CANT'IN CELLI à MOITA, l'album

<p>Dans la foulée, on voulait aussi remercier tous ceux qui ont participé à l'aventure....</p><p><img alt="Equipe_cd_moita_-1513783557" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/474767/Equipe_CD_Moita_-1513783557.png"></p>

<p>Les amis, l’achèvement de notre enregistrement du « Cant’in Celli » a pris un peu de retard. Il nous reste un titre à saisir, celui de notre ami précieux Jean Claude ACQUAVIVA, et nous prévoyons que la captation s’achèvera donc sur Marseille en Février 2018, dans une acoustique proche de celle de l’église de Campi.</p><p>A ce sujet, l’aventure est jusque - là magnifique : l’élan exceptionnel que nous avons connu cet été avec l’adhésion immédiate de chacun des participants, a apporté un supplément d’âme à notre témoignage. Etait-il nécessaire ? Etait-il surprenant ? Sans doute que non, c’est le coeur de nos Rencontres…</p><p>Cet enregistrement aura été remarquable au plan de la communion artistique, et l’émotion aura été le maître mot de bout en bout.  A la genèse du projet, nous voulions que la saisie phonographique se déroule dans des conditions optimums de réalité, raison pour laquelle la captation voix par voix était absolument proscrite. Nous voulions tout au même moment, la qualité (la magie de l’instant) et la condition (la perfection technique). Le « live » s’imposait donc en évidence, même si l’enregistrement public nous apparaissait malheureusement impossible.</p><p>En nous faisant l’honneur d’accepter le challenge, Lyrinx mis son expérience unique au service de la cause, à un point que pour le coup nous n’imaginions d’ailleurs pas. De fait, l’acoustique de l’église de Campi ayant été retravaillée, le choix exceptionnel de micros exceptionnels fût appliqué sur chaque titre. La précision de l’électronique et des dosages de René GAMBINI prit tout son sens, et l’extraordinaire alchimie de l’association de Florence GAMBINI (oreille de Lyrinx) avec Jean Michel GIANNELLI (arrangeur du Cant’in Celli) permit de façonner en profondeur chaque instant.</p><p>Les voix, les textes, les esthétiques très différentes de nos compères chanteurs nous amenèrent donc à effectuer des réglages uniques sur chacun des titres de l’album. Des réglages de positionnement des différents micros évidemment, mais également un équilibrage de l’ensemble des violoncelles sur le moment. Ainsi, la balance des niveaux sonores fût-elle confiée non pas « à l’électronique» mais « à l’archet ». Jusque là, rien de bien révolutionnaire sur un bel enregistrement d’instrumentistes « classiques », mais, bien plus rare par contre, la balance des graves et des aigus fût quant à elle gérée par l’équilibrage de l’effectif des violoncelles (nous affectâmes sur chaque chant plus ou moins d’instruments sur telle ou telle partie). </p><p>La clef de tout cela tient sans doute aussi à la magie de cet ensemble de violoncelles d’un niveau exceptionnel, car c’est elle qui aura permis cette démarche élevée : l’engagement total de chacun a en effet autorisé tous les tâtonnements. Les meilleures prises se trouvent quasiment à chaque fois en fin de séances, au moment où la trotteuse commence à mettre la pression au moment où tout le monde est fatigué, au moment où il est déraisonnable d’en faire « encore une » alors que « les dernières » étaient bien !</p><p>Les amis, vous excuserez donc ce retard car il trouve son sens dans la sincérité de notre démarche. Ce disque est vraiment à l’image de nos rencontres : improbable !</p><p>Il participera à fixer dans nos cœurs ce que notre « bon dernier compère » dit souvent : « c’est dans l’éphémère partagé que se trouvent les étendues éternellement heureuses».             </p><p>La musique, notre Corse, l’amitié sont bien au rendez vous. A très vite… </p>