"Machine & Machine", cabaret furieux!

<p> <em><strong>"Tu as commencé à vivre quand, toi?"</strong></em></p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="http://www.youtube.com/embed/NmeoTHEPK3g?wmode=opaque&amp;fs=1&amp;feature=oembed" width="540"></iframe> <p>  </p> <p> Pour sa deuxième création originale après <strong>"Molière sur le divan" </strong>(joué au Lucernaire – juillet/aout 2011), la <strong>Compagnie Malomains </strong>s’est lancée dans l’aventure de l’écriture collective et vous présente:</p> <p>  </p> <p> <img alt="Aff261112_copie" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3974/aff261112_copie.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>"Machine &amp; Machine", </strong>création collective, est le fruit d'un travail très contemporain, créé communément par trois jeunes femmes: une comédienne, une vidéaste et une scénographe/comédienne. Cette écriture jeune, dynamique alternant réalisme et absurde, poésie et furie, raconte l'histoire de deux jeunes femmes qui vont tenter de comprendre les caractéristiques de leur génération hédoniste mais sombre. Nous n'avons toujours connu que la liberté, pas le manque, pas la faim. Nous, des filles occidentales de 25ans, ayant accès à tout, n'ayant besoin de rien que de rêver encore. Mais à quoi?</p> <p> Plusieurs sujets sont abordés avec humour : l'enfance, les genres, le travail, la solitude, la séduction, la politique, la révolte et bien sûr l'amour...</p> <p>  </p> <p> <img alt="Barbies" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3960/barbies.jpg"></p> <p>  </p> <p> Un univers expressif et déjanté ou des "machines parlantes" mettent en évidence l’image de la féminité actuellement façonnée par la société : « Sex- machine » contre « Vierge-machine », « Wonder-machine » et « machine à rêver »… « Machine » est le support dépersonnalisé de la femme-type d'aujourd'hui, la femme 2.0. Celle qui n'a plus de modèle et qui s'invente chaque jour pour mieux se construire et se déconstruire!</p> <p>  </p> <p> Essayant tantot de coller aux conventions communes et tantot se moquant des fantasmes qu’elle incarne, elle joue avec les codes de l’ éducation, des nouvelles technologies, de la politique mais aussi du star-système, en somme de la société de consommation…</p> <p>  </p> <p> <img alt="Psych_" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3962/PSyCh_.jpg"></p> <p> Mais que se passe-t-il quand la Machine s'EMBALLE ? Et quand elle DECONNE?</p> <p> C’est là que se pose la question de la transgression des moeurs, des genres, de l’identité… Un pétage de plomb jouissif et communicatif qui fait sauter les derniers verrous du système.</p> <p>  </p> <p> La scénographie, conçue à partir de matériaux d'emballage, trace les contours et les espaces dans lesquels elles évoluent.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Pepouprofil" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3963/pepouprofil.jpg"></p> <p> C'est une pièce de théâtre sur des filles à la frontière entre le monde de l'enfance et l'âge adulte : un questionnement sur la croissance de la féminité, sur les règles et les codes qui les conditionnent toujours malgré la volonté d’équité. Ceux qu'ils faut combattre sans cesse pour avancer.</p> <p> <em><strong>« Un cheminement vers un principe de réalité qui rappelle que la seule chose qui compte, c'est la vie sur la mort, l'envie et d'être à soi, en soi, vers les autres »</strong></em> (Judith Butler). Ce sont là les fondements pour la construction identitaire de la femme, et par ce biais, de l’homme aussi, essentiellement en tant qu'êtres humains.</p> <p>   Les femmes s'y reconnaissent: elles, leurs filles ou leurs petites-filles...Les hommes, satisfaits, les reconnaissent  aussi mais y voient  surtout un mode d'emploi  utile pour observer leurs envies, leurs doutes, les humeurs, les espoirs. Pourtant, le jeu se défend d'être ni lyrique ni plaintif.</p> <p> Un vent de fraicheur se dégage de cette fable sans victime et sans coupable: SANS MORALE.</p> <p>  <img alt="Fight" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3961/FiGHT.jpg"></p> <p>  </p> <p> La narration est séquencée, comme les jeux d'enfants passant d'un monde à l'autre.</p> <p> Comme, peut-être, la vision d'une videaste (Laure Crubilé, la metteure en scène), artiste décalée, qui fait éclater les scènes les unes après les autres comme des bulles de savon.</p> <p>  </p> <p> Deux comédiennes prêteront corps à cette performence théâtrale à deux voix où jeu, danse et chant se mêlent...</p> <p>  </p> <p> <img alt="Nonsens" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/3964/nonsens.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>"MACHINE &amp; MACHINE"</strong> <em><strong>, cabaret furieux</strong></em></p> <p>  </p> <p> <strong><u>AU THEO THEATRE</u></strong>, 20 rue Théodore Deck, Paris 15eme</p> <p> <strong><u>Du 17 janvier au 1er mars 2013</u>, tous les jeudis et  vendredis à 20h30.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Ecriture collective: Claire Chérel, Laure Crublié, Mathilde Rio</strong></p> <p> <strong>Mise en scène &amp; vidéos: Laure Crubilé</strong></p> <p> <strong>Scénographie: Claire Chérel</strong></p> <p> <strong>Création sonore: Franck Weber</strong></p> <p> <strong>Création Lumière: Grégoire Richard</strong></p> <p>  </p> <p>  </p>