TEMPURA magazine - spécial ville : OSAKA

Un anti-guide de voyage Depuis 2020, TEMPURA s’est imposé comme le magazine de référence des cultures du Japon. Porté par un ton libre, il aborde les sujets sans tabous ni faux-semblants. Comme à chaque rentrée, nous plongeons dans une ville japonaise pour en sonder l'âme et vous en rapporter l'essence. Exit donc les listes impersonnelles, les cartes un peu froides et les "bons plans" consensuels. L'idée de cet anti-guide de voyage est plutôt de donner le parfum d'une ville, relever ses identités complexes et parfois contradictoires, en suivant un parcours imprévu et subjectif, au gré des rencontres et des accidents. Donner à voir et à sentir, pour mieux donner envie. C'est ainsi qu'il mélange portraits, chroniques, récits intimes, déambulations culinaires, histoire, portfolio d'artistes... Loin de remplacer un guide pratique, ces numéros spéciaux sont conçus comme leur supplément d'âme. "La Marseille du Japon" L'an dernier, notre premier numéro "spécial ville" était dédié à Kyoto, LA ville japonaise par essence, celle que tout le monde a en tête lorsque que l'on accole quelques clichés sur l'Archipel : tradition, minimalisme, raffinement, épure... Nous en avons plutôt dévoilé ses interstices, ses bars un peu crade, ses artisans passionnés et ses campagnes où l'on voit défiler les saisons. Pour cette rentrée, la rédaction de TEMPURA s'est plongée dans la vibrante Osaka, à la rencontre de celles et ceux qui font la ville aujourd'hui : créateurs, musiciens, photographes, sportifs, artistes, activistes... Et si cette antithèse de Kyoto, celle que l'on surnomme "la Marseille du Japon", n'était pas qu'un lieu de fête et de débauche ? Qu'est-ce qui explique que tant d'artistes avant-gardistes en soit issus, du maître de l'Ukiyo-e Konishi Hirosada à l'artiste contemporaine Chiharu Shiota, en passant par l'architecte star Tadao Ando ? Souvent réduite à sa scène gastronomique, et si "le ventre du Japon" en était aussi le cœur battant artistique ? Au sommaire de ce numéro spécial Vous découvrirez la ville à travers ses espaces verts, et notamment ceux qui se battent pour leur préservation. Vous vibrerez au son de la Noise et de la scène musicale underground d’Osaka. Vous affronterez Mayu Yanagihara, championne de sumo… à tout juste 15 ans. Vous plongerez dans l’arène avec l’une des meilleures équipes de baseball du Japon, dans une ville où ce sport importé des États-Unis a un statut quasi religieux. Manami Okazaki vous fait découvrir l’un des rares refuges pour animaux du Japon. Vous comprendrez pourquoi la capitale du Kansai est considérée comme le berceau de l’avant-garde artistique japonaise. La mannequin Aoi vous embarque dans les ruelles de la capitale culinaire du Japon à la découverte de ses restaurants préférés, hors des sentiers battus. Mais aussi : Yoshiko Shimada, artiste féministe censurée dans l’Archipel, revient sur sa carrière et ses combats le temps d’un grand entretien. Jake Adelstein vous révèle le côté sombre du sumo, entre règles strictes, harcèlement et connivence avec la mafia. Sho Miyashita nous ouvre sa cuisine, ou quand respect des produits et de la saisonnalité peut rimer avec street food. Johann Fleuri nous embarque dans les ruelles obscures de Yoshiwara, l’ancien quartier rouge tokyoïte. Katsuhito Ishii, le réalisateur de The Taste of Tea partage sa vision du cinéma. Le photographe Pierre-Elie de Pibrac nous révèle son Japon à travers sa dernière exposition au musée Guimet. On vous explique tout du Hanafuda, ce jeux de carte traditionnel qui déchaine les passions. Et bien d'autres surprises ! Tempura a besoin de vous Depuis bientôt 4 ans, nous parcourons l'Archipel de long en large, des plages de Amami aux montagnes du Hokkaido, en passant par Gifu, Kyoto ou encore Naha pour vous donner à voir et à lire des fragments d'un pays que tout le monde fantasme, mais que peu prennent le temps d'observer. TEMPURA, c’est avant tout un collectif : des journalistes aventureux, des photographes et illustrateurs de talents, ainsi qu’une équipe de collaborateurs fidèles qui depuis nos débuts font vibrer les pages de ce magazine un peu singulier. Or produire un magazine indépendant de qualité a un coût : salaires, piges, frais de production, d'impression, de distribution, loyers et charges, etc. Un équilibre que TEMPURA a rapidement trouvé grâce à la fidélité de ses lecteurs. La crise du papier (avec un coût d’impression ayant plus que doublé depuis deux ans) nous a particulièrement affectés, au point de remettre en cause ce fragile équilibre. Plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien. Croire en nous en précommandant TEMPURA ou en vous abonnant, ou tout simplement en partageant ce projet au plus grand nombre, c'est soutenir la presse indépendante de qualité et nous permettre de poursuivre ce but que nous nous sommes fixé dès les premières pages de TEMPURA : vous raconter un Japon comme vous ne l’avez jamais lu. Soutenez la presse indépendante !