Les Sabots du Couserans

Transmission de la saboterie de Bethmale

Project visual Les Sabots du Couserans
73
Contributions
12 days
Remaining
€4,741
Out of €5,000
95 %

Les Sabots du Couserans

Salut la compagnie ! Ici Julien et Barney, deux artisans passionnés avec un curieux projet : Nous souhaitons reprendre l'activité de fabrication de sabots de jardin et de sabots de Bethmale, gérée aujourd'hui par M. Pascal Jusot, et apprendre avec lui ce métier artisanal. Nous venons l'un et l'autre des métiers du bois et pratiquons l'ébénisterie, la menuiserie et la sculpture. L’idée d’une association entre nous, futurs repreneurs, nous est apparue dans une continuité logique de nos deux projets respectifs. Mais pourquoi les sabots ? Pour marcher dans la prairie, pardi ! Le savoir-faire traditionnel et le geste manuel nous inspirent. L'idée de réaliser un objet qui soit beau et utile à la fois, ça nous porte. Comment d'une bûche, on arrive à sortir une chaussure, on trouve ça génial ! Et le financement participatif ? Nous faisons appel à la communauté aujourd'hui pour garantir ensemble la préservation et la pérennité de notre patrimoine artisanal unique. Votre soutien nous permettra de financer la transmission du savoir-faire et le rachat du matériel nécessaire à l'exercice de ce métier. l'entreprise Après plus de 40 années d’activité, Pascal Jusot, l’actuel sabotier de la vallée de Bethmale, souhaite transmettre son savoir-faire artisanal. Cette saboterie est unique au monde grâce à l’emblématique sabot de Bethmale à (très) longue pointe. L’entreprise fabrique également deux modèles de sabots dits « de jardin » spécifiques au territoire du Couserans, Ariège-Pyrénées. Un modèle traditionnel à bouts pointus et un modèle plus contemporain à bouts ronds (marque déposée *sabéco) créé par Marcel Catala (prédécesseur de Pascal Jusot). Il y a un véritable marché pour le sabot de bois avec un engouement en progression auprès des jardiniers qui souhaitent porter un matériau sain et durable, et également auprès des groupes de danse folklorique. Les sabots de Bethmale sont des pièces uniques réalisées entièrement à la main pour les danseurs folkloriques, les collectionneurs et les musées. Les sabots de jardin sont fabriqués à l’aide de machines pour le façonnage extérieur et la creuse, puis avec des outils manuels pour la finition. le produit Nos sabots de bois sont fabriqués en bouleau ou en noyer, essences d'arbres locales, que nous trouvons à proximité de l'atelier. Grâce à une sélection rigoureuse du matériau et un séchage lent et régulier (trois mois), nos produits sont robustes et durables. Notre démarche traditionnelle s'inscrit dans un respect de l'environnement et une gestion écologique et pérenne de la ressource bois. Nous portons un soin particulier à la finition intérieure, pour vous permettre de les chausser pieds-nus ou en chaussettes. Les adeptes du sabots vous le confirmerons, vous aurez le pied au sec toute l'année et éviterez les problèmes de transpirations que l'on rencontre avec les sabots en plastique. La bride en cuir améliore le confort de marche en s'ajustant parfaitement à votre coup de pied (le mieux étant de venir chez le sabotier directement, pour qu'il vous la pose sur mesure). Pour garder vos sabots plus longtemps et éviter d'user le bois, nous ajoutons des semelles caouctchouc antidérapantes, à remplacer quand elles sont usées. Et en prime, vous avez du style ! Comment vous démarquer en soirée ? En arrivant au doux son de vos "clogs" comme on dit en anglais. Présentation des artisans Julien Cazalé, 40 ans Fils de menuisier ébéniste, je suis tombé dans les copeaux quand j'étais petit. J’ai exercé dans l’entreprise familiale quelques années à la suite de ma formation. J’ai ensuite changé d’orientation pour être animateur VTT durant une douzaine d’année avant de revenir au métier du bois jusqu’à l’ouverture de mon atelier d’ébénisterie. Je suis titulaire d’un CAP art du bois sculpteur ornemaniste (Lycée d’ameublement Revel) obtenu en 2001 qui m’a permis d’acquérir des connaissances techniques pour la réalisation d’ouvrages variés en bois (meubles de style, gravures, sculptures bas reliefs, dorure). Actuellement artisan ébéniste, j’exerce en Entreprise Individuelle (micro entreprise), depuis 2020. L’activité est maintenant bien implantée et je souhaite élargir mes compétences et diversifier ma production en apprenant avec Pascal son métier et en m'associant avec Barney pour reprendre l'activité. Barney Vander Cruyssen, 30 ans J'ai découvert le métier de sabotier en CE1, lors d'une visite scolaire au musée du Sabot dans le Roumois, en Normandie. J'ai tout de suite accroché avec ce travail manuel et créatif. Des années plus tard l'envie ne m'a pas quitté et je réalise aujourd'hui mon rêve d'enfant ! J’ai d'abord suivi une formation de cinq ans en ébénisterie à l’Ecole Boulle, à Paris, où j’ai obtenu le DFESMA (équivalent Bac Pro), le CAP et enfin le DMA (Diplôme des Métiers d’Arts) en 2014. J’ai ensuite exercé en Allemagne, à Paris, en Normandie et à Bordeaux, dans différents ateliers et en tant qu'indépendant. Aujourd'hui artisan ébéniste, je suis en cours d’installation dans le Couserans pour ce projet de reprise et d'association avec Julien, et ça me botte ! L’activité Nous travaillerons à deux. L’activité de sabotier sera répartie sur l'année, entre des phases plus intense de production à l'atelier en hiver et des périodes de commercialisation aux beaux jours, sur les marchés, salons, événements et en vente directe à la boutique. Notre métier s’organise en 3 étapes distinctes : - la production : débit du bois vert à la scie à ruban, façonnage de l’extérieur, creuse de l’intérieur puis stockage des ébauches pendant 3 mois pour le séchage. - la finition : façonnage au paroir et finition de l’intérieur au boutoir et à la rouanne. Ponçage de l’extérieur puis finition au vernis et pose de la bride en cuir et des semelles en caoutchouc. - la vente : en direct à la boutique, sur commande par internet ou chez des revendeurs. Local Hop là, en passant, si jamais vous entendez parler d'un truc : Nous sommes à la recherche d’un nouveau local pour installer la saboterie, que nous souhaitons conserver en Couserans. Ce local serait idéalement d’une surface entre 100 et 150 m², comprenant la partie fabrication et un espace boutique pour la vente directe, avec un accès poids lourd pour les livraisons de matière première et situé sur un axe touristique. Conclusion Grâce à vous et notre investissement personnel, nous permettrons à l'artisanat de perdurer en milieu rural en favorisant l'emploi local, les matériaux durables et le savoir-faire ancestral. Avec ces sabots, largement intégrés dans le folklore local, nous conserverons un bout de notre patrimoine matériel et les gestes de l'artisan. Pour plus d'informations, de photos et de vidéos, n'hésitez pas à visiter notre page Facebook :

