Shrek Life

LE PITCH Cinq amis d’enfance se retrouvent pour la première fois après la mort de leur camarade Pedro, fan inconditionnel de Shrek. Une mission importante leur est confiée : honorer la mémoire du défunt en dispersant ses cendres au Shrekfest, festival en l’honneur de l’ogre vert et prenant place dans le Wisconsin, aux USA. Chez nous, Le Grabuge, l'inspiration principale vient toujours d’un point improbable, absurde et étrange. Deux détectives qui tentent de résoudre un meurtre commis par un végan mangeur de carreaux, des ougandais dérobant la Tour Eiffel pour fabriquer un helicoptère, des potes démunis face à la dépression de leur meilleur ami suite à l’arrêt du Cauet Burger chez Quick, un James Bond du pauvre qui traque Kim Jong Un en Colombie... Bref, les idées que la plupart des gens trouveraient débiles, on en fait des films; c’est ça notre plus grand kiff. Alors quand on a découvert qu'à l'autre bout de l'atlantique, une communauté américaine de nerds complètement dégénérés organisait chaque année un festival pour tous les fanatiques de Shrek, on est immédiatement tombés amoureux du concept. C’est l’occasion pour nous de repartir dans un sacré délire. On a donc imaginé un film dingue, entre road-trip et buddy movie ("film de potes"), avec les Etats-Unis comme terrain de jeu. Depuis nos derniers films, on a pris conscience que le style d'écriture qui nous allait le mieux est celle du réalisme. Fini les artifices de montage, d’animation comme on le faisait avant; On a choisit de faire un faux documentaire. On a fait ce choix pour plusieurs raisons : C'est un format peu cher, permettant une grande vitesse de tournage et qui offre surtout une énorme liberté de mise en scène et de jeu. A l’image du culte “C’est Arrivé près de chez vous” ou d’un film génial “Sorgoi Prakov, My European Dream”, Le faux documentaire est le format idéal pour des improvisations ilimitées dans des décors totalement imprévisibles (typiquement : la longue route jusqu'à Chicago et évidemment le festival du Shrekfest). Le Grabuge c'est à la fois une bande d'amis et un collectif de cinéastes aux créations totalement déjantées. Courts métrages, mini-séries ou faux-documentaires, nous publiont nos films sur Youtube depuis maintenant 10 ans. Notre première oeuvre notable, "La Dynastie des Rafen", est un faux reportage sur une mystérieuse communauté, Les Hommes Cartons, qui lutte pour sa survie dans un monde hostile à leur existence. Fort de ce succès, Le Grabuge réalisera alors plusieurs autres courts métrages aux concepts toujours plus fous. L'esprit reste le même : un sens de l'humour absurde, dissident et puéril que nous tâchons de pratiquer avec dexterité et finesse. Au fil du temps, ce ton aigre-doux est devenu un moyen de traiter des thèmes plus profonds ou sombres (comme la maladie mentale, la misère sociale ou la parentalité) tout en restant fidèles à notre ADN instinctif et délirant. Enfin, nos films invitent le spectateur à expérimenter une nouvelle forme de comédie, le drame absurde : créer le comique à partir de problématiques profondes, et du drame à partir de situations hilarantes. QUELQUES EXEMPLES DE NOS FILMS L'EQUIPE DU FILM Dans Le Grabuge, je suis cadreur monteur, réalisateur et acteur. En général, c'est moi qui monte les films et y ajoute des effets spéciaux (de gigantesques explosions par exemple.) J'aime Windows et les chips pas chères. Pour ce projet, j'incarne le personnage de Xavier Etienne, le sociopathe. Psychotérapeuthe stoïque et imperturbable, Xavier cache un bon nombre d'obsessions et de névroses. Complexe d'Oedipe, Complexe d'inferiorité ET de superiorité, Troubles obsessionels du comportement... Il a toute la collec. Réfrénant ses pulsions meurtrières en la présence de ses camarades, c'est une bombe à retardement. Dans Le Grabuge, je suis acteur et réalisateur. Je m'arrange toujours pour reproduire à l'écran toutes les idées folles que j'ai en tête. J'adore les coquillettes et le jambon mixé. Pour ce projet j'incarne Martin Grouten, le fan inconditionnel d'Asterix. Il est le cousin de Pedro. Enfant de 9 ans dans un corps d'adulte, il est obsédé par Asterix et son créateur Goscinny. Profondément chauvin, c'est le moins emballé à l'idée de ce voyage. Dans Le Grabuge, je suis réalisateur et compositeur : Je selectionne des musiques et/ou en compose sur mesure pour tous nos films. J'adore le pastrami et le coca vanille. Pour ce projet j'incarne Julien Kroustos, l'héritier paumé. Julien est l'héritier d’une grande famille hollandaise qui aurait inventé le périscope. A la mort de son grand-père, il se retrouve endetté jusqu’au cou à la suite de mauvais investissements. Il entretien également une relation étrange avec sa copine, qu'il aime passionément malgré leur fréquentes disputes téléphoniques. Je suis réalisateur et auteur pour les films du Grabuge (parfois acteur aussi mais uniquement si la scène est drôle). J'aime la Contrex et l'andouillette. Pour ce projet j'incarne Jacques “JACO BIMBIMBAP” Delarue, l'ado attardé. A 30 ans, Jaco vit encore chez ses parents. Totalement imprévisible, il a un bracelet electronique depuis 6 mois après avoir tiré 50 coups de Paintball sur sa mamie pour une histoire d'argent de poche. Derrière son cynisme et ses vannes redoutables, c'est (peut-être) un mec bien. Acteur et réalisateur, je suis la valeur ajoutée du projet. Après avoir fait mes armes en réalisant des videos de skateboard, je démarre ma carrière en tenant le rôle principal du film Après Mai de Olivier Assayas. Je réalise en parallèle plusieurs clips. J'aime les kebabs sans tomate et le métal progressif. Pour mon premier film en collaboration avec Le Grabuge, j'incarnerai Djeustine Smith, le hippie mythomane. Vivant aux Etats Unis, la bande le retrouveront à New York City pour qu’il les mène jusqu’au Shrekfest à bord de son van pourri. Pure illustration du proverbe "Fake it until you make it", Il tente de vivre l'American Dream en s'appropriant le style de vie des années 70 avec maladresse et sans grands succès. Il tentera d’intégrer la bande par une bonne humeur débordante quoique envahissante, ce qui va plutôt avoir tendance à épuiser qu’à séduire les autres. Boris Moulikos est neuro-chirurgien dans la vie et est spécialisé dans l'invention de prothèse électrique. Mais comme dit dans le titre, il ne sera pas dans le film.