Prise en charge psychologique des femmes victimes de violences
<p><strong>Les Ateliers de la Résilience : des groupes de paroles et de l'art-thérapie </strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/718441/c1faae99-6c57-415d-8f41-1175cbe78b86.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>Le projet :</strong></p>
<p>Les Ateliers de la Résilience est un programme thérapeutique, conçu par le Centre Phoenix à l’attention des femmes victimes de violences intrafamiliales et des familles victimes de féminicides. </p>
<p>Ce dispositif est destiné à des patientes souffrant de stress post traumatique suite aux violences qu'elles ont enduré, mais également les familles lorsqu'elles ont, du fait de ces violences, perdu une mère, une sœur, une fille.</p>
<p>Nous ne sommes pas égaux face à la parole, d’où l’importance de combiner les groupes de parole à de l’art- thérapie qui passe par des supports tel que l’expression corporelle, le dessin ou encore l’expression orale à travers le jeu théâtrale pour aider à travailler sur le traumatisme et ainsi, libérer ce qui a fait mal, donner sens à leurs vécus pour s’ancrer à nouveau dans l’instant présent et s’inscrire dans des projets d’avenir.</p>
<p>L’objectif des Ateliers de la Résilience consiste aussi à faciliter la réintégration des victimes dans la société parce que le premier réflexe des personnes traumatisées est le repli sur soi. Par définition, la violence est un dépassement de ce qui est acceptable et tolérable, elle touche l’intégrité psychique et physique des femmes, elle provoque la rupture avec la société et avec la famille en cas de féminicide.</p>
<p> </p>
<p><strong>Créatrices et les origines du projet</strong></p>
<p>L’idée est venue à la suite de la rencontre d’Asma Guenifi directrice et fondatrice du Centre Phoenix, psychologue-clinicienne spécialisée dans le psychotraumatisme, et ancienne présidente du mouvement Ni Putes Ni Soumises (NPNS) ; conceptrice clinique des Projets Papillon et Phoenix programmes thérapeutiques destinés à des victimes d'attentats, Soukaïna Brahma, responsable de projets du CPPR avec Sandrine Bouchait, présidente de l’Union Nationale des Familles de Féminicide (UNFF). Face à la demande due à la recrudescence de violences conjugales et intrafamiliales, à l'absence de dispositif de prise en charge psychologique sur moyen et long terme pour les familles ayant perdu une soeur, une mère, une cousine... Nous avons décidé de faire appel à la solidarité citoyenne pour cofinancer les Ateliers de la Résilience.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/718497/f66fd456-3dec-4b5f-b429-3a8c629514a6.png" width="100%" /></p>
<p><strong>Le projet en détails : </strong></p>
<p>Le traumatisme provoque un tsunami émotionnel où l’individu perd durant une « période », tous ses repères. Mais ce repli est nécessaire pour se retrouver et se reconstruire avec les participants du même groupe ; cette transition est primordiale pour le retour dans la société.</p>
<p>Les Ateliers de la Résilience permettent aux femmes victimes de violences le passage de la vie psychique traumatique à la vie réelle et familiale avec l’aide des psychologues, pour évaluer en temps réel leurs réactions et pouvoir intervenir en cas de besoin.</p>
<p><em>Le CPPR prendra en charge le suivi psychologique de 50 patientes : pendant 40 semaines étalées sur une année </em></p>
<p><em>Les Ateliers de la Résilience</em> proposent des outils thérapeutiques qui vont aider les femmes à purger leurs traumatismes au travers des prestations suivantes :</p>
<p>· Entretiens individuels : chaque patiente bénéficie de 3 séances de 45 minutes par patiente. Une première séance afin d’évaluer l’état psychologique de la patiente, une deuxième au milieu du dispositif afin de mesurer l’évolution de la patiente puis à la fin du programme pour effectuer un bilan de la prise en charge.</p>
<p>· Ateliers de groupes de parole : chaque patiente participe à une séance une fois tous les 15 jours, animée par deux psychologues-cliniciens spécialistes du psychotraumatisme.</p>
<p>· Ateliers d’art-thérapie (art-plastique, danse corporelle, dramathérapie) : chaque patiente participe à une séance une fois tous les 15 jours, animé par une art-thérapeute formée au psychotraumatisme.</p>
<p>Les thèmes traités seront étroitement liés à la réhabilitation sociale et familiale des femmes.</p>
<p>L’équipe de psychologues-cliniciens et d’art-thérapeutes fonctionnent en binôme.</p>
<p> </p>
<p><strong>Les contreparties et le rôle des contributeurs</strong></p>
<p>- 30 euros permettent de financer un atelier d'art-thérapie </p>
<p>- 40 euros permettent de financer la participation à un groupe de parole</p>
<p>- 50 euros permettent de financer un entretien individuel</p>
<p>Site web de l'UNFF : https://unff.fr/</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><strong>A quoi servira la collecte ?</strong></p>
<p>La collecte financera des groupes de parole et d'ateliers d'art-thérapie </p>
<p>Deux psychologues-cliniciens co-animent chaque groupe de parole, trois art-thérapeutes formés au psychotraumatisme animeront chacun un atelier dédié (art-plastique, expression corporelle et dramathérapie).</p>
<p>10% de la collecte servira également à acheter du matériel d'art-thérapie (aquarelle, fusain, papier A3, canson, terre cuite, feutres, pinceaux).</p>
<p>Enfin 8% sera prélevée par KissKiss BankBank.</p>
<p> </p>