Classique en août événement théâtral du mois d’août à Saint-André (66)
Classique en août Fadinard et Cyrano vont-ils survivre aux contingences budgétaires ? Fadinard, le héros de Labiche dans la pièce « Un chapeau de paille d’Italie » doit vivre sa vie de personnage dramatique sur la scène du théâtre de verdure de Saint-André au mois d’août prochain où il doit cohabiter avec Cyrano de Bergerac qui réalise sa seconde saison sur la même scène. S’ils peuvent à nouveau tirer des rires et larmes à ce nouveau public de Catalogne, ce sera peut-être grâce à vous. Une situation paradoxale Classique en août sera-t-il victime de son succès ? Cet événement, qui a pour ambition de faire émerger un nouveau public pour le théâtre, collectionne les réussites en deux ans : plus de 1 500 spectateurs la première année, plus de 2 000 la seconde ; une reconnaissance officielle de l’avis des élus présents ; un projet artistique abouti selon les connaisseurs et le public. Dans un contexte qui privilégie l’animation non professionnelle et rarement artistique, où le spectacle vivant de qualité semble oublié, Classique en août a illustré cette exigence énoncée en son temps par Antoine Vitez d’« un théâtre élitaire pour tous ». On situe l’âge de raison d’un événement à trois ans. L’aiderez-vous à passer à l’âge adulte ? Pourquoi Classique en août ? Classique en août s’est donné pour mission l’émergence d’un nouveau public à travers la création d’un grand texte du répertoire, tous les mois d’août au théâtre de verdure de Saint-André. Le potentiel touristique est impressionnant puisque près d’un million de touristes est présent sur la côte Vermeille au mois d’août et qu’il y a fort peu d’offres de spectacle vivant pendant cette période dans notre région qui semble vouée aux seules activités balnéaires. Il s’agit bien de l’émergence d’un public familial en vacances. Il semble, au vu des personnes ayant assisté au spectacle, que le phénomène s’amorce. En effet, des familles en vacances ont représenté une part conséquente et nouvelle du public. Si l’événement qualifié parfois de phénomène doit sa réussite à la présence de 30 à 50 bénévoles venus de tous les horizons et de toute la France, le budget ne sera pas équilibré sans un apport participatif significatif. Nous espérons ainsi franchir en 2023 la barre des 2 500 spectateurs et conforter par la suite la présence d’intermittents. En cette année 2023 Nous alternerons durant tout le mois d’août, en jouant pendant 3 jours une reprise de Cyrano de Bergerac, puis pendant 3 jours, un nouveau spectacle tiré de la pièce de Labiche Un chapeau de paille d’Italie. Celui-ci sera le fruit d’une collaboration avec Daniel TOSI, compositeur et chef d’orchestre reconnu, qui signera la musique omniprésente dans la pièce de Labiche. Avec Coco Cali, jeune pianiste et violoncelliste, l’équipe est prometteuse, la collaboration devrait être fructueuse. Marie Bunel, marraine depuis le lancement du projet Classique en août sera rejointe cette année par notre nouveau parrain Cali. Ce projet c’est aussi : ▪ Des artistes professionnels (6 à 8 intermittents) devraient trouver là l’essentiel de leur intermittence. Ce sont les seuls salaires versés ▪ Des techniciens professionnels (2 au moins) pendant tout le projet plus des couturières, accessoiristes sur des missions précises ▪ Des amateurs confirmés et débutants qui viennent de toute la France ▪ Des bénévoles de tous les âges (de 7 à 77 ans !) 45 % d’hommes et 55 % de femmes en 2022 ▪ Des personnes en situation de handicap (6) qui sont sur scène ou non ▪ Des musiciens, des cuisiniers et des costumiers ▪ Des graphistes et des portiers ▪ Des plasticiens et des techniciens de surface ! ▪ Des enfants, une dizaine, qui tous connaissent la scène Cette création de troupe est avant tout une aventure humaine qui débute à l’automne pour aboutir aux représentations estivales d’un grand texte du répertoire accessible à tous les publics !
Classique en août lance un fonds participatif du 1er avril au 1er juin soit 60 jours pour trouver les 3 000 euros nécessaires pour que le projet survive. Au vu du nécessaire équilibre, la situation financière de Classique en août sur l’année n’est pas alarmante ; c’est un problème de liquidités qui risque de tuer l’entreprise. En effet, outre l’augmentation des deux postes que chacun comprendra (Alimentation et transports), il faut répondre à celui des salaires (plus d’artistes avec les musiciens). Or, si les dépenses ont commencé en novembre et vont se poursuivre jusqu’en août, les deux principales sources des recettes (entrées et subventions) n’arriveront qu’après ce mois anniversaire.