"Mais sait-on précisément ... ?"

<p> <strong>MAIS SAIT-ON PRÉCISÉMENT OÙ IL SE BRISE, OÙ IL SE COURBE, OÙ IL SE DÉCONNECTE ET OÙ IL SE RASSEMBLE ?*</strong></p> <p>  </p> <p> 20 étudiants apprentis commissaires + 13 artistes talentueux =&gt; une exposition qui aura lieu au Loft de la Galerie Suzanne Tarasieve le 29 Mai prochain !  </p> <p>  </p> <p> AVEC : Marcos Avila Forero - Léa Barbazanges - Caroline Corbasson - Laura Henno  - John Isaacs - Bouchra Khalili - Jérémy Louvencourt - Mazaccio &amp; Drowilal - Laurent Pernot  - Naufus Ramirez Figueroa - Mélanie Vincent - YA + K - Radouan Zeghidour</p> <p>  </p> <p> Une proposition de Romain Bernini - avec les étudiants de l’association STARTE</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Vf-1429726164" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/189385/VF-1429726164.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> L’espace de la frontière n’est pas seulement un entre-deux spatial (espace de transition) ou sociologique (métissage, communitas, marginalité) mais bien un opérateur négociable et négocié. La liminalité fait de la frontière un espace où se construit la relation entre plusieurs parties, et où se redéfinissent les parties en présence. A considérer ses différentes acceptions, la frontière renvoie aussi bien à des formes d’a-territorialité où elle questionne la formation d’identités issues du mouvement, qu’à un réseau socio-technique reliant des objets, des acteurs, des lieux et des réglementations ou encore à un schéma des rituels qui organisent le changement de statut social au sein de sociétés dites primitives. </p> <p>  </p> <p> Dans cet espace multiple donc, le corps réagit, se conduit voire se comporte différemment mais sait-on précisément où il se brise, où il se courbe, où il déconnecte et où il se rassemble ? En reprenant cette question extraite d’Espèces d’espaces de Perec, l’exposition cherche à interroger la relation entre le corps et la frontière. Quelles sont les caractéristiques de ce type d’espace? Comment le corps y évolue-t-il ? Dans quelle mesure se sent-il définitivement présent au monde ?</p> <p>  </p> <p> Autant de questions que la rencontre des oeuvres présentées au sein de l’exposition pose sans nécessairement y répondre. Il s’agit de révéler un ensemble de notions qui traversent les réflexions autour de la frontière : la mutation, la migration, l’errance, les mythes, avec en point de mire l’inquiétude de voir le corps basculer d’un côté ou de l’autre de la frontière, qu’elle soit physique ou spirituelle.</p> <p>  </p> <p> Parcouru de courts dialogues éclairant ces même notions, l’espace d’exposition devient un terrain de réflexion et d’expérimentation via et autour des oeuvres. Il est l’occasion de présenter une attitude curatoriale « à plusieurs voix » construite au fur et à mesure du choix des artistes. Le dialogue reste ouvert, il ne s’agit pas de circonscrire définitivement le cadre de l’exposition. Le visiteur a la possibilité d’organiser ses propres idées, ses propres liaisons, comme un entre-deux encore vierge, à la manière du diagramme présenté au sein de l’exposition, retraçant le fil de pensée des commissaires.</p> <p>  </p> <p> Sur l’aimable invitation de Suzanne Tarasieve, l’association STARTE investira le LOFT 19.</p> <p>  </p> <p> * Extrait du feuillet mobile intitulé “Prière d’insérer”, Espèces d’espaces de Georges Perec, Galilée, 1974.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Image_original-1429882574" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/190130/image_original-1429882574.jpg"></p> <p> Galerie Suzanne Tarasieve / LOFT 19</p> <p>  </p> <p> Schéma de nos réflexions pour le commissariat d' exposition :</p> <p> <img alt="Pre_mices_re_flexions_loft_19-2-1429962268" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/190371/Pre_mices_re_flexions_LOFT_19-2-1429962268.jpg"></p> <p>  </p> <p> <u>Sélection d’œuvres exposées :</u></p> <p>  </p> <p> <img alt="Signals_1-1429879871" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/190118/SIGNALS_1-1429879871.jpg"></p> <p> Caroline CORBASSON <em>Signals,</em> 2014.</p> <p> Sending signals to vast emptiness and waiting for a reaction Série de photographies et petits miroirs de survie</p> <p> © Caroline Corbasson Courtesy de l'artiste et de Galerie l'Inlassable.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2015-04-24_a__14.51.46-1429879925" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/190119/Capture_d_e_cran_2015-04-24_a__14.51.46-1429879925.png"></p> <p> Jérémy LOUVENCOURT <em>Intervalle</em>, 2015.</p> <p> Dessin sur cuir 50 x 100 cm Courtesy Jérémy Louvencourt</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="22retouche-1430308253" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/191908/22retouche-1430308253.jpg">Radouan ZEGHIDOUR,<em> Désenchantement</em>, 2015.</p> <p> Installation réalisée sans autorisation, en dix heures, dans une salle d’extraction d’air, à la jonction entre la seine, le canal de l’Arsenal, et le RER. Sur près de sept niveaux, ce non-lieu se partage entre salles de ventilation, espaces afonctionnels, tunnels de transport et nappes phréatiques. </p> <p> © Radouan Zeghidour courtesy Radouan Zeghidour</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Et plein d'autres artistes !</p> <p>  </p> <p>  </p>