Simon Chivallon - Light Blue
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<p><strong>jazz&</strong>people présente</p>
<p><strong>Simon Chivallon</strong></p>
<p><strong>"Light Blue"</strong></p>
<p><strong>Premier label de jazz participatif français, jazz&people est fier de présenter "Light Blue", le premier album en trio du pianiste Simon Chivallon.</strong></p>
<p><strong>Nouveau talent du jazz hexagonal</strong>, Simon Chivallon présente son premier album en trio, « <strong>Light Blue</strong> ». Passant avec un égal bonheur de Monk aux Beatles, de Gabriel Fauré à Georges Brassens, le pianiste assume son <strong>amour de la mélodie</strong> et dévoile <strong>une série de compositions personnelles</strong> qui ne manquent pas de caractère. D’une fraicheur d’inspiration rare, « Light Blue » impose avec brio <strong>le feeling et le lyrisme</strong> d’un artiste pour qui le <strong>jazz parle d’évidence</strong>.</p>
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<p>Après un premier album en quintet, marqué par l’énergie collective et enregistré dans une certaine urgence, Simon Chivallon se recentre sur <strong>un format plus resserré</strong> qui met en valeur ses <strong>talents de soliste</strong> et son goût prononcé pour la mélodie. Investissant le format du trio piano/contrebasse/batterie avec aisance et fraicheur, il s’est attelé à immortaliser quelques-uns des airs et chansons qui lui sont chers, et à les jouer comme s’il s’agissait de standards. Sous ses doigts, les mélodies de <strong>George Harrisson, Georges Brassens ou Billy Strayhorn</strong> (le bras droit de Duke Ellington) deviennent des vecteurs pour développer son sens de l’improvisation et ses talents de mélodiste. <strong>Loin de toute contorsion intellectuelle</strong> et de tout arrangement alambiqué, il les traite comme ses propres standards, et fait ce qui est peut-être le plus difficile : <strong>rendre justice à une mélodie</strong>, dans le respect de sa simplicité et la dynamique de ses lignes originales. Il les joue, il les enchante, et comme elles font partie de son folklore, elles sonnent comme s’il les avait écrites. C’est <strong>ce qu’on aime dans son jeu</strong> : <strong>le naturel</strong> qu’il dégage, <strong>la présence</strong> qu’il insuffle aux thèmes, <strong>les résonances</strong> que gagnent les chansons jouées par le trio et les espaces que les trois musiciens leur ouvrent, dans lesquels <strong>le jeu de l’improvisation s’épanouit spontanément</strong>, en parfaite intelligence.</p>
<p>Cependant, même s’il fait son miel de « Light Blue » de Thelonious Monk ou de « La Mer » de Charles Trenet avec le même bonheur, <strong>Simon Chivallon ne se limite pas à être seulement interprète</strong>. L’autre visage de ce disque est, en effet, dessiné par un ensemble de <strong>quatre compositions personnelles</strong> qui, dans pareil voisinage, ne manquent pas de caractère. D’une écriture qui dévoile là une <strong>sensibilité ouverte à l’influence de la pop</strong>, qui ici emprunte son <strong>groove</strong> au hip-hop, le pianiste manifeste une vraie capacité à forger des morceaux qui s’apparentent à des chansons, caractérisées par un <strong>beat</strong> (<em>The Wanch</em>), une <strong>tourne</strong> (<em>Joy</em>) ou des <strong>mouvements harmoniques</strong> (<em>Middle Avenue</em>) irrésistibles. La clarté de leur carrure, l’assise franche de leur rythme, la présence de leur mélodie, tout contribue à ancrer ces thèmes dans la mémoire et à leur garder leur attrait et leur fraicheur.</p>
<p>Mais tout cela ne serait rien si Simon Chivallon n’avait pas, dans son approche, une forme de <strong>sincérité</strong> dans l’intention et d’immédiateté dans le jeu qui donnent à chaque morceau une véritable présence. Si <strong>le jazz est une manière de vivre la musique dans l’instant</strong>, Simon Chivallon en est totalement l’incarnation, et chaque solo le démontre par <strong>sa spontanéité et sa franchise</strong>. Il n’y a pas de place pour les faux-semblants ou pour le maniérisme : ce qui se joue est ce qui vient, <strong>une sensibilité qui s’exprime</strong>, un talent qui respire, et qui cherche à toucher celui qui l’écoute.</p>
