Gorongosa, le parc de la réconciliation

Il était une fois, Gorongosa, l’écosystème le plus riche et le plus diversifié d’Afrique australe. C’était jusqu’à la fin des années 1970, un fleuron des parcs nationaux. Gregory Peck, Ava Gardner et bien d’autres vedettes s’y pressaient. Mais 16 années d’une guerre civile sanglante ont anéanti ce havre de vie. En 1992, le parc de Gorongosa n’était plus qu’un cimetière d’os blanchis. Il avait perdu 95 % de sa faune, laissant des paysages désertés et des populations meurtries. Aujourd’hui, trente ans plus tard, la faune du parc a retrouvé ses effectifs d’avant guerre et les habitants en périphérie la capacité de vivre. Par quel miracle, Gorongosa a-t-il pu renaitre de ses cendres ? Comment ce territoire sauvage est-il devenu un parc des droits humains, capable de soutenir socialement, économiquement et moralement les populations alentour ? C’est cet exploit dans un pays parmi les plus pauvre du monde, exemple de la réconciliation réussie entre humains et nature, cette histoire pleine d’espoir et inspirante que notre documentaire portera à l’écran. Photographe et journaliste aimant par dessus tout s’immerger dans la nature sauvage, nous avons découvert le parc national de Gorongosa au Mozambique en 2017. Coup de foudre ! En 35 ans de voyages, c’est la première fois qu’une histoire aussi positive en faveur de la biodiversité et du bien-être des populations, nous a été donnée de suivre et de photographier. En moins de trente ans, les initiatives engagées pour la renaissance de Gorongosa réussissent déjà le double pari de renforcer la biodiversité et de soutenir les populations vivant à proximité. Nous lui avons consacré des reportages dans la presse, une exposition. Mais seul un film allait permettre de rendre compte de l’effervescence de la vie retrouvée, du dynamisme des écosystèmes, de l’engagement sans compter des équipes, de l’originalité des actions menées et de leurs bénéfices. De révéler le miracle Gorongosa. Au loin, une montagne, sacrée, royaume de la forêt humide. Des rivières en descendent et viennent s’étaler en une immense plaine inondable, sillonnée par le vol incessant des pélicans, aigrettes, jabirus et par des dizaines de milliers d’antilopes. Le cœur du parc se vide et se remplit au rythme des saisons. Autour des forêts de palmiers touffues où viennent se gaver les éléphants, des savanes blondes, royaume des buffles et des gnous, des forêts sèches et odorantes, des baobabs tentaculaires, des méandres bordés d’acacias et de crocodiles aux aguets… Des cris d’oiseau, des roucoulements, dès l’aube, le rugissement d’un lion, les bonds des impalas, le chant des grenouilles et des grillons, la nuit, ou le crissement de l’herbe sèche quand les pluies se sont tues… A la fin du conflit civil en 1992, Gorongosa a perdu 95 % de sa faune et le Mozambique est le pays le plus pauvre du monde. Le président de la République de l’époque a l’idée, au sortir de la guerre qui a anéanti son pays, de faire de ce parc national un moteur de développement social. Séduit par la beauté du parc, Greg Carr, un philanthrope américain investi de longue date dans les droits humains répond à son appel et s’engage à relever le défi. En 2006, il signe un contrat avec le gouvernement mozambicain, prolongé depuis jusqu’en 2043. Depuis, animée d’un engagement sans faille, l’équipe dédiée au parc, constituée de scientifiques, d’agronomes, de spécialistes de la conservation, de vétérinaires, et de gestionnaires sociaux redonne vie à cette zone dévastée par la guerre, trop longtemps pillée pour ses ressources, mais d’une importance majeure. Associées dès l’origine du projet, les communautés locales ont décidé de prendre soin de leur parc et d’y sceller leur destin. Le défi est de taille. Scientifiques, étudiants, animatrices des clubs de jeunes, écologues, agronomes, cultivateurs, vétérinaires, soignants, éducateurs, rangers, sont à l’écran. Nous les suivons sur le terrain, investis chacun dans leur mission sur le terrain, à l’école, dans les villages. Ils nous parlent de l’évolution permanente du parc dont ils sont les témoins. Nous les verrons ainsi : Lors d’un premier tournage en juillet dernier, nous avons commencé à filmer la diversité des écosystèmes du parc et à saisir les scènes de la vie sauvage pendant la saison humide : . Quelques interviews des acteurs du parc racontant l'histoire de Gorongasa, son anéntissement et sa renaissance . Le dynamisme des populations d’éléphants et de lions, excellents signes de la bonne santé du parc, . Les équipes scientifiques et de vétérinaires sur le terrain en train de suivre les populations animales . Les projets d’agroforesterie, la réhabilitation de pangolins récupérés dans des réseaux de marché