Kometa, la nouvelle revue qui se tourne vers l'Est pour comprendre le monde

La campagne est terminée ! Pour vous abonner et lire Kometa en ligne, rendez-vous sur kometarevue.com Cette campagne de financement participatif a été incroyable à vivre, et nous en sommes extrêmement fiers. Merci à vous ! Kometa est la nouvelle revue de journalisme littéraire, de récits photographiques et de débats d’idées qui croise les grands auteurs et autrices de l’Est et de l’Ouest. Ils vont raconter notre histoire et graver la mémoire d’une époque agitée. Dans l’Antiquité, une comète traversant le ciel était annonciatrice d’un événement. Kometa signifie « comète » en ukrainien, en russe, en polonais et dans des dizaines d’autres langues à travers la planète. Ce mot raconte l’inattendu, ce qui bouge, ce qui change. Née après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Kometa commence sa trajectoire éditoriale en se tournant vers l’Est. Tous les trois mois dans une belle revue sans publicité de 208 pages imprimée en France, chaque semaine dans sa newsletter et sur son site internet, Kometa propose des récits littéraires, des photos d’auteurs, des débats d'idées, des échanges épistolaires et des cartes pour saisir ce monde d’une incroyable complexité. Pourquoi lire Kometa ? Prendre la mesure des événements Le jour de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022 restera dans l’histoire une date aussi importante que la chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 ou les attentats du 11 septembre 2001. Impérialisme, rébellions, fractures mondiales, crise de l’énergie ou des céréales : les répercussions géopolitiques sont incalculables, notre quotidien s’en trouve bouleversé. Il y a soudain tant à comprendre. Prendre du recul L’actualité en continu déborde de chiffres dramatiques : le nombre de morts, le nombre de bombes, le nombre de réfugiés. Avec des récits incarnés, des cartes, des photographies, des grands entretiens, des tribunes de chercheuses et de chercheurs, Kometa prend le temps de l’observation et de l’écriture pour donner du sens à ce monde qui ne sera plus jamais comme avant. Prendre le large On ironise parfois sur ces Américains qui ne savent pas placer Paris ou Bruxelles sur une carte. Savions-nous situer Marioupol ou Kherson avant que ces villes ne fassent la Une des journaux ? S’ouvre alors l’inconnu, de Venise à Vladivostok, de Téhéran à Tallinn, de Kyiv à Bichkek, des terres de littérature et de résistance. Kometa révèle des villes, des voix, des images, des courages, des silences, et croise les regards pour raconter notre histoire. Il y a tant à découvrir. Soutenir des autrices et des auteurs Kometa publie des auteurs que vous connaissez sûrement, comme Emmanuel Carrère ou Milan Kundera, mais aussi des dizaines d’autres, parfois menacés ou en exil, dont on accompagne le travail d’écriture sur la durée. Les premières signatures Retrouvez dans les prochains numéros de Kometa : Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski, François-Henri Désérable, Delphine Minoui, Achille Mbembé, Iegor Gran, Salomé Kiner, Blandine Rinkel, Mathieu Palain, Kamel Daoud, la Syrienne Hala Mohammad, les Ukrainiens Andreï Kourkov, Serhiy Jadan, Luba Yakymtchouk, des grands noms de la photographie. Précommander Kometa c'est : Découvrir en avant-première 208 pages de reportages littéraires, photographie d’auteur, cartes, reportages, enquêtes et grands entretiens ; Démarrer une collection conçue pour décrypter le monde ; Lire des récits inédits en texte et en images ; Financer une revue indépendante et sans publicité, imprimée en France, qui soutient des auteurs en exil ou qui résistent de l’intérieur ; Bénéficier de tarifs de lancement et de contreparties exclusives. L'équipe fondatrice de Kometa Une équipe basée entre Marseille, Paris, Genève et Florence. Léna Mauger est journaliste, directrice de collection aux éditions Stock. Elle a été rédactrice en chef de la revue XXI, un trimestriel de grand reportage, et de 6Mois, un semestriel de photojournalisme. Elle a publié Les évaporés du Japon (Éditions Les Arènes), en cours d’adaptation au cinéma. Installée à Marseille, elle est la rédactrice en chef de Kometa. Perrine Daubas est spécialisée dans le développement des médias et des ONG. Elle a été directrice du développement et de la communication de Reporters sans frontières, directrice exécutive de la revue La Déferlante. Elle est également autrice de deux livres sur la philanthropie. Elle est directrice générale de Kometa. Serge Michel est journaliste et rédacteur en chef du média suisse Heidi.news. Prix Albert Londres en 2001 pour son travail en Iran, il a créé le Bondy Blog en 2005 et a été directeur adjoint du Monde. Avec Paolo Woods, il a écrit La Chinafrique (Grasset, 