<p>À 29 ans, Simon Chivallon est, comme il se doit, passé par les classes de conservatoire, mais dans son apprentissage, il est aussi passé par <strong>l’école des clubs</strong>. Pour lui qui est venu au piano intuitivement, qui a préféré le jazz au classique pour la <strong>liberté</strong> qu’il lui offre, l’expérience de la scène, l’immédiateté des jam sessions et le contact du public ont été une manière d’affuter son style et de développer le caractère de son jeu, lui donner <strong>sa vitalité et son dynamisme</strong>, en parfaite osmose avec ses partenaires. </p>
<p>Pour son premier trio, Simon Chivallon a choisi des musiciens qu’il avait eu l’occasion de fréquenter dans différents projets de la scène parisienne dans lequel il a rapidement trouvé sa place. De sessions en concerts, il a trouvé dans le contrebassiste <strong>Nicolas Moreaux</strong> et le batteur <strong>Antoine Paganotti</strong> les compagnons de route dont il avait besoin. Deux <strong>musiciens d’expérience</strong>, ancrés dans la culture et la pratique du jazz, dont le <strong>tempérament calme et la musicalité</strong> incontestée allaient lui permettre de développer de manière fluide et posée ses premiers pas dans la <strong>formule du trio</strong> qu’il entend bien explorer « <strong>toute sa vie</strong> ».</p>
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<p><strong>Le Trio :</strong></p>
<p><strong>Simon Chivallon </strong></p>
<p>Originaire de Bordeaux, Simon Chivallon a débuté le piano de manière <strong>autodidacte</strong>, avant de suivre l’enseignement du conservatoire de Bordeaux en classique et en jazz. Venu à Paris pour intégrer le pôle supérieur de Paris Boulogne-Billancourt, il s’oriente finalement vers le CMDL où il étudie notamment auprès de <strong>Baptiste Trotignon</strong>, <strong>Bojan Z</strong> et <strong>Benoit Sourisse</strong>. Les clubs parisiens, et en particulier les jams du <strong>Duc des Lombards</strong>, sont l’occasion d’éprouver son style aux côtés de musiciens tels que Jon Boutellier, Gaël Horellou et Géraud Portal. En 2017, il enregistre son premier disque, « <strong>Flying Wolf</strong> », en quartet avec Boris Blanchet (saxophone ténor et soprano), Géraud Portal (contrebasse), Antoine Paganotti (batterie) et, en invités, Julien Alour (trompette) et Baptiste Herbin (saxophone alto). Il est membre de plusieurs formations comme le quartet de <strong>Pierre Marcus</strong>, le quintet d’<strong>Alexis Valet</strong>, le groupe du vibraphoniste <strong>Simon Moullier</strong> et le Jardin de <strong>Julien Dubois</strong>.</p>
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<p><strong>Nicolas Moreaux</strong></p>
<p>Distingué par le <strong>Grand Prix Jazz de l'Académie Charles-Cros</strong> en 2013, ce contrebassiste vanté pour ses talents de compositeur et d'accompagnateur, a été partenaire des saxophonistes Sophie Alour, Gaël Horellou et Olivier Bogé, il a enregistré avec le pianiste <strong>Tigran Hamasyan</strong> et mené le projet "Belleville" avec le saxophoniste américain Jeremy Udden (lauréat du French American Jazz Exchange). Il est l’auteur de trois disques sous son nom "<strong>BeatNick</strong>" (2009) avec le saxophoniste espagnol Perico Sambeat, "<strong>Fall Somewhere</strong>" (Fresh Sound New Talent) avec en invité le ténor Bill McHenry et Tigran Hamsyan ; et "<strong>Far Horizons</strong>" (jazz&people) enregistré avec un sextet à deux batteries. Il se distingue par l'<strong>originalité poétique de ses compositions</strong> qui en font un leader de groupe à part entière. Il est également membre du trio FOX qu'il a fondé avec Pierre Perchaud et le batteur Jorge Rossy, auteur de deux disques sur jazz&people, dont le second accueille Vincent Peirani et Chris Cheek en invités.</p>
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<p><strong>Antoine Paganotti</strong></p>
