Eternity Has No Door Of Escape
<p>
<strong>L’ORIGINE DU PROJET</strong></p>
<p>
</p>
<p>
« On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait, ou vous défait » écrivait Nicolas Bouvier. Rien ne pouvait laisser présager que ce vol Venise-Paris de juillet 2015 serait responsable d’un des plus grands chocs esthétiques et intellectuels de ma vie.</p>
<p>
Durant ce voyage, je fis la connaissance de Raphael Koenig. Étudiant à Harvard, il me confia qu’il était en train d’écrire une thèse sur l’art brut.</p>
<p>
Ses propos suscitèrent ma curiosité, et dans les jours qui suivirent je me mis en quête d’en savoir un peu plus sur cet art brut dont je ne connaissais pour ainsi dire presque rien.</p>
<p>
</p>
<p>
A. Wölfli et H. Darger furent mes premiers guides. Je ressentis à la découverte de leurs créations, une intensité, une joie, une vérité que j’avais rarement éprouvées devant des œuvres d’art. Leurs œuvres absolument vitales et libres, bouleversent les catégories esthétiques traditionnelles et questionne les règles du marché de l’art.</p>
<p>
</p>
<p>
Après quelques recherches je me rendis compte que s’il existait de nombreuses monographies d’artiste, il n’y avait aucun documentaire consacré à l’histoire de l’art brut. Ce film est une invitation à plonger dans ces beautés insensées qui interrogent autant qu’elles ne fascinent.</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Adolfwolfli1924-1478348317" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/365488/AdolfWolfli1924-1478348317.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>La nécessité du financement participatif</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Ce projet a séduit Sébastien Tézé, producteur chez les Films d’un jour. Après plusieurs semaines d’écriture et de longs mois d’attente le couperet est tombé. Aucune chaine française ne voulait du film, jugeant l’art brut encore trop confidentiel pour intéresser des spectateurs. Malgré ce refus, Sébastien a décidé de me suivre dans cette folle aventure. Voici maintenant plus d’un an que je travaille sur ce film qui est devenu une véritable obsession. Mais comment pourrait-il en être autrement lorsqu’il s’agit d’art brut ?</p>
<p>
</p>
<p>
Ne bénéficiant d’aucun soutien de chaîne de télévision, c’est vers vous que je me tourne afin de trouver les 25 000 euros nécessaires pour terminer le film que nous souhaitons sortir en DVD et VOD au printemps prochain.</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>LE FILM</strong></p>
<p>
</p>
<p>
Ce documentaire retrace l’histoire de l’art brut du début du siècle dernier à aujourd’hui à travers quatre figures emblématiques et incontournables.</p>
<p>
<strong>Jean Dubuffet</strong>, qui théorisa l’art brut sera la figure tutélaire du film. <strong>Hans Prinzhorn</strong> qui fut le premier à considérer les œuvres d’aliénés comme des œuvres à part entière puis <strong>Harald Szeemann </strong>qui l’introduisit dans l’art contemporain, et <strong>Alain Bourdonnais </strong>qui l’ouvrit à l’art autodidacte sous différentes formes seront nos guides, nos passeurs. Ce récit choral nous permettra de mettre en lumière leurs interrogations, leurs réflexions qui continuent de hanter le monde de l’art brut et de l’art en général.</p>
<p>
</p>
<p>
Denis Lavant, acteur « hors-les normes », incarnera la voix-off du film.</p>
<p>
</p>
<p>
Nous découvrirons bien évidemment de nombreuses œuvres d’art brut tout au long du film et nous nous arrêterons plus particulièrement sur celles d’artistes emblématiques tels qu’<strong>Adolf Wölfli</strong>, <strong>Aloïse Corbaz,</strong> <strong>Henry Darger,</strong> <strong>Augustin Lesage</strong>, <strong>Madge Gill</strong>, <strong>Laure Pigeon</strong>, <strong>Carlo Zinelli</strong>… mais aussi sur celles des artistes brut d’aujourd’hui que nous verrons travailler tels que <strong>Michel Nedjar</strong>, <strong>Joseph Lambert</strong>, <strong>Louis Poulain</strong>, <strong>Daniel Douffet</strong>, <strong>Laura Delvaux.</strong></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Alosecorbazgrandecantatricelilasgoergens-1478349309" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/365492/AloseCorbazGrandecantatriceLilasGoergens-1478349309.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
