Tobe Hooper par MadMovies

En octobre, le film d’horreur ultime de Tobe Hooper Massacre à la tronçonneuse fête les 50 ans de sa sortie en salles sur le sol américain. On profite de cette occasion pour célébrer ce cinquantenaire avec un nouveau hors-série MadMovies Classic Réalisateurs Tobe Hooper. Dans cet ouvrage indispensable de 132 pages, disponible en édition magazine souple et en version Collector cartonnée, on revient sur toute la carrière du cinéaste texan, de ses premiers courts-métrages et son premier long Eggshells à son dernier, Djinn, en passant par Le Crocodile de la mort, Massacres dans le train fantôme, Poltergeist, et, bien sûr, son chef-d’œuvre susnommé. Prêts pour la boucherie ? C’était il y a déjà sept ans. Sept ans sans voir la bonne trogne de ce bon vieux Tobe Hooper. Sept ans après sa mort et le nécessaire hors-série MadMovies dédié à la saga Massacre à la tronçonneuse (aujourd’hui épuisé) qui l’a suivie, on se décide enfin à consacrer un ouvrage à l’ensemble de la carrière du génial Texan. Une filmographie décortiquée On reviendra sur chacune de ses réalisations, en prenant le soin de les analyser dans le moindre détail. Au fil de la lecture de ces pages, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Tobe Hooper, et le verrez évoluer d’une de ses créations à l’autre. Par ordre (presque) chronologique et de manière (presque) exhaustive, voici ce que ça donne. Eggshells (1971) Son premier long-métrage, une œuvre expérimentale et d’une liberté sidérante. Massacre à la tronçonneuse (The Texas Chain Saw Massacre, 1974) Peut-être (sûrement ? (indiscutablement ?)) le plus grand film d’horreur de tous les temps. Massacre à la tronçonneuse 2 (The Texas Chain Saw Massacre Part 2, 1986) Une suite qui va encore plus loin dans le burlesque sans abandonner le trash en route, avec la révélation Bill Moseley. Le Crocodile de la mort (Eaten Alive, 1976) Peut-être ce qui se rapproche le plus de son Massacre…, avec un bonus une ambiance bayou et une bestiole dentue (nous vous le proposons en DVD avec ce HS, voir plus bas). Les Vampires de Salem (Salem’s Lot, 1979) Une mini-série vampirique inspirée par Stephen King qui marque ses débuts à la télé. Massacres dans le train fantôme (The Fun House, 1981) Une attraction grisante du forain Hooper. Poltergeist (1982) Le fruit d’une collaboration avec Spielberg, devenu objet de culte, en grande partie grâce à son très hooperesque grand final. Lifeforce – l’étoile du Mal (Lifeforce, 1985) Le réal s’essaie à la SF (et collabore avec les scénaristes Dan O’Bannon et Don Jakoby), et fait de Mathilda May une vampire extraterrestre pas très fan de textile. L’invasion vient de Mars (Invaders from Mars, 1986) Le réal se réessaie à la SF (et recollabore avec les scénaristes Dan O’Bannon et Don Jakoby), et fait de cerveaux extraterrestres des suceurs de cerveaux humains. Spontaneous Combustion (1989) Quand Tobe Hooper prend au pied de la lettre l’expression « famille nucléaire ». Night Terrors (1993) Robert Englund en réincarnation vengeresse du marquis de Sade. The Mangler (1995) Robert Englund en patron de blanchisserie qui repasse les gens. Toolbox Murders (2004) Après la tronçonneuse et la faux, Hooper embarque carrément toute la boîte à outils. Mortuary (2005) Une morgue dans la cambrousse non loin d’un cimetière. Ça va bien se passer. Djinn (2013) Un dernier tournage (compliqué) aux Émirats arabes unis, pour une histoire d’esprits du désert. Sans oublier les téléfilms et les épisodes de séries réalisés par Tobe Hooper. Des invités de marque Pour parler de ce maître de l’horreur, qui de mieux que ceux qui l’ont accompagné au fil de sa carrière ? On a en effet invité quelques hôtes de choix à la fête : les réalisateurs Lucky McKee (May, Masters of Horror), Chris Sivertson (I Know Who Killed Me, Monstrous), Mick Garris (La Nuit déchirée, Masters of Horror), Marcus Nispel (Massacre à la tronçonneuse 2003, Vendredi 13 2009), l'actrice Caroline Williams (Massacre à la tronçonneuse 2, Massacre à la tronçonneuse 3 : Leatherface), ainsi que l'acteur Bill Moseley (Massacre à la tronçonneuse 2, The Devil's Rejects). Enfin, le réalisateur Ti West (X, Pearl, MaXXXine) signe de sa plus belle plume une préface pour notre ourvrage. Un DVD à manger tout cru Pour accompagner ce hors-série, on a fait appel à Carlotta pour vous proposer une édition DVD slim du génial Le Crocodile de la mort, disponible en bundle de ce Classic Tobe Hooper. Si vous aimez croquer la vie à pleines dents et squatter des motels crasseux (ce n’est pas incompatible), vous allez être servis. Par la même occasion, vous aurez aussi accès à plusieurs bonus de choix : « Créateur croquant » (19 min), le réalisateur Tobe Hooper revient sur l’aventure du Crocodile de la mort, son film « dingue » à l’esthétique proche du conte de fées. « Moic, c'est Buck » (14 min), l’acteur Robert Englund passe en revue sa carrière de comédien jusqu’au tournage du Crocodile de la mort, où il se retrouve à partager la vedette avec des légendes du cinéma. « 5 minutes avec Marilyn » (5 min), « scream queen » de Massacre à la tronçonneuse, l’actrice Marilyn Burns évoque sa seconde collaboration avec Tobe Hooper sur Le Crocodile de la mort. Galerie photos. 