Une jeunesse bosnienne

<p><object width="425" height="350" data="http://www.dailymotion.com/swf/xoouzx_une-jeunesse-bosnienne-ba_creation" type="application/x-shockwave-flash"><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/xoouzx_une-jeunesse-bosnienne-ba_creation"> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/xoouzx_une-jeunesse-bosnienne-ba_creation"></object></p> <p> </p> <p>Depuis les accords de Dayton en 1995, qui ont mis fin à la guerre et divisé la B-H en trois territoires, le pays a été gouverné par des politiques nationalistes de manière quasi-continue. Dans les faits, les citoyens de Bosnie-Herzégovine se sont désintéressés du processus démocratique avec un taux d'abstention de 55% en 2008, de 56% en 2010, et des soupçons de fraudes électorales à chaque scrutin.</p> <p> </p> <p>Après les dernières élections, le gouvernement a mis plus de seize mois à se former, poussant d’autant plus les citoyens au fatalisme. Vjekoslav Bevand, le nouveau président du Conseil des Ministres, promet lui des améliorations rapides et un dépôt de la candidature du pays à l’Union Européenne pour juin 2012.</p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://www.inediz.fr/UJB_KKBB/photo_2.jpg" alt="" width="500" height="331"></p> <p> </p> <p> </p> <p>Les jeunes interrogés dans le webdocumentaire disent souvent vouloir quitter leur pays. Les Bosniens le font rarement. Nombre d’entre eux vivent chez leurs parents jusqu’à leur mariage, autant pour des raisons économiques qu’affectives. Des barrières plus complexes se dessinent au fil des rencontres : la génération précédente garde beaucoup de marques de la guerre et a du mal à se séparer de ses enfants.</p> <p> </p> <p>La vie des jeunes interviewés est faite de voyages. Pas tout à fait au sens où on l’entend, il ne s’agit pas de vacances. Ce sont des lieux que l’on quitte parce que l’on à plus le droit, l’autorisation d’être simplement là où l’on vit depuis toujours. Pour certains il est simple d’affirmer « je suis de telle ville en Bosnie », pour d’autres qui ont vécu plus longtemps en Suisse, au Kosovo ou en Allemagne, il s’agit de construire une identité multiple. A l’image de celle de l’Europe...</p> <p> </p> <p> </p> <p><strong>Portraits de deux jeunes qui témoignent dans le webdocumentaire </strong></p> <p> </p> <p><strong>Zoran, 23 ans, Brcko, district de Brcko, territoire de l’ONU.</strong></p> <p><strong><br></strong></p> <p><img src="http://www.inediz.fr/UJB_KKBB/photo_3.jpg" alt="" width="500" height="331"></p> <p> </p> <p><strong> </strong>Zoran est tatoueur, musicien, rebelle, et un peu philosophe. Durant la guerre, il a beaucoup voyagé. Sa mère, son frère et lui ont du quitter le pays plusieurs fois, il a ainsi vécu entre autres en Croatie et au Kosovo, des territoires tour à tour touchés par la guerre. Depuis quelques années Zoran anime des cours de danse hip hop. Il ne souhaite en aucun cas quitter le pays et s’insurge contre les politiciens qui bafouent le travail des ONG, dépensent tant d’argent pour des monuments aux morts et si peu pour l’innovation d’une ville, bien vivante elle.</p> <p> </p> <p><strong>Sana, 19 ans, Tuzla, Fédération de Bosnie-Herzégovine.</strong></p> <p><strong><br></strong></p> <p><strong><img src="http://www.inediz.fr/UJB_KKBB/photo_4.jpg" alt="" width="500" height="333"></strong></p> <p> </p> <p>Sana est née en 1992, en pleine guerre. Etudiante brillante en langue française, elle raconte que sa mère a accouché durant des bombardements. Fille d’une famille bosniaque, elle rêve de destinations étrangères, d’amours occidentaux, de chanteuses américaines, mais ne s’imagine pas ailleurs qu’en Bosnie-Herzégovine dans sa vie d’adulte. Jeune citoyenne, elle a déjà voté lors de précédentes élections et dénonce une corruption généralisée.