Des allégories oniriques serviront de liaisons entre le récit historique et l’univers imaginaire et libre de l’art brut. Ces parenthèses traduiront la création, la solitude, l’innocence, l’enfermement de ces artistes de l’ombre.</p>
<p>
Le film sera rythmé par des déambulations dans certains des lieux emblématiques de l’art brut. Tournés à l’aide d’un Steadicam et de travelling, ces mouvements fluides, légers et aériens incarneront l’esprit de l’art brut, vagabondant, errant sur les traces de son histoire.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Les intervenants</strong></p>
<p>
Le récit sera ponctué par des interventions des figures historiques et des spécialistes mondiaux de l’art brut. Ils contribueront à ouvrir un débat et une réflexion plus globale sur les bouleversements opérés par l’art brut sur la perception de la folie et de la norme mais aussi sur le statut de l’artiste et la légitimité d'une création en tant qu'œuvre d'art.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Michel Thévoz</strong> (écrivain et historien d’art) / <strong>Roger Cardinal </strong>(historien d’art) /<strong> Laurent Danchin</strong> (écrivain & critique d’art) / <strong>Lucienne Peiry</strong> (historienne d’art) / <strong>Sarah Lombardi</strong> (Collection de l’Art Brut) / <strong>Michel Nedjar</strong> (artiste) / <strong>Savine Faupin</strong> et <strong>Christophe Boulanger </strong>(LaM) / <strong>Sophie</strong> et <strong>Agnès Bourbonnais</strong> (La Fabuloserie) / <strong>Thomas Röske</strong> (musée Prinzhorn) / <strong>Ilar Stadler</strong> (Fondation Wölfli) / <strong>Dr Andréas Altorfer </strong>(musée de la psychiatrie de la Waldau) / <strong>Bruno Decharme </strong>(collectionneur) / <strong>Christian Berst </strong>(galeriste) / <strong>Carine Fol</strong> (musée La Central) / <strong>Déborah Couette</strong> (Fondation Dubuffet) / <strong>Bruno Gérard </strong>et <strong>Louis Poulain </strong>(atelier la Pommeraie) / <strong>Anne-Françoise Rouche </strong>(La « S » Grand Atelier) / <strong>Lise Maurer</strong> (Psychanalyste) / <strong>Béatrice</strong> <strong>Steiner </strong>(Psychiatre) / <strong>Raphael Koenig </strong>(Harvard University).</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Les lieux de tournage</strong></p>
<p>
Tourné en Suisse, France, Allemagne, Angleterre et Belgique, ce film reviendra sur les traces des lieux qui ont « porté », marqué de leur empreinte l’histoire de l’art brut :</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Collection de l’Art Brut </strong>(Lausanne - Suisse)</p>
<p>
<strong>LaM </strong>(Villeneuve d’Ascq - France)</p>
<p>
<strong>Musée Prinzhorn </strong>(Heidelberg - Allemagne)</p>
<p>
<strong>Archives Madge Gill </strong>(Londres - Angleterre)</p>
<p>
<strong>Hôpital de Saint-Alban </strong>(Saint-Alban sur Limagnole - France)</p>
<p>
<strong>Musée de la psychiatrie de la Waldau </strong>(Berne - Suisse)</p>
<p>
<strong>Kunstmuseum de Bern </strong>- Fondation Wölfli (Berne - Suisse)</p>
<p>
<strong>La Fabuloserie</strong> (Dicy - France)</p>
<p>
<strong>Musée de la psychiatrie du Dr Guislain</strong> (Gand - Belgique)</p>
<p>
<strong>The Gugging</strong> (Autriche) </p>
<p>
</p>
<p>
La découverte de deux ateliers nous permettra d’aller à la rencontre de certains de ces créateurs de l’ombre :</p>
<p>
<strong>Atelier de la Pommeraie </strong>(Ellignies-Sainte-Anne - Belgique)</p>
<p>
<strong>La « S » Grand Atelier </strong>(Vielsalm - Belgique)</p>
<p>
</p>