noir… . Le suivi d'une clinique mobile, L’association Aux Origines du Monde a pour objectif de favoriser la connaissance, la protection et la valorisation de sites naturels sensibles ou d’une grande valeur patrimoniale, par la recherche et l’exploration scientifique. A son actif : - L’organisation de missions scientifiques sur le site hydrothermal de Dallol en Ethiopie et la réalisation d’un film sur cette mission sur les lacs salés jamais explorés de la dépression Danakil (Ethiopie). Un projet kkbb 2017. - La réalisation de l’exposition ORIGINES sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris un fresque photographique racontant la naissance de la Terre et l’apparition de la vie. - La ré-ouverture d’une église troglodyte inaccessible dans le Tigré oriental. Chantier réalisé avant que la guerre éclate dans cette région d’Ethiopie… Un projet kkbb 2019. Une équipe légère afin de se glisser discrètement dans le quotidien du parc et des populations. Nous y tenons, quitte à nous engager sur un travail en longueur, respectueux de ceux qui nous accueillent. Olivier Grunewald est un photographe farouchement indépendant. Depuis 30 ans. Il se passionne pour la nature, parcourt les espaces sauvages de la planète en quête de paysages et de lumières exceptionnelles. Il est lauréat de la fondation de la Vocation Ses différents reportages lui ont valu d’être lauréat du prestigieux World Press Photo à quatre reprises et de recevoir plusieurs fois des prix au Wildlife Photographer of the Year. Il est l’auteur de plus de 15 beaux livres et de très nombreux reportages dédiés à la nature. Il a également réalisé trois documentaires Kawah Ijen, le mystère des flammes bleuesNyiragongo, voyages au centre de la terre et Dallol, aux frontières de la vie. Bernadette Gilbertas est journaliste indépendante. Ses sujets de prédilection ? Les écosystèmes sauvages et la biodiversité. Elle parcourt le monde avec Olivier Grunewald depuis près de 30 ans. Sa passion de la découverte se forge d’abord sur les bancs de l’Université où elle étudie la géographie avant de l’enseigner. Elle a dirigé pendant 10 ans l’association de protection de la nature FNE-Rhône, à Lyon, avant de se consacrer au journalisme. Ses écrits, articles, livres, documentaires, expositions, plaident en faveur de la protection des milieux naturels et de ces hommes et femmes au grand cœur, scientifiques ou militants convaincus, qui y consacrent leur vie. Audrey Kessedjian débute le piano et le chant dès son plus jeune âge. Diplômée du Royal College of Music de Londres et de La Chapelle Musicale Reine Elisabeth basée en Belgique, elle embrasse une carrière de chanteuse lyrique pendant plusieurs années en se produisant sur des scènes prestigieuses, telles que l'Opéra de Paris, l'Opéra Comique, le Théâtre des Champs Elysées, les Chorégies d'Orange, La Monnaie de Bruxelles, etc. Elle s'ouvre ensuite aux musiques actuelles et collabore pendant trois ans avec André Manoukian. En parallèle, Audrey écrit et compose son premier EP puis élargit ses compétences à la composition de musique à l'image. Agathe Cauvin a plus de 20 ans d'expérience dans le montage de films documentaires et de fiction. Elle a monté plusieurs longs métrages dont le dernier, Spaccaossa de Vincenzo Pirrotta est sélectionné au festival de Venise 2022. Elle a travaillé à la télévision sur des documentaires comme Les dernières heures de Pompéi, docu fiction 90’ pour France télévision ou Le portrait retrouvé de Leonard de Vinci, 90’ pour Arte. Agathe est à nouveau prête à apporter les intentions d’aventure et de storytelling nécessaires au projet de Bernadette et Olivier dont elle a monté les premiers films. Avant de fonder sa société, pop’films, en 2021, Sylvie Gautier a travaillé sur plus de 250 programmes télévisés d’abord chez Gédéon Programmes (1997-2002) puis chez Camera lucida (2002-2021). Elle a produit les trois documentaires d’Olivier Grunewald. Elle collabore avec toutes les chaînes que ce soient France Télévisions, Arte France, Histoire TV, Ushuaïa, Voyages, LCP, Public Sénat, KTO TV, TV5 Monde ou encore Planète + en France et à l’étranger pour Discovery US, RTBF, RTS… Commencé en 1988, son parcours dans l’audiovisuel a fondé sa conviction de soutenir des projets d’auteurs et de réalisateurs investis et passionnés pour livrer des programmes de qualité, permettant au public de se forger sa propre opinion. Via Productions film choisit de mettre son métier de producteur au service des grands enjeux qui font le monde de demain. Elle attache une attention extrême à la qualité des productions, à la pertinence des contenus et au traitement. Jean Jouzel, la bataille du climat, Vers un monde altruiste ?, Le goût de l’eau, Paroles d’animaux… Via Découvertes films