Il y a quelques semaines, nous sommes revenus de notre dernière expédition “NUIT POLAIRE ” pendant laquelle nous avons expérimenté la nuit durant 20 jours. Nous sommes revenus avec 30h de vidéos Aujourd’hui, nous faisons appel à vous pour nous aider à réaliser le film de l’expédition et nous permettre de le diffuser, notamment dans les écoles.

Comment ? en participant au financement de la Post-Production. .

L'objectif : Diffuser notre film et donner envie au plus grand nombre de croire en leurs aventures !

Notre moyen : Partager en image l'expédition la plus dure de notre vie (pour de vrai 😅), et montrer que l'aventure est accessible quand on ose s'engager en équipe, même si on ne connaissait rien il y a 2 ans (ce n'est pas une blague, la première fois qu'on a mis des skis nordiques c'est au Groenland).

Pour beaucoup de monde comme pour nous, le plus dur c’est de faire le premier pas et de se lancer, pour de bon.

Nous vivons tous les trois à Paris et nous nous sommes chacun lancés dans une aventure entrepreneuriale. Pour autant, nous ne sommes pas des professionnels de l'aventure, ni des sportifs de haut niveau ou des super-héros (si Maxime devait avoir un super pouvoir, ce serait de voler 🚀, Thomas de parler toutes les langues 😝et Valentin vivre éternellement ).

Nous n'avons pas fait le Mont-Blanc ou de marathons... bref nous ne sommes pas les prochains Mike Horn. Mais nous avons des rêves, pleins de rêves, probablement les mêmes que vous.

Nous nous sommes rencontrés autour d’un projet un peu fou : celui de traverser le Groenland en 2018. Avant ça, on ne se connaissait pas. Et pourtant, nous avons fait une traversée d’Ouest en Est sur 600 km en autonomie complète pendant 31 jours (avec un guide, on n’est pas fous non plus 😁). C’était notre première expédition: la découverte du froid, de l'immensité blanche et surtout de l’ennui (on marchait les uns derrière les autres 8 à 12h par jour sans se parler et sans pouvoir regarder son fil d'actualité Facebook/Insta/RS ).

Il en est ressorti ce premier clip :

En 2019, Maxime et Thomas sont partis à l'ascension de l’Aconcagua (6962m), le plus haut sommet des Amériques, cette fois-ci sans guide et toujours en autonomie complète ! Nous voulions découvrir la haute altitude et comment notre corps se comporte lorsqu’il a 2,5 fois moins d'oxygène qu’à Paris (Conclusion, c'est un état de flottement entre tu viens de boire 2 bières à jeun et tu es essoufflé après un sprint. Thomas par exemple se mettait à parler avec l'accent Belge 🇧🇪).

Nous avions tout organisé nous-mêmes, de la logistique au matériel, de la trousse de secours aux télécommunications. C’est d’ailleurs pendant cette expédition que nous avons utilisé les réseaux sociaux pour la première fois. Pour nous, c’était un moyen simple de donner des nouvelles à tous nos amis et proches (c'était aussi l'occasion de jouer avec un téléphone satellite en mode 007 🕵🏻‍♂️, que le CNES nous avait gentiment prêté). Au retour, beaucoup de personnes nous posaient des questions, du style :

On a toujours pris le temps de répondre à toutes ces questions et ça nous a montré que beaucoup de gens avaient des rêves similaires aux nôtres, mais qu’ils n'osaient pas où ne savaient pas comment les mettre en pratique. De là est né notre mantra “Oser s'engager en Équipe pour réaliser des grandes choses”.

Nous sommes partis le 28 décembre 2019 (histoire de profiter de Noël avant de partir 🍾) de Karasjok (Norvège), la ville la plus froide d’Europe (-52°C) pour rallier le Cap Nord, le point le plus au nord de l'Europe.

Cette expédition avait 3 particularités :

• Nous n’avons pas vu le soleil durant 20 jours

• Elle était amphibie : le Cap Nord étant sur une île, nous avons emporté des bateaux gonflables

• Thomas s’est lancé le défi de faire un film de l’expédition, malgré la nuit, le froid et les problèmes de batteries (et oui, qui dit pas de soleil dit pas moyen de recharger les batteries 🤔).

