Sauvons La Chapelle Merieux

Construite en 1880, La Chapelle MERIEUX du cimetière du crêt du roc à Saint Etienne, est aussi le tombeau de la famille. Concession perpÉtuelle, cette chapelle et son tombeau sont destinés à traverser les siècles. Souvenir d'une époque révolue, édifiée par Jean-Pierre Mérieux, ce petit bâtiment témoigne des origines de notre famille et de ses plus de 240 descendants. Pour préserver la chapelle et son caveau, dont le toît prend l'eau et dont les murs sont fissurés, à notre tour de faire des travaux d'entretien indispensables. Dans le caveau, en plus de Jean-Pierre Mérieux (1824/1902) et de son épouse Jeanne Chomat, sont présents leur fils Antoine Mérieux (1843/1918) et ses deux épouses, Madeleine Gidrol et Catherine Philomène Grenouillet, mère du Grand Père Joseph Mérieux (1984/1965), son épouse Mamy, Marie Louise Vincent (1885/1971) et leur fille Claude (1911/1935), qui a été emportée très jeune par la tuberculose car elle était infirmière et soignait pour son premier poste des tuberculeux. On ne connaît pas tous les détails de la vie de notre ancêtre Jean-Pierre Mérieux, à part qu'il était "forgeur", mention figurant sur l'acte de naissance de notre grand-père Joseph Mérieux. Le même acte mentionne aussi que son père était armurier. Joseph Mérieux était un gentilhomme cultivé qui parlait latin et lisait le grec. Epris de nature, il connaissait le nom de tous les champignons, oiseaux et fleurs. Il aimait la chasse, la pêche, jouait de la flûte traversière, collectionnait les timbres. Il a fait sa carrière à la Banque de France dans le nord, ce qui a contraint sa famille à déménager de nombreuses fois. Mamy, elle, ne votait pas, ne signait pas de chèques. Elle s'occupait et veillait sur la maison. Elle aimait peindre et a laissé de grands tableaux figuratifs. Elle chantait. Tous les deux avaient une grande culture musicale, connaissaient par cœur les airs d'opéra. Leur famille et leurs enfants étaient leur trésor. Jusqu'à la fin de leurs vies ils ont été présents pour les aider.