<p>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F180362543&wmode=opaque&url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F180362543&image=https%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F588569602_1280.jpg&key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&type=text%2Fhtml&schema=vimeo" width="540"></iframe></p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Les archives filmées et photographiques</strong></p>
<p>
Les archives photographiques de la Fondation Dubuffet, de la Collection de l’Art Brut de Lausanne, du musée Prinzhorn baliseront et occuperont une place importante dans le film. Des archives filmées, rares et précieuses, nous permettront de découvrir Hans Prinzhorn, Alain Bourbonnais ou bien encore André Breton lors d’une interview qu’il donna quelques mois avant sa mort. D’autres archives filmées — la première guerre mondiale, l’extermination des malades mentaux par les nazis etc…— permettront de remettre l’art brut dans un contexte historique.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Le titre</strong></p>
<p>
« Eternity has no door of escape » est le titre éponyme de l’exposition consacrée à la collection de Jean-David Mermod et Philippe Eternod par la galerie Gottardo de Lugano en 2001. Cette phrase énigmatique et poétique a été écrite par l’artiste anglaise médium Madge Gill au dos d’une de ses œuvres.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>La musique</strong></p>
<p>
Je souhaite pouvoir utiliser une quinzaine de morceaux de différents musiciens tout au long du film. <strong>Chassol </strong>et <strong>Trentemoller</strong> côtoieront la musique de <strong>Schubert,</strong> le jazz incongru de <strong>Moondog</strong> ou le minimalisme de <strong>Steve Reich. </strong></p>
<p>
</p>
<p>
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F184247355&wmode=opaque&url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F184247355&image=https%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F593648647_1280.jpg&key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&type=text%2Fhtml&schema=vimeo" width="540"></iframe></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Mes engagements : </strong></p>
<p>
</p>
<p>
Je bénéficie du soutien des Films d’un jour, créé en 2004 par Sébastien Tézé, il produit chaque année des programmes pour différentes chaînes de télévision française (ARTE, France TV, CANAL +…).</p>
<p>
Mais aujourd’hui, n’ayant à ce jour aucune chaine de télévision qui achète le projet, je ne peux plus continuer et terminer ce projet sans votre soutien, voilà pourquoi votre participation est essentielle.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>6 000 € </strong>: archives filmées et photographiques.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>8 000 € </strong>: fin du tournage du film sur Londres, Canterbury, Paris et Bruxelles.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>15 000 € </strong>: enregistrement de la voix off par plusieurs comédiens dont Denis Lavant - Mixage du film dans un studio. </p>
<p>
</p>
<p>
<strong>20 000 € </strong>: achats des droits musicaux d’une quinzaine de morceaux parmi lesquels ceux de Steve Reich, Philipp Glass, Trentemoller, Boards of Canada, Bobby Hutcherson, Neil Ardley, Chassol, BO de La jetée de Chris Marker, etc.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>25 000 €</strong> : graphiste sur after effect afin d’animer certaines photos et les titres.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>30 000 €</strong> : soirée de lancement du film avec projection 4 K dans une salle de cinéma suivi d’un débat animé par quelques-uns des intervenants du film et d’un cocktail.</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>35 000 €</strong> : coffret collector limité à 500 exemplaires comprenant le film, le CD de la bande son et un livre reprenant la quasi intégralité des vingt entretiens regroupés par thématique accompagné de nombreuses iconographies.</p>
<p>
</p>