La Petite Robe Rouge

D’après Le Petit Chaperon rouge, un récit raconté et chanté par Aimée de la Salle (voix et récit) et Cécile Veyrat (voix et accordéon). Mise en scène de Khalida Azaom.

• L’origine du projet

Tout a commencé par une rencontre dans une librairie au rayon jeunesse et ont suivi des partages de concerts autour de la chanson française.
Aimée a demandé à Cécile un jour de l’accompagner à la voix puis à l’accordéon dans des spectacles pour enfants qu’elle tournait déjà, comme Enfantines ou Mizou, le petit chat noir.
Leur complicité s’est développée et elles ont désiré construire un nouveau répertoire ensemble.
Voilà comment est née La Petite Robe Rouge.

• Synopsis

Un rite de passage ou un jeu d’apprentissage des dangers du dehors pour bien grandir.
«C’est l’histoire d’une petite fille toujours joyeuse. Elle vit chez ses parents dans un petit village tout près d’une forêt. Sa grand-mère, qu’elle adore, vit de l’autre côté au delà de la rivière, après le pont et après le pré vert. Vous la connaissez cette petite fille, elle est votre sœur, votre amie ; on ne peut pas la manquer avec cette si jolie petite robe rouge.»
Les motifs de l’histoire sont empruntés aux frères Grimm et aux versions de Bruno de La Salle.
Le texte est adapté et écrit par Aimée de La Salle et les musiques retranscrites par Cécile Veyrat.

• Note d’intention

Partons d’un conte traditionnel avec des musiques du répertoire classique.
Un choix simple mais qui et quoi ?
Un conte de fée avec des airs connus ?
Et pourquoi pas « Le petit chaperon rouge » ?
Et pourquoi pas des partitions du répertoire français ?

Cécile a fait des études de piano classique au Conservatoire et Aimée a baigné dans la tradition orale. Chacune et ensemble, elles ont ré-écrit et retranscrit une histoire connue de tous avec des airs de partitions de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle, connus également de nos oreilles.

Le petit chaperon rouge est une histoire qui parle du rite du passage de l’âge enfantin à l’âge adulte. La mère envoie sa petite fille chez la grand-mère. Elle traverse la rivière grâce aux lavandières, comme un saut sur une autre rive de la vie. Cette petite fille, avec son courage et l’aide qu’elle sait demander, réussit à rester vivante et à grandir.

Les airs choisis sont tirés de Ma mère L’Oye de Maurice Ravel pour le thème de la petite fille (Laideronette, Impératrice des pagodes) et celui du loup (Les entretiens de la Belle et la Bête). La Valse pour piano de Francis Poulenc est jouée dans la danse entre la petite fille et le loup sur le chemin, le Duo des fleurs (extrait de l’opéra Lakmé) de Léo Delibes est interprété dans la forêt. La Romance de la Sonate pour clarinette et piano de Francis Poulenc évoque la dévastation et la Sonate pour flûte et piano, du même compositeur, illustre la grand-mère. Les 1ère et la 3ème Gnossiennes d’Eric Satie accompagnent les questions et réponses entre la petite fille et le loup déguisé en grand-mère. Enfin, La Pavane de Gabriel Fauré invite à entrer et sortir de ce monde merveilleux.

S’adresser au très jeune public à partir de deux ans est un choix ambitieux car tout commence dès le plus jeune âge et les répertoires, mêmes classiques, sont à entendre très tôt sans restriction aucune.

Cécile et Aimée sont également chanteuses et certains thèmes musicaux sont chantés avec des onomatopées simples en accompagnement de l’accordéon qui fait office d’orchestre quelque fois.
Un jeu de cloches chromatiques égaye les arrangements musicaux.

La mise en espace est signé Khalida Azaom. Son regard a valorisé les rapports entre le narrateur, les personnages et les émotions traversées par la petite fille.
Un jeu sobre au service du récit.

L’association Les Oreilles en Eventail soutient et produit le spectacle La Petite Robe Rouge.
Cette création est également soutenue par le Centre des Arts du Récit en Isère.

L'affiche est réalisée par l'atelier Hervé Frumy.

Crédit photo Daniel Estades.

La Petite Robe Rouge

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