Allocation of funds

L’activité nous sera cédée avec le savoir-faire, les machines, l’outillage manuel, les modèles, le site internet et la clientèle. Pour bien démarrer nous aurons également besoin d’un stock de sabots de jardin à commercialiser, d’un stock de petits matériaux composant les sabots (bride, semelles anti-dérapantes, vernis), de consommables d’atelier (abrasifs, meules…), d’une trésorerie raisonnable, et d'une bonne dose de motivation ! plan de financement Besoins Rachat du fond artisanal (machines, outils, modèles, clientèle) 25 000 € Rémunération du formateur 10 000 € (8 mois de formation et 6 mois d'accompagnement à la reprise) Trésorerie de démarrage 7 200 € (stock de sabots, matière première, fonds de roulement, etc) Commission KissKissBankBank 1 300 € Frais de production des contreparties 1 500 € Motivation et engagement Une bonne dose ! Montant total de la reprise 45 000 € Ressources Apports personnels 10 000 € Prêt bancaire 20 000 € Financement participatif 15 000 € Persévérance, humour et savoir-faire Autant qu'il faut Total des ressources 45 000 € Palier n° 1 : 15 000 € Sacré coup de main ! Merci à tou.te.s, on peut racheter sereinement l'activité, avec un prêt bancaire minime. Palier n° 2 : 25 000 € Wouaw ! Vous êtes géniaux.ales ! On peut réduire nos prêts bancaires et commencer l'activité avec moins de pression. Palier n° 3 : 35 000 € Vous êtes beaucoup trop chaud.e.s ! Tchao la banque, on est auto-financé grâce à vous, quel bonheur ! Palier n° 4 : 100 000 € On peut rêver, non ? Avec ça, on peut s'acheter un local pour installer la nouvelle saboterie, faire les travaux d'aménagement et même s'acheter quelques machines complémentaires.

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