<p><strong>Batteur parmi les plus demandés</strong> de la scène française, Antoine Paganotti a grandi dans un environnement musical. Fan de jazz depuis l’âge de 11 ans, il reste fidèle à cette musique, tout en cultivant d’autres jardins éclectiques qui l’amènent à jouer notamment avec Patrick Gauthier et Slug, groupe pop-rock formé en 2009 avec sa sœur, la chanteuse <strong>Himiko</strong>. De 2002 à 2008, il a été le <strong>chanteur de Magma</strong>, groupe avec lequel il a participé à trois albums et dans lequel il tient parfois aussi les baguettes en concert. En 2006, il figure sur l’album « Identité en crescendo » du rappeur Rocé (No Format). Dans le jazz, on le retrouve au sein de plusieurs projets de<strong> </strong>Gaël Horellou (Organ Trio, Quartet), dans le quartet du saxophoniste Plume, dans le Amnesiac Quartet du pianiste Sébastien Paindestre, auprès de la chanteuse Clotilde Rullaud, dans le quartet du guitariste Pierre Perchaud, le sextette de Nicolas Moreaux, et en trio avec Yohan Loustalot et François Chesnel (« Pièces en forme de flocons », 2015), entre autres.</p>
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<p><strong>L'album</strong></p>
<p>1. Joy</p>
<p>2. Echoes</p>
<p>3. Après un rêve (Gabriel Fauré)</p>
<p>4. The Wanch</p>
<p>5. Middle Avenue</p>
<p>6. Light Blue (Thelonious Monk)</p>
<p>7. Dans l'eau de la claire fontaine (Georges Brassens)</p>
<p>8. La Mer (Charles Trenet)</p>
<p>9. Something (George Harrison)</p>
<p>10. A Flower Is A Lovesome Thing (Billy Strayhorn)</p>
<p>Enregistré les 24 et 25 septembre 2019 au studio des Bruères.<br />
Prise de son, mixage et mastering : <strong>Tony Paeleman</strong>.</p>
<p>Photographies : <strong>Jérémy Bruyère</strong></p>
<p>Illustration de couverture : <strong>Paul Klee</strong><em> </em>(<em>Dieser Stern lehrt beugen</em>, 1940).</p>
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<p>A l'heure actuelle, le disque est enregistré, mixé et masterisé. Il ne reste plus qu'une étape pour qu'il puisse voir le jour. Pour cela, nous avons besoin de votre soutien.</p>
<p>Imaginé par le journaliste et commissaire d'exposition Vincent Bessières, jazz&people est un label pépinière qui accueille des projets de musiciens créatifs et les aide à les faire grandir en s'appuyant sur le crowdfunding (le financement participatif) pour leur permettre d'exister. il mobilise les amateurs de musique dans une démarche responsable qui privilégie la relation directe entre les artistes et ceux qui les écoutent. C'est la raison pour laquelle nous faisons appel à votre générosité.</p>
<p>Les contributions récoltées serviront à régler :</p>
<p>- la SDRM (droits de reproduction mécanique des auteurs, compositeurs et éditeurs) : 1000€</p>
<p>- ceux qui ont contribué à la réalisation de l'objet (graphiste, photographe, illustrateur) : 1500€</p>
<p>- le pressage du disque au format CD (1000 exemplaires) : 1200 €</p>
<p>- Assurer une partie de la promotion de l'album: 1500 €</p>
<p>- les commissions KissKissBankBank : 300 €</p>
<p>Les fonds seront perçus par la société Jazz and People et affectés à 100 % au projet de Simon Chivallon (hormis les commissions prélevées par la plateforme).</p>
<p>Si la campagne réussit, l'album paraîtra en février 2021.</p>
<p>Les participants recevront leurs contreparties dans les jours qui précèdent, de manière à découvrir l'album en avant-première !</p>
<p>ET SI...</p>
<p>- à l'issue de la collecte, nous obtenons davantage que la somme requise ? Alors nous aurons encore plus de moyens pour promouvoir cette musique et la rendre visible par le plus grand nombre, dans les médias et sur les réseaux sociaux ;</p>
<p>- nous n'atteignons pas l'objectif ? tout sera perdu !</p>
<p>Avec le développement de l'offre musicale en streaming (qui ne rapporte quasiment rien aux musiciens), plus grand monde n'est disposé à payer pour la musique. En nous apportant votre soutien dès à présent vous réalisez un acte militant car vous permettez à ce disque de voir le jour sans faire prendre de risques aux artistes qui ont déjà investi beaucoup de temps et d'argent. À l'issue de cette collecte, si elle atteint son but, vous recevrez le disque en avant-première, entre autres contreparties offertes à votre soutien.</p>
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<p>Merci d'avance pour votre générosité et votre soutien.</p>