</p><h2>Qui suis-je ?</h2><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';">&nbsp;</span><strong>Laura Tangre</strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; line-height: 115%; font-family: 'Times New Roman','serif';">&nbsp;<img src="http://www.inediz.fr/UJB_KKBB/lauratangre.jpg" alt="" width="171" height="171" /></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">Photographe lyonnaise de 26 ans, je m&rsquo;int&eacute;resse &agrave; la Bosnie-Herz&eacute;govine depuis un voyage l&agrave;-bas, il y a quelques ann&eacute;es.<span>&nbsp;</span>Les probl&eacute;matiques du pays m&rsquo;ont touch&eacute; et j&rsquo;ai d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;y engager un travail documentaire. Free Lance depuis 3 ans, je m&rsquo;int&eacute;resse plus particuli&egrave;rement aux sujets sur la religion ou la soci&eacute;t&eacute;. Je privil&eacute;gie le reportage mais r&eacute;alise aussi des portraits. J&rsquo;ai termin&eacute; r&eacute;cemment un travail d&rsquo;un an sur la gare de Perrache, deuxi&egrave;me gare lyonnaise, con&ccedil;ue comme un p&ocirc;le d&rsquo;&eacute;changes et proposant plusieurs services habituellement inexistants dans les gares : &eacute;cole d&rsquo;art, garderie, centre social, parc de loisirs... Cette s&eacute;rie, intitul&eacute;e &laquo;Le peuple de Perrache&raquo;, a &eacute;t&eacute; expos&eacute;e r&eacute;cemment &agrave; Lyon. Je suis d&rsquo;autre part coordinatrice du &laquo;Lyon Bondy Blog&raquo;, m&eacute;dia jeune des quartiers populaires et j&rsquo;ai particip&eacute; &agrave; la mise en place du &laquo;Tunisie Bondy Blog&raquo;.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Inediz Multimedia</strong> accompagne l&rsquo;&eacute;criture et la post-production du webdocumentaire &laquo;&nbsp;Une jeunesse bosnienne&nbsp;&raquo; depuis fin 2011.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Les contreparties<br /></strong><br />Vous d&eacute;couvrirez ci-dessous la pr&eacute;sentation de nos partenaires sans qui cette collecte ne serait pas possible&nbsp;!</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Atelier photographique Ooblik&nbsp;</strong>: Ooblik est un atelier d'impression photographique cr&eacute;&eacute; en 2008 dans la r&eacute;gion lyonnaise. Ooblik est une petite structure revendiqu&eacute;e artisanale, sp&eacute;cialis&eacute;e&nbsp;en tirages photo grand format, tirages d'exposition et tirages sur-mesure.&nbsp;Passionn&eacute;s de photographie, le conseil et la rencontre avec les photographes amateurs ou professionnels font partie int&eacute;grante du service Ooblik.&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Arhai&nbsp;</strong>: Le duo &eacute;lectro, compos&eacute; de Jovana Backovic et Adrian Lever, s&rsquo;inspire des sonorit&eacute;s des Balkans.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Les &eacute;ditions Rackham&nbsp;</strong>: Editeur de bandes dessin&eacute;es et livres illustr&eacute;s depuis 1989 (et encore bien vivant). Dix ans apr&egrave;s sa premi&egrave;re publication en France, Rackham &eacute;dite une version anniversaire de l&rsquo;album &laquo;&nbsp;Gorazde&nbsp;&raquo; de Joe Sacco. Cet ouvrage fondateur de la bande dessin&eacute;e-reportage, consacr&eacute; &agrave; la guerre de Bosnie, a re&ccedil;u l&rsquo;Award du Beau livre de l'ann&eacute;e 2011.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify;"><strong>Balsika&nbsp;</strong>: Projet musical et culturel, l&rsquo;orchestre Balsika est n&eacute; de la rencontre de jeunes musiciens Alsaciens et Bosniens.</p>