2008) et Marche sur mes yeux, portrait de l’Iran aujourd’hui (Grasset, 2010). Il est le directeur de la publication de Kometa. Paolo Woods, photographe et réalisateur, est basé en Italie. Ses projets de long terme mêlent la photo aux mots. Fondateur du collectif Riverboom, directeur artistique du festival Cortona the Move, il est l’auteur de huit livres et son travail a été publié dans la presse internationale, du Guardian à National Geographic. Il est le directeur photo de Kometa. Grégory Rozières est journaliste. Basé à Paris, il pilote des projets d'innovation éditoriale au Temps à Genève. Il a été rédacteur en chef adjoint de Heidi.news et a travaillé 10 ans au HuffPost où il était responsable des rubriques Sciences, Environnement et Nouveaux formats. Il est directeur du développement numérique de Kometa. Le comité consultatif Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, Flore de Borde, journaliste, Emmanuel Carrère, écrivain, Anna Colin Lebedev, chercheuse, Anastasia Forquenot De La Fortelle, chercheuse, Iegor Gran, écrivain, Cédric Gras, géographe et écrivain, Pierre Haski, journaliste, Nathalie Herschdorfer, commissaire d’exposition et historienne de l’art, Andreï Kourkov écrivain ukrainien, Jarosław Kuisz chercheur polonais, Sofia Surgutchova, agente d’artistes russo-ukrainienne. L'impérialisme, au cœur du premier numéro L’impérialisme est de retour. Avait-il jamais disparu ? En envahissant l’Ukraine, Vladimir Poutine applique la forme d’exercice du pouvoir la plus commune dans l’Histoire. Nationalisme, colonialisme, totalitarisme, la Sainte Trinité nourrit des rêves d’expansion. Dans ce premier numéro, à travers des récits inédits, de la photo, des entretiens et des cartes, Kometa voyage au cœur de cet impérialisme qui inverse la réalité en prétendant mener contre l’Occident une guerre de libération. DES RÉCITS LITTÉRAIRES Un roman géorgien — Emmanuel Carrère DES RUBRIQUES POUR DÉCOUVRIR ET COMPRENDRE DES SÉRIES Comme les romans-feuilletons de la presse d’autrefois, certaines histoires sont racontées en épisodes. DES ECHANGES EPISTOLAIRES Les pages « Je vous écris de » racontent de l’intérieur des vies quotidiennes à Odessa, Bichkek, Moscou, Erevan, Tbilissi ou Téhéran. Ces textes se prolongent à travers des échanges épistolaires sur notre site www.kometarevue.com. DES ENTRETIENS Le philosophe africain Achille Mbembe, théoricien du postcolonialisme, explique pourquoi la majorité des habitants de notre planète restent indifférents au conflit ukrainien et à ses visées impérialistes. La culture russe est-elle impérialiste ? Dans notre rubrique perspective, trois intellectuels, l’une kazakhe, l’autre russe et le troisième, français, débattent. En croisant les idées, Kometa bouscule nos a priori. DE LA PHOTOGRAPHIE « Moscou ressemble aujourd’hui à une scène de crime où l’on ne voit pas le crime lui-même, mais où l’on sait qu’il se produit. » Alexander Gronsky, photographe estonien installé en Russie. Kometa croise les regards et les approches photographiques, et met en avant le travail d’autrices et d’auteurs qui racontent leur pays de l’intérieur. ET DES SURPRISES Un vieil homme russe nous raconte sa vie en prison et les raisons de son arrestation, Michka Assayas se souvient d’une conversation avec le bassiste d’un groupe de métal ukrainien, François-Henri Désérable plonge en Iran avec la star du journalisme polonais Ryszard Kapuściński. Et puis, peu avant sa disparition, Milan Kundera nous a autorisés à reproduire un de ses textes anciens, mais prémonitoire. LES CONTREPARTIES S’abonner à Kometa, c'est contribuer à la naissance d’un projet éditorial ambitieux. Dès 20 euros, le premier numéro de Kometa arrivera chez vous à sa sortie des rotatives ! Que vous soyez en France ou en Suisse, les frais de port sont offerts. Et si vous souhaitez donner un vrai coup de pouce à notre équipe, ce sont les abonnements d’un ou deux ans qu’il faut privilégier. Ils nous permettent de compter sur vous dans le temps et de commander des reportages au long cours, de recruter : bref, de nous organiser ! Pour vous remercier d’être parmi nos premiers lecteurs, nous vous offrons un tarif de lancement, la possibilité de recevoir la revue en avant-première et des bonus aux abonnements. une carte postale reprenant une image du grand photographe russe dissident, Alexander Gronsky, photo tirée de ses pérégrinations quotidiennes dans Moscou et épuisée en galerie une affiche format 40x60cm reprenant cette même image l’incontournable sac en toile siglé Kometa au recto, et arborant notre jeu de mot préféré en conférence de rédaction : L’Est is more, et dont vous pourrez choisir le coloris l’accès à notre site web pendant 3 mois et enfin, votre nom figurera dans les pages de la revue Kometa #2 !