Le signal court-métrage
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<strong><u>Synopsis du projet </u></strong></p>
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Dans cette deuxième moitié du XIXème siècle, Charles, écrivain, est fasciné par le progrès technologique que représentent les locomotives à vapeur. Il se rend à la campagne dans l’espoir de pouvoir observer ces machines dans leur « milieu naturel ». C’est par hasard, sur une voie de chemin de fer, isolée, au fond d’une tranchée, qu’il fait la rencontre d'un cheminot solitaire. Ce dernier lui avoue recevoir constamment la visite mystérieuse d'un spectre, apparaissant près du signal rouge, avant chaque accident survenu sur la voie.</p>
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<strong><u>Note d’intention</u></strong></p>
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Ce film est la libre adaptation de la nouvelle fantastique « Le Signaleur » de Charles Dickens. </p>
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Dans un contexte de révolution industrielle et notamment de machines à vapeur, que connaît l’Europe du XIXème siècle, le film a pour ambition de témoigner de l’isolement d’une certaine classe sociale travailleuse face au progrès. L’un des deux protagonistes, l’aiguilleur, est un ouvrier respectable, abandonné à son sort sur une voie de chemin de fer, au milieu de nulle part. Il n’a d’autre choix que d’accomplir son devoir face à son destin. C’est à travers la visite d’un spectre que le cheminot prend conscience de son impuissance à changer le court des événements. Entre rêve et réalité la frontière est quasi inexistante. </p>
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D’autres questions se posent également tout au long du film : Le progrès technique est-il un gage de bonheur quotidien ? et cela, parfois, au détriment de la condition humaine ? L’homme est-il capable de tout expliquer avec sa raison ? N’y a-t-il pas une part de mystère qui nous échappe dans la vie ?</p>
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Le film traite avant tout de la déshumanisation, subie par certains travailleurs, qui fait échos encore aujourd’hui. La société délaisse des hommes à leurs tâches, les coupant littéralement du reste monde. Le film apporte aussi une critique dissimulée de notre époque chaotique, plongée dans la globalisation, la vitesse et le toujours plus. </p>
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<strong><u>L’atmosphère</u></strong></p>
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D’un point de vue de l’esthétique, je souhaite retrouver l’aspect brumeux et gothique des œuvres du peintre allemand Caspar David Friedrich et l’atmosphère vaporeuse des tableaux ferroviaires de Claude Monet.</p>
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<img alt="Untitled-1" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/105069/Untitled-1.jpg"></p>
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Il s’agit donc de redonner vie à une époque où les locomotives à vapeur étaient de véritables monstres mécaniques, parcourant toute l’Europe avec fougue.</p>
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Je me suis aussi inspiré du film de Jean Renoir, la Bête humaine qui témoigne de l’ambiance des cheminots à l’époque.</p>
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<img alt="Film-la-bete-humaine2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/104945/film-la-bete-humaine2.jpeg"></p>
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A l’instar d’une locomotive, la durée des plans doit être rythmée, courte et doit aller à l’essentiel. C’est pourquoi je mettrai l’accent sur un montage dynamique, où la symbolique du cadre a sa part d’importance.</p>
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<img alt="Storyboard" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/107531/storyboard.jpg"></p>
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<strong><u>Les décors</u></strong></p>
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Les décors seront l'un des éléments clés dans le film. La ligne de chemin de fer est un lieu plein de mystères et de charmes. C’est un personnage à part entière de cette histoire. En effet, ce projet est une bonne occasion de ressusciter une partie de l'ambiance ferroviaire de l'époque.</p>
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<strong><u>Le tunnel du Montjay, à Bures-sur-Yvette </u></strong></p>
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<img alt="11421527_10153379996019520_248809186_n-1434562425" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/211030/11421527_10153379996019520_248809186_n-1434562425.jpg"></p>
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<u><strong>La réplique d'une cabine d'aiguillage dans le Musée de Rosny-Rail</strong></u></p>
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<img alt="Img_9231-1434562504" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/211031/IMG_9231-1434562504.JPG"></p>
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<strong><u>Pourquoi soutenir ce film ?</u></strong></p>
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Le conte fantastique ou le cinéma de genre plus généralement en France connaît un grand nombre d’adeptes, mais il est encore très sous-estimé au profit d’autres styles cinématographiques. C'est pourquoi il est très difficile d'obtenir des financements par la voie dite "classique".</p>
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L’exigence plastique et cinématographique, qu’un tel projet requiert, me pousse aujourd’hui à vous solliciter. C’est un film «visuel », une expérience cinématographique pour laquelle j’ai absolument besoin de votre aide... </p>
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Les dons récoltés serviront à l’élaboration des costumes et accessoires, à la construction du décor, à la modélisation en 3D d’un véritable train de l’époque, aux effets visuels, au maquillage, à la location du matériel son et image, ainsi qu’aux autres dépenses liées à un tournage. Tout cela demande de l’argent est servira à réaliser ce film ambitieux dans des conditions de production qu’il mérite.</p>
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Merci à tous ceux qui me soutiennent et croient en moi. </p>
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<img alt="Velid_dessin_1-1431624263" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/198143/Velid_dessin_1-1431624263.jpg"> </p>
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Dessin Velid Agovic © </p>
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L'équipe du film est constituée de jeunes bénévoles, tous passionné par le cinéma. Nous avons besoin de votre soutien pour constituer un budget qui servira :</p>
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- aux effets spéciaux numériques</p>
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- à la confection des décors, des accessoires </p>
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- à la location du matériel son et image</p>
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- à l’élaboration et à la location des costumes et du maquillage</p>
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- à la participation aux frais de transport ainsi qu'aux hébergements</p>
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