L’expédition s'est déroulée dans une atmosphère de silence glacé et obscur. Le terrain et la nuit ont rendu la progression extrêmement délicate. Nous avons eu quelques aurores boréales et à un ciel parfois scintillant d’étoiles pour nous guider.

Ce fut une découverte de nous-mêmes et pour être honnêtes, il a fallu que nous trouvions la force de surmonter les rudes épreuves que ce territoire polaire impose : nuit totale, tempêtes nordiques, gorges infranchissables, forêts impénétrables, avalanches, maladie, faim... Les péripéties ont été nombreuses et ont exigé une bonne dose d’humilité. Mais aussi de la pugnacité, du dépassement de soi et surtout de l’esprit de corps.

Le film va retranscrire notre aventure humaine, mais aussi le chemin parcouru pour en arriver là. Un rêve se réalise par petit pas.

Donner envie d’explorer : ce n’est pas parce que Google Earth permet de voir chaque parcelle de notre planète terre qu’il ne reste plus rien à découvrir.

Pousser à l’entraide, dans une expédition, on avance toujours à la vitesse du faible, si on veut faire avancer l’expédition il faut donc aider le plus faible. Exemple mis en pratique à Compiègne avec l’association Espérance Banlieues pour inspirer les plus jeunes.

Ne rien lâcher ! Parfois les choses peuvent être difficiles, mais il faut savoir persévérer. Exemple avec Enzo un élève en CM2 qui demandait régulièrement à sa maîtresse s’il devait aller au bout des exercices. Après que Thomas soit venu le voir dans sa classe et qu’il ait suivi notre dernière expédition “Nuit Polaire”, Pascale sa professeure lui a demandé “Est-ce que tu crois que Maxime, Valentin ou Thomas ont arrêté quand c'était dur ? ". Depuis, Enzo donne son maximum à chaque exercice.

Oser réaliser ses rêves, nous ne connaissions rien aux milieux polaires il y a 2 ans et maintenant nous nous projetons vers le Pôle Sud ou le Pôle de Nord.

Les températures aux pôles sont beaucoup plus sensibles au réchauffement climatique qu’au niveau de l’équateur, ce qui en fait un bon signal d’alarme. N’ayant pas été dans ces régions il y 10 ou 20 ans, nous ne sommes pas légitimes pour vous montrer un avant/après.

Néanmoins, nous pouvons vous témoigner sur nos températures qui sont au-dessus des températures dites saisonnières. Même s’il est compliqué de comprendre dans ces écarts quelle est la part de météo et quelle est la part de l’homme, mais ces écarts sont suffisamment significatifs pour se poser la question, quel est mon impact personnel dans ce réchauffement climatique ?

Nous sommes conscients que nos expéditions ont un impact sur l’environnement, en prenant l’avion nous rejetons des gaz à effet de serre et le matériel que nous achetons a nécessité une quantité de matière et d’énergie non négligeable.

C'est pour cette raison que nous effectuons un bilan carbone de chacune de nos expéditions / préparations et que nous le compensons au double.

Pour l’expédition Nuit Polaire, notre impact par personne est de 1,5 tonnes par personne en comptabilisant, le transport, l'achat du matériel, la nourriture et les hôtels aux départs et à l'arrivée, le calcul a été réalisé avec Tomorrow : https://www.tmrow.com/

Répartition des émissions de CO2 pour une personne

Nous avons compensé : 10,7 tonnes de CO2 soient un peu plus du double en finançant des fours efficaces dans l'Ouest du Kenya permettant de réduire de 40% à 50% l’utilisation de bois de chauffage (https://www.myclimate.org/fr/).

Il aurait bien évidemment était plus simple de ne pas partir du tout, mais cette expédition n’aurait pas été possible et nous croyons à un écologisme conscient plutôt que moralisateur.

Les Engagés font leur premier film

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