Sauvez les busards cendrés de la plaine de Bièvre
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Le busard cendré est un rapace qui revient d'Afrique en avril-mai pour nicher dans les plaines de l'Isère. Le mâle présente un plumage gris avec la pointe des ailes noires, ce qui lui vaut son nom !</p>
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<img alt="Busard_cendr__1002_p_choisy-1461769791" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/309262/Busard_cendr__1002_P_Choisy-1461769791.JPG"></p>
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Les busards cendrés nichent au sol, le plus souvent en milieu agricole, dans les cultures de céréales. La ponte ayant lieu en général début mai, <strong>une intervention humaine est indispensable pour sauvegarder les nichées</strong>. En effet, les récoltes interviennent souvent avant l’envol des jeunes, mettant en péril les poussins non-volants, menacés par la barre de coupe des moissonneuses-batteuses. <strong>Selon les années, environ 70% des couples s’installent dans les blés et les orges, ce qui met en péril les 2/3 des jeunes poussins.</strong></p>
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La survie des populations de busards cendrés nichant en milieu agricole dépend presque entièrement des actions de surveillance et de protection. La LPO Isère mène cette action depuis 1985.</p>
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Dans un premier temps, un périmètre de prospection est défini en prenant en compte les zones de nidification historiques.</p>
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Cette première étape est une période de <strong>recherche des couples de busards cendrés</strong> (de mai à juin). Grâce à l’observation de certains comportements, notamment en période nuptiale (parades, transport de matériaux par la femelle, défense de territoire, …), il est possible de déterminer la présence d’un nid. Un suivi très précis est alors réalisé afin de pouvoir déterminer le stade d’évolution de la nichée au moment de la fauche ou de la moisson.</p>
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Dans un deuxième temps arrive donc la phase de <strong>protection des nids</strong> (de juin à juillet), qui est toujours réalisée en concertation avec l’exploitant agricole.</p>
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Trois types d’actions de protection peuvent être mis en œuvre : le<strong> déplacement progressif du nid</strong> vers une parcelle dont la fauche sera plus tardive (tournesol, maïs), la <strong>mise en place d’un carré grillagé </strong>autour du nid dans une zone qui ne sera pas moissonnée et, en dernier recours,<strong> l’acheminement des œufs ou des jeunes vers un centre de sauvegarde de la faune sauvage.</strong></p>
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<img alt="Busard_cendr__jean_baptiste_strobel_7-1461770004" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/309264/Busard_cendr__Jean_Baptiste_STROBEL_7-1461770004.jpg"></p>
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La collecte nous permettra d'acheter du matériel pour construire une <strong>vingtaine de "cages-traîneaux"</strong>.</p>
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La "cage-traîneau" est un carré de protection que l'on dispose autour du nid afin de le protéger des prédateurs mais aussi de délimiter une zone à ne pas moissonner.</p>
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Pour cela nous avons besoin de <strong>grillage à poules, clous, bois, fil de fer, etc... </strong>Coûts estimés à 600€.</p>
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Par ailleurs, afin de permettre aux bénévoles et écovolontaires de trouver les nids de busards cendrés, nous souhaitons<strong> mettre à leur disposition une longue-vue</strong>. Coût estimé à 1400€.</p>
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La collecte permettra donc la recherche des couples de busards cendrés, mais aussi la protection des jeunes qui naîtront cette année.</p>
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Si le montant de la collecte est dépassé, les dons supplémentaires permettront de défrayer les écovolontaires qui participent à la campagne.</p>
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Le projet total revient à environ 10 000€ dont 4 400€ financés par le Département de l'Isère et les 5 600€ restent à la charge de la LPO Isère.</p>
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