Filature des Laines du Valgaudemar

Aujourd’hui la collecte dépasse les 150% de l’objectif initial Quel honneur vous nous faites en étant à nos côtés dans cette aventure ! Du coup, Kisskiss Bankbank nous offre la possibilité de prolonger jusqu’au 30 décembre prochain. Alors continuez à partager notre financement participatif autour de vous !!!! Mais savez-vous que vos dons, en sauvegardant notre patrimoine industriel, participent à préserver la filière laine française, et offrent ainsi la possibilité à des éleveurs partout en France de valoriser leurs laines ? En reprenant la filature située à Saint Firmin, j’ai plongé dans le monde passionnant de la laine et de ses usages. J’ai découvert les femmes et les hommes, héritiers de longs savoir-faire, qui œuvrent à chaque étape de cette filière, et portent avec fierté des projets partout dans l’hexagone. Nos machines, dont les plus anciennes datent des années 1920, nous permettent aujourd’hui de produire les fils français que vous pouvez retrouver sur notre site et dans notre boutique d’usine. Mais elles nous offrent également la possibilité de travailler à façon pour des éleveurs ou des passeurs de laine, qui partout en France valorisent les élevages des races locales. Je voulais vous présenter quelques-uns de ces passionnés, qui aujourd’hui redonnent ses lettres de noblesse à la laine française, et nous confient leurs précieuses toisons. En nous aidant, grâce à vos dons, à préserver nos magnifiques cardes, vous participez à cet élan. Suivez moi des Hautes Alpes en Bretagne, du Massif des Maures au Perche…. Bonne balade lainière ! Marie-Laure Laurent Flouka, Mérinos des Hautes Alpes C'est une histoire de famille, de transmission illustrée par quelques photos et le récit de souvenirs de veillées au coin du feu, des grands-mères qui tricotaient pendant que les autres racontaient des histoires en rempaillant les chaises, autour d'une gnôle. La passion de l'élevage relie les 6 générations qui ont chacune laissé leur empreinte depuis 1817 à Maubourg, berceau de la famille ARNAUD. Au début du siècle dernier Edouard, le grand-père transmet l'exploitation à Hubert qui la modernise. Son fils Sébastien, aujourd'hui à sa tête est éleveur de femelles de renouvellement de race mérinos , qu'il vend à la ferme. Il veille à son développement par la diversification. Attentif à ses bêtes et en accord avec ses convictions, il décide de valoriser la toison de ses moutons mérinos. Épaulé de sa sœur Séverine, en charge du développement et de la fabrication, la production de laine mérinos à tricoter a débuté en avril 2017, à la ferme Flouka. Cette laine est tondue sur place, lavée sans produits chimiques et filée en France, véritable de gage de qualité. Suivez les sur : www.flouka.fr Bouclelaine, les laines de Bretagne Bouclelaine c’est du fil à tricoter créé entre mère et filles, basé à Landerneau en Finistère. Nous nous rendons dans de jolies bergeries chaque année afin de récolter de belles toisons lors de la tonte des troupeaux. Sur place nous pouvons sélectionner les fibres de la meilleure qualité. Dans un second temps, nous valorisons ces toisons françaises et notamment bretonnes, dans des ateliers à échelle humaine, en Bretagne, Haute-Loire, Ariège et en Creuse. La production de tout ce que vous trouverez chez nous est d’origine locale, française au possible, puis est transformé en France et en Espagne. Aussi, afin de vous offrir de belles idées de réalisations, nous travaillons tout au long de l’année avec des créatrices, pour mettre au point des kits. Notre démarche participe à l’effort grandissant en France de valorisation des toisons locales. Ce mouvement est notamment fédéré par l’association A.T.E.L.I.E.R. laines d’Europe. Retrouvez les fils bretons de Bouclelaine sur : www.bouclelaine.fr La ferme du Lambert, au cœur du Massif des Maures Situé à une dizaine de kilomètres du village de Collobrières. Notre ferme se trouve sur un site emblématique du massif des Maures : le plateau Lambert. En plein coeur de la forêt, ce plateau abrite notre activité agricole et artisanale, mais également les plus hauts menhirs du var, la souche de châtaignier chère à Madame de Sévigné ou encore, les célèbres tortues d’Hermann. L’élevage a été installé en 1998 suite aux feux de forêts des années 1990. Les brebis arpentent le massif et débroussaillent des zones stratégiques appelées « pare-feux ». Cette mission sous-entend une conduite pastorale du troupeau. Le pastoralisme est une pratique qui favorise le pâturage pour nourrir le troupeau à l’aide des ressources naturellement présentes ( glands, châtaignes). Concrètement il s’agit de garder les moutons tous les jours, en gérant les ressources du territoire. Notre projet a pour point de départ le désir de valoriser les ressources présentes sur notre territoire. Notre élevage de mourerous est élevé selon des pratiques sylvo-pastorales. Comme de nombreux autres éleveurs ou personnes proches de l’élevage, voir la laine comme une charge et non une ressource nous paraissait aberrant. Ce constat nous a poussé à nous lancer et découvrir les savoir-faire artisanaux qui découlent du travail de la laine tels que le cardage, filage, tissage, feutrage, teinture. Cet apprentissage nous permet de bien connaître notre matière et de vous proposer des petites collections d’objets 100% artisanaux et des ateliers découverte. Découvrez leur élevage et leurs projets sur : www.ferme-du-lambert.fr La ferme de l’Aritoire, chèvre Angora du Perche Une histoire de famille, ancrée dans un territoire historique, le Perche. Comme cette ancienne province, l’exploitation agricole porte son blason, illustré par le lierre, origine de notre patronyme, son animal emblématique et de ses ateliers de productions. L’Aritoire, ce lieu-dit avec tant d’histoire a donné son nom à cette ferme séculaire. Rendons hommage à ce paysage où s’est installé la première bâtisse il y a 300 ans, sur une terre cédée en héritage au bord d’un ruisseau que l’on traversait à gué ou par le petit pont de pierre pour mener les animaux paître… Récit d’une autre époque, utopie de mes origines paysannes peut-être, mais c’est le chemin qui me porte. C’est avec fierté que je perpétue cette transmission familiale, «Comme le lierre, je m’attache et je persévère» Malvina Découvrez l’élevage sur : www.fermedelaritoire.com

Nous sommes extrêmement touchés par vos soutiens. Cette somme couvre l'achat du tapis de la chargeuse d'une de nos cardes, qui manque de se déchirer à chaque utilisation. Il existe encore des entreprises qui fabriquent à la demande certaines pièces de nos cardes, car les machines modernes utilisent les mêmes techniques pour le traitement de la laine. Mais chez nous pas d'électronique, et pas de plastique ! Nous choisissons les finitions les plus proches de nos machines. Pour ces tabliers munis de lattes en bois, nous banissons les propositions de lattes en résine. Notre but étant de produire, mais également de préserver le patrimoine industriel de notre filature, et un jour d'obtenir le label Entreprises du Patrimoine Vivant. Et vous êtes pleinement les acteurs de cette mission. Merci pour votre implication. 🧶🇨🇵