2 bandes-annonces. Profitez de contreparties exclusives et précommandez dès maintenant à un tarif réduit notre nouveau MadMovies hors-série Classic Réalisateurs Tobe Hooper de 132 pages, disponible en édition magazine souple et en version Collector cartonnée… ou succombez à la tronçonneuse de Leatherface ! MadMovies, le média N°1 du cinéma de genre Les hors-séries MadMovies, désormais tous nommés Classic : les cinéastes et les œuvres les plus cultes du cinéma de genre MadMovies est le média N°1 du cinéma de genre en France. Il a été créé en 1972, d'abord sous forme de fanzine pour les rares passionnés du cinéma fantastique de l'époque. Il adopte ensuite sa forme de magazine professionnel à partir de 1982, avec une diffusion élargie dans les kiosques, MadMovies est devenu mensuel à partir de septembre 2001. Le titre a ainsi publié 385 numéros, ainsi que 81 hors-séries, dorénavant réunis sous la même bannière Classic, dont les derniers parus sont le Best of Serial Killers en décembre 2023, le Wes Craven en février 2024, le Classic Best of Au nom du Diable en avril 2024, le Classic Réalisateurs George Miller en juin 2024, le Classic Sagas Alien Redux en août 2024. Le nouveau MadMovies Classic Réalisateurs Tobe Hooper paraîtra en octobre 2024. Sa passion pour le cinéma fantastique a porté MadMovies à découvrir de nombreux talents et à les faire aimer par ses fidéles lecteurs. Certains de ces réalisateurs font aujourd'hui partie des plus célèbres cinéastes contemporains, tels que John Carpenter, Steven Spielberg, Peter Jackson, James Cameron, George A. Romero, Dario Argento, Sam Raimi ou Quentin Tarantino. MadMovies continue inlassablement sa mission de découverte de nouveaux créateurs et se penche en même temps sur les plus fameux auteurs et les œuvres les plus marquantes de l'histoire du cinéma de genre, à travers ses collections de hors-séries Classic – collection « Réalisateurs », collection « Sagas » et collection « Best of ». Le futur hors-série Classic Réalisateurs Tobe Hooper complète la collection « Réalisateurs », dont les ouvrages reviennent en détail sur l'intégralité de la carrière les plus cultes que MadMovies a régulièrement publiés depuis 2001.

La Mad Team Au vu du nombre de nos publications à l'année, on pourrait croire que MadMovies est le fruit du travail coordonné de toute une armada de journalistes. Que nenni ! L'équipe de ce hors-série comprend notamment les passionnés suivants : Fausto Fasulo, notre directeur de la rédaction et rédacteur en chef du magazine. Il règne d'une main de fer dans un gant de velours depuis dix-huit ans. Sacha Rosset, le nouveau secrétaire de rédaction, d'où ses initiales SR – et également chef de la rubrique Cinéphages –, depuis le départ du vétéran Laurent Duroche il y a de ça tout juste un an. Il est censé vous rendre la lecture des articles plus k0NFortaABL. Mathieu Roux, le briscard de l'iconographie, à même de traquer le plus obscur photogramme de la plus obscure péloche pour illustrer comme il se doit le plus obscur article. Il peut aussi faire d'une photo "pas top qualité" un fleuron de la résolution (dans la mesure du possible). Alexandre Poncet, expert ès effets spéciaux et visuels en tout genre, décortiqueur méticuleux de films devant l'éternel et "coup de foudre amical" de Phil Tippett (selon les dires de la barbe de ce dernier), c'est lui qui a hérité de la tâche délicate (les mauvais diront "ingrate") de chapeauter la confection de nos précieux hors-séries. François Cau, projectionniste alpin de son état, mais également podcasteur dis-cor-dien, ce bouffeur de films à l'appétit grotesque a été certifié (par nous-mêmes) "ambassadeur officiel des cinématographies indiennes" (il tient particulièrement au pluriel). Si vous êtes persuadés que "les actioners télougou, tamouls et malayam peuvent sauver le monde", prenez contact de toute urgence avec lui. Cédric Delelée, Costner-lover, particulièrement friand de franche camaraderie guerrière et de luttes épiques, il est aussi un béophile averti. Si vous ne savez toujours pas qui sont John Barry, Basil Poledouris, Jerry Goldsmith, John Williams et tant d'autres compositeurs, nous vous conseillons fortement de vous exiler loin de son terrain de jeu. Gilles Esposito, champion intercontinental de "poker face post-projection", pouvant dégainer un lapidaire "n'importe quoi !" au premier qui aura l'audace de ne pas partager son avis (positif) à propos d'une péloche a priori indéfendable. Son patronyme d'origine napolitaine n'est pas la seule raison de son obsession malsaine pour le bis italien. La très talentueuse Carla Isabel Ferreira, qui nous gratifie tous les mois de son incroyable maestria pour sortir tous nos numéros dans une enveloppe graphique claire, séduisante et moderne.