Culs-de-poule, le magazine des bonnes femmes et de la bonne bouffe

Culs-de-poule lance son magazine papier ! Un semestriel de 196 pages autour d'un métier de bouche. Culs-de-poule est le premier média qui valorise les femmes des métiers de bouche : les boulangères, les cuisinières, les vigneronnes... Sur Instagram ou dans sa newsletter bimensuelle, l'objectif est le même : raconter le parcours, la passion, les savoir-faire et les produits de bonnes femmes. Pourquoi ? Pour leur donner de la visibilité et offrir de nouveaux modèles de réussite féminins afin d'inspirer les amatrices et amateurs et de motiver celles et ceux qui souhaiteraient se lancer dans ces professions. Dans quelques semaines, Culs-de-poule prendra une nouvelle forme : celle d'un magazine papier de 196 pages ! Maquette non contractuelle C'est lors de mon CAP cuisine, entourée de filles, que j'ai réalisé deux choses : 1) les femmes sont bien présentes dans les métiers de bouche. 2) elles sont bien moins visibles que les hommes dans les médias. Vous êtes sceptiques ? Citez 10 cheffes cuisinières en moins de 30 secondes sans faire surchauffer vos méninges… Voilà comment l'idée a germé. Une touche de provoc', une pincée de passion, une rasade de motivation. Culs-de-poule naît sur les réseaux sociaux à la fin 2019. L'année suivante, une newsletter bimensuelle est créée. Cette année, j'avais une nouvelle envie. Celle de rendre Culs-de-poule palpable et de l'ancrer dans une nouvelle temporalité. Objectif : vous présenter tous les 6 mois un métier à travers des femmes passionnées qui l'exercent. Une manière de prendre le temps de faire le tour d'une profession, pour vous montrer les différentes façons de s'y former, de l'exercer et de l'aimer. Pour ce premier numéro, j'ai eu envie de faire découvrir une corporation capable de toutes et tous nous allécher. Et comme je n'étais pas pressée, les idées ont fleuri. Je les ai affinées. Voici celle retenue, servie sur un plateau : le métier de fromagère. Photographie de : Camille Pouget / Marie Suchodolski / Brieuc Segalen / Kathleen Junion Sommaire non définitif Au fil des 196 pages du magazine, vous trouverez les réponses à toutes vos questions et à celles que vous pourrez un jour vous poser : Comment devient-on fromagère ? Quelle est la différence entre une crémière-fromagère et une fromagère ? Comment découpe-t-on les fromages ? Est-ce possible de faire du fromage chez soi ? (Spoiler : oui. Mais…) Pour y répondre, le magazine a été saucissonné en 4 rubriques, que vous retrouverez d'un numéro à l'autre : Ce découpage a été appliqué au métier de fromagère et dans chacune des parties, l'équipe de Culs-de-poule vous emmène à la découverte d'un monde professionnel en infographies, interviews, portraits, débats, reportages… De quoi vous plonger tout•e entier•e dans le quotidien de ces bonnes femmes à la passion débordante. Que vous soyez une personne complètement novice, grande amatrice ou qualifiée, vous serez embarqué•e dans une vision juste et réaliste du quotidien de ces professionnelles. Vous découvrirez qui sont les fromagères stars sur les réseaux sociaux, vous apprivoiserez les termes fromagers grâce à l'abécédaire, suivrez trois reconverties fromagères, d'autres vous parleront de la difficulté du métier, vous visiterez les caves d'une abbaye où des sœurs affinent du fromage… Le choix des contributeur•ices, des sujets, de l'imprimeur, du prix… Culs-de-poule a été pensé de façon globale. Moi, c'est Alvina Ledru-Johansson. Je vendrais mon frère (déso) pour du saint-nectaire. Je suis une journaliste à la faim aussi grosse que ma curiosité. Et féministe. Après trop de ras-le-bol, j'ai voulu mettre mon désir d'égalité au profit du milieu qui me passionne : la restauration. J'ai donc fondé Culs-de-poule pour donner un coup de pied dans la fourmilière et je suis devenue la rédactrice en cheffe de ce nouveau média. Comme c'est bien plus sympa de casser la croûte à plusieurs - et ça tombe bien, ça fonctionne avec le fromage - d'autres amateur•ices de frometons ont plongé avec moi dans cette folle aventure. Au total, c'est le talent de plus de 40 individu•es qui donne l'âme et qui fait la force de ce magazine. Parmi elles : Emile Dévoit-Proust. Il rêve parfois de beaufort et de raclette suisse. Nous nous sommes rencontrés au sein du groupe My Little Paris où il était directeur artistique senior. Nous sommes rapidement devenus amis. Je ne voyais que son talent pour donner des formes et des couleurs à mon média. L'identité numérique c'est lui. Le magazine, ça ne pouvait être que lui. Mathilde Dubois, vénère l'ossau-iraty et le saint-nectaire. Directrice artistique et graphiste freelance, c'est sa casquette de maquettiste que j'ai découvert chez un client que nous avions en commun. J'ai adoré sa capacité à valoriser un message sur un support papier. Pour Culs-de-poule elle réalise le travail d'orfèvre de mise en page et de valorisation des contenus des contributeur•ices. Flora Clodic-Tanguy ne fait pas de choix, elle prend le plateau ! Ses compétences m'ont été soufflées par une porteuse de projet dont la campagne s'est envolée. Pendant des semaines, cette stratège de campagne m'a accompagnée, conseillée, cadrée pour amplifier celle de Culs-de-poule. Toutes celles qu'elle a suivies (La Déferlante, Grain, Yggdrasil…) ont explosé les compteurs, alors pourquoi pas celle-ci ?! Flora Battesti zieute et gobe le sainte-maure-de-touraine. Cette ancienne journaliste et actuelle vidéaste filme ce qui émeut : les mariages. Et surtout, la nourriture ! Gourmande et passionnée par ce qui se mange, elle était la personne idéale pour présenter en vidéo ce projet. Les contributeur•ices : d'abord des ami•es, des connaissances, puis des inconnu•es et des personnes dont j'admire le travail. Plus de 40 journalistes, photographes et illustrateur•ices ont participé à ce numéro. Elles et ils m'ont fait confiance et ont accepté le défi risqué de lancer un nouveau magazine papier en 2022. Retrouvez leurs noms à la suite de la présentation du projet.