au 18e siècle. Nos fouilles ont déjà révélé des centaines d’objets, mais le potentiel reste immense. En 2025, nous espérons enrichir encore plus nos connaissances sur ce mode de vie, en mettant au jour des preuves matérielles uniques d’un campement de pirates. “Chaque artefact découvert raconte une histoire, chaque morceau de porcelaine ou statuette révèle une vie autrefois mystérieuse, à l’ombre des palmiers de Sainte-Marie.” Jean Soulat, chef de mission ADLP L’île Sainte-Marie a été un véritable repaire de pirates au tournant du 18e siècle. Des figures légendaires comme William Kidd et Olivier Levasseur, alias “La Buse”, y ont trouvé refuge. C’est dans ce cadre enchanteur que nous avons découvert des fragments d’ossements d’animaux, des témoins de la culture malgache, et des objets personnels ayant appartenus aux pirates. Plus de 2000 fragments d’objets ont déjà été retrouvés, et ce n’est qu’un début. Le grand intérêt de notre recherche réside dans sa capacité à offrir une image plus nuancée de la piraterie, loin des clichés de violence et de chaos. Nos découvertes montrent que les pirates étaient aussi des agriculteurs, des marchands, et des navigateurs compétents, capables de gérer des infrastructures complexes sur cette petite île. 1. Explorer l’épave pirate Nous poursuivrons les fouilles sous-marines de l’épave d’un navire pirate découvert en 2024. Ce navire, long de 30 à 40 mètres, a probablement été pris par les pirates dans les années 1718-1720 et transporté à Sainte-Marie. Les premières découvertes révèlent une structure en bois de teck venue d’Asie, et nous espérons retrouver d’autres objets uniques, enfouis sous la vase. Il pourrait s’agir d’un navire de commerce de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales (VOC), construit par les Hollandais en Asie. Cette mission sera déterminante pour essayer de l’identifier. 2. Fouiller un campement de pirates Un grand sondage terrestre de 20 m² sera ouvert, afin de retrouver les traces des cases construites par les pirates dans les années 1720. Cette fouille, en lien avec les archives historiques, a déjà révélé des fragments d’objets du quotidien, et nous espérons en retrouver davantage en 2025. Des prospections complémentaires seront menées grâce au déploiement d’un géo-radar au sol afin détecter de nouveaux vestiges. “Notre travail archéologique permet de réécrire l’histoire de la piraterie, en dévoilant la vie quotidienne de ces hommes qui ont marqué l’océan Indien.” Alexandre Coulaud, archéologue de la mission ADLP. 3. Valorisation auprès de la population locale Pendant ces trois semaines de fouilles, nous proposerons à la population malgache une exposition à ciel ouvert autour du musée. À travers des panneaux explicatifs et des visuels captivants, nous mettrons en lumière les résultats de nos recherches, partageant ainsi l’héritage historique unique de l’île avec tous. Cette initiative vise à rendre l’histoire accessible et à sensibiliser le public local à l’importance de la préservation de ce patrimoine exceptionnel.