"LA DETTE" le court-métrage

« La dette » … Ça fait un peu peur non… ? Et bien pas du tout ! Ce film parle de « dette joyeuse » L'idée de départ... La « légende de la dame de Condé », écrite par l’économiste Jacques Dartan et reprise par Jacques Attali. Il s’agit d’une fable qui tente de démontrer la situation globale de l’économie réelle au travers de la situation d’un village, prenant un billet comme «témoin», que se repassent sans le savoir tous les personnages. Il s’agit donc ici d’une dette que nous prenons plaisir à contracter les uns envers les autres, qui nous donne l’occasion de nous soutenir. Une dette qui nous rassure, qui est la preuve que même si nous sommes des individus, nous ne sommes pas voués à l’individualisme. Étant plus humaniste qu’économiste, ceux sont nos chers villageois et le lien qui les unit qui m’ont passionnée. Chacun soutient l’autre en acceptant de lui prêter de l’argent, sans avoir conscience qu’il est le maillon d’une chaîne économique, qu’il va transformer en une chaîne d’une tout autre valeur. C’est cela une « dette joyeuse ». Et c'est cela que je souhaite mettre à l’honneur dans mon film. J’attache beaucoup d’importance à la réalisation de ce deuxième court métrage. Bien avant nos évènements politiques, je lisais un article qui concluait sur le fait que l’individualisme était en forte augmentation, que notre société tendait à considérer la bienveillance comme superficielle. Ce court-métrage est ma réponse. Si cette fois-ci le financement de mon film prend le chemin du crowdfunding c’est probablement et très justement que cela doit passer par le lien participatif. Je ne vous cache pas qu’au début un diffuseur aurait été le bienvenu… mais en vous écrivant, je me rends compte que non : bien évidemment ! C’est d’être en lien avec vous qui devient joyeux, et il se trouve que c’est exactement le thème de mon film. J’ai donc la joie et l’honneur de vous solliciter pour la création d’une « dette joyeuse ». Mon 1er court-métrage « Entrez, je vous en prie », a réuni une équipe de techniciens et de comédiens hors-pair, que j’aime profondément. Il a rencontré son petit succès : nous avons été sélectionnés au « French film festival » de Los Angeles, avons reçu le prix du premier court-métrage au festival « Histoires de femmes », été sélectionnés pour la soirée de clôture de « Plume et pellicule » par Dreamago, cette association qui soutient les films et scénarios à portée humaniste, et qui est présidée par Pascale Rey et Stephen Frears que je chéris. https://vimeo.com/836102563/bf05cb32b5 Et enfin, il vient d’être acheté par France Télévision ! C’est parce que nous sommes prêts à tourner "La dette" fin août, que je ne peux plus attendre la réponse d’une chaîne et que j’ai besoin de vous . L’équipe technique de mes rêves est de nouveau disponible à ces dates, merci d'être de nouveau de l'aventure. Les comédiens avec lesquels je me suis projetée pour incarner les personnages du film ont joyeusement répondu «présents» ! Tout le village de Chaillac, qui est notre principal décor, est avec nous : merveilleux Gérard et Anthony, l'ancien et le nouveau maire. Les commerçants, si généreux, qui organisent leurs fermetures annuelles pour nous permettre de tourner dans leurs lieux, merci Stéphanie, Mme Mathé, Damien, Jean-Claude, Anthony, Geneviève…. La plupart des scènes du film se déroulent donc au cœur d’un village et plus précisément sur sa place. Chaillac ! Ce petit village authentique de l’Indre, où je n’étais pas retournée depuis près de quarante ans et où mes grands-parents sont nés, m’est soudainement apparu. Par hasard, l’été dernier je passe mes vacances à quelques kilomètres. Je décide de prendre ma divine Clio pour aller voir. Quand j’arrive sur la place… C’est là. Tout est là ! La place est belle de simplicité, c’est le théâtre idéal pour accueillir mes personnages, et tous les déplacements que j’envisage dans le film trouvent leur chemin à la perfection. Depuis nous y sommes retournés en repérage avec une partie de l’équipe et il faut que je vous dise… Chaillac est un petit village incroyable. Généreux et tellement actif ! L’image à la manière d’un conte… La lumière et la couleur du film sont déterminantes pour nous immerger dans la poésie de l’histoire. Des couleurs saturées et des températures chaudes viendront renforcer l’intemporalité. Les dialogues, volontairement écrits à l’économie seront traités comme dans certains films de Jacques Tati. La musique originale, comme un personnage principal, accompagnera la « valse » du billet tout au long du film. Elle transportera et fera danser en cadence ce billet, en l’accompagnant dans ses mouvements de répétition, permettant les transitions et alternances. Qui veux une référence ? « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain », de Jean-Pierre Jeunet, est un film qui m’inspire infiniment, notamment la poésie de son scénario et sa réalisation admirable. Virginie Voisin "Le cinéma, ce sont d'abord des hommes et des femmes qui font des courts-métrages... Alors, aidez-les, envoyez des sous... Oui plein..." De la joie, toujours, avec Daisie Degueltlz - Directrice de production La remise du prix du 1er court-métrage avec mon ami Fabrizio Fontemaggi - Chef opérateur Merci pour votre soutien en partageant sur vos réseaux sans modération