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Né de la rencontre entre le collectif musical Dawans-Bonesso et le collectif vidéo de Gomazio asbl,

Dakota est un spectacle « musico-visuel » complet, inédit et immersif autour du rite de passage.

Le concept :

la projection du film Dakota, monté en direct et habillé par une musique live improvisée.

Véritable défi technique et artistique, ce projet est avant tout une expérience innovante faisant de chaque représentation un moment unique pour l’artiste comme pour le spectateur.

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Synopsis

Une inquiétante créature rôde autour de Bon-Papa Dakota. Dans sa maison du bord de mer, Le vieux bonhomme se sent partir. Une famille, sa famille, aussi saugrenue que fracassée, va alors entreprendre le trajet vers la maison familiale. Ces hommes et ces femmes arriveront-ils à temps?

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Les personnages principaux

Parmi les membres de cette famille partie au chevet du Pater Familias, nous suivrons entre autres Gloria (Dominique Patuelli) et ses deux enfants: Merlu (Joachim Vincent) et Nola (Emma Orselli)

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Gloria entretient des relations plutôt compliquées avec ses enfants. Entre une adolescente mal dans sa peau et un enfant en passe de devenir un homme, son caractère égocentrique ne l'aide pas.

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Les deux frères de Gloria entreprennent aussi leur voyage. Géraud (Jérémie Vanhoof), petit prof de math, incapable de parler de ses sentiments, et Doudou (Gael Soudron), pêcheur solitaire, en manque de reconnaissance.

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Le réalisateur: Antoine LANCKMANS

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Né à Bruxelles en 1984, il est diplômé de l’INRACI en cinématographie. Depuis 2007 il travaille pour différents projets, comme cadreur, monteur ou réalisateur. Il est co-fondateur de l’asbl gomazio, basée à Ciney, et réalise avec eux de nombreux teaser, making of, captations théâtrales ou musicales. Depuis 2011, Il a réalisé également 3 courts-métrages, de nombreux clips vidéo et un documentaire de 52 minutes, coproduit par la rtbf en 2015.

Découvrez son univers sur son site web

Note d'intention du réalisateur

Il n'a pas ouvert les yeux sur son lit d’hôpital, ce grand-père autoritaire qui ne montrait jamais ses sentiments, mais il m'a pris la main et l’a serrée avec tout ce qui lui restait de force.

Je me suis senti homme pour la première fois ce jour là, lorsque je quittais le lieu où mon grand-père allait mourir quelques heures plus tard. Ce moment de transmission, c’est une expérience ahurissante que je veux raconter en images et en sons. Avec pudeur, sans parole, dans les yeux, dans les mains des personnages, un dialogue muet fait de souffles et de soupirs. La mort passe, laissant l’enfant dans le noir et le froid. Et puis, la lumière ressurgit, l’enfant est prêt à grandir et à prendre son destin en main.

J’ai une fascination pour le trajet que va entreprendre la famille Dakota. Pour la simple raison que mes grands-parents maternels sont tous les deux décédés alors que j'étais à l'autre bout du monde et que, contrairement à certains membres de ma famille, je n’ai pas eu le courage de tout faire pour les rejoindre. A travers le personnage de Merlu, je me plais à imaginer que si j’avais entrepris ce voyage, je serais peut-être arrivé à temps pour leur témoigner mon amour.

Il ne s’agit pas d’aborder un sujet dramatique avec accablement et désespoir. Le ton du film doit être bienveillant, léger et même drôle. Je cherche toujours à introduire entre la réalité et sa représentation un décalage qui rend le familier insolite.

Les longues notes flottantes de la musique spectrale du collectif Dawans-Bonesso guideront et rythmeront les images de ce film. Leur musique nous accompagnera dans une nostalgie intense, un espoir retrouvé, une folie partagée, une douce mélancolie.

Je voudrais faire des images fortes, portées par cette musique envoûtante, et ainsi créer un univers particulier, où tout se passe dans les yeux, dans les regards des hommes et des femmes qui vibrent de sensibilité. Un univers teinté de poésie humaniste et naïve propre aux films de Vittorio De Sica. De cette manière, je cherche à proposer une vision, proche de l’onirisme, dans laquelle les personnages, leurs costumes, les décors et les accessoires nous guideront dans un univers graphique presque géométrique. De ces tableaux magnifiquement figés surgira alors la vie dans toute sa splendeur : en noir et blanc, des ombres mouvantes qui nous révèlent le monde différemment, un monde tel que le perçoivent les anges de Berlin dans Les ailes du désir de Wim Wenders.

Repérages

Nous avons fait des repérages dans le Nord Pas de Calais et la découverte de certains décors a enrichi le scénario. Notamment la maison familiale à Audresselles et le fort de Wimereux. Mais également, plus proche de nous, le train du chemin de fer du Bocq à Spontin. Nous avons obtenu les autorisations de tournage.

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Les répétitions avec les comédiens ont débuté.

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Dans le film, comme dans le spectacle, la musique spectrale du collectif Dawans-Bonesso accompagnera les images, tantôt les guidant, tantôt les suivant. Plus qu’une simple musique de film, les instruments feront corps avec les décors et les personnages, en allant jusqu’à réaliser en direct les effets de bruitages de certaines scènes. Ce faisant, ils nous accompagneront dans toutes les émotions véhiculées.

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Gomazio

Au départ, une bande de copains qui touche de près ou de loin à la vidéo. Transformé en ASBL, ce collectif est officiellement défini « par la création, la production et la diffusion de projets audiovisuels en cohérence avec une synergie basée sur les dimensions de sensibilité, de plaisir, d’engagement et d’expression artistique. » En résumé, on aime prendre notre pied en créant et diffusant des vidéos qui nous ressemblent : belles, fortes et intelligentes. Soit dit en passant…

- Antoine Lanckmans : réalisateur, cadreur, moteur à combustion.

- Thomas Lambotte : touche-à-tout bon à rien

- Pablo Gustin : homme très spécial, roi des effets très spéciaux.

- Jean-louis Viroux : Ingénieur du son pour sourds et malentendants.

Dawans-Bonesso

A la fois compositeurs, arrangeurs et interprètes, Antoine Dawans et Jimmy Bonesso se sont pourtant rencontrés dans l'univers intimiste de l'improvisation. Ils ne cessent depuis lors d’explorer une large palette musicale, allant du jazz au minimalisme contemporain.

Leur musique, descriptive, visuelle, et presque cinématographique, vous parle de l'infiniment petit et de l'infiniment grand. Elle évoque aussi bien l'immensité contemplative des grandes étendues, qu'elle ne cherche inlassablement à traduire le mouvement.

- Antoine Dawans (trompette, direction artistique)

- Jimmy Bonesso (accordéon, direction artistique)

- Antoine Lissoir (saxophone alto, clarinette basse)

- Thom C (voix, textes)

- Valérie Delforge (voix, textes)

Projet Dakota

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