Faulx-sanglant

Ilététunefois un long-métrage de genre comique-"horreur". Votre nom sera au générique pour toutes les contributions. Pitch Deux amis, Laurine et Tibo, tentent d'échapper à l'oppression de Geneviève et sa bande de personnes âgées dans un village de campagne peu enclin à la diversité. Synopsis Dans un village aux allures idylliques, Laurine et Tibo sont obligés de passer leur premier confinement dans cette campagne. Sous ces fausses formes de rêves, des habitants s'attèlent à les faire partir dans un contexte peu commun. C'est en rencontrant Valentine que Laurine et Tibo vont remettre en question la véritable volonté des villageois. Note d'intentions “Confinés à contrecœur” suit les aventures délirantes de Laurine et Tibo. C’est en partie leur lien fort d’amitié qui est exploré. Notamment par l’humanité bienveillante qui les lie à Valentine. Si leur complicité est grandement mise en avant, elle fait contraste avec les relations qu’ils peuvent entretenir avec les voisins d’une autre génération. Car c’est bien la différence colossale entre les générations qui est fortement traitée. Sous-couvert des thèmes parcourus actuels et pertinents du confinement, de la solitude, de la folie et de la survie. C’est dans le genre horreur-comique que la distinction se fera. Tibo et Laurine montrent une profonde amitié personnelle et professionnelle. Les deux se côtoient souvent dans la vie et leur attachement est symbolisé par une sincère sollicitude, dissimulée sous des taquineries et moqueries ordinaires mais attachantes. Cette amitié s'observe d’autant plus par le développement court mais intense de leur relation avec Valentine. En effet, la sérénité et la sanité des échanges permettent de poser une grande gentillesse sur leur relation. Concernant les différences entre les générations, elle est aisément interprétée par des clichés simples. Les jeunes font un travail, développeur, qui n’existait pas à l’époque de leurs aînés. Et les personnes âgées ont des attitudes stéréotypées telles que la sédentarité ou une marche lente. Le contraste établi entre les jeunes et leurs aïeuls souligne les préjugés que l’on se fait de l’une et l’autre génération. L’illogisme de ces idées reçues permet de mettre en place un humour de premier degré. Les personnages et la mise en scène se veulent particulièrement clichés des films américains pour volontairement se moquer de la déraison de certaines situations. Techniquement parlant, la lumière est la plus naturelle possible. Quant au son, les ambiances sont oppressantes pour exagérer le côté horreur qui ne l’est pas tant. La période du confinement choisie dans ce film est faite pour accentuer l’absurdité. De surcroît, les thèmes parcourus ne sont pas traités directement mais plutôt avec de l’humour à l’anglaise. En somme, l'exagération et l’absurdité sont les maîtres-mots de ce film. Les contrastes d’émotions entre les sincères amitiés et les relations inter-générationnelles créeront une ambivalence qui permettra de respirer et réfléchir à ce qui se passe. L'équipe : Les rôles principaux : Emily Di Ronza et Nicolas Boulogne-Curriez Assistante réalisatrice : Caroline Menet Chef opérateur : Florian Hamon HMC : Loan Arthuis Ingénieur son : Pas encore Régie : Hugo Figuié Réalisateur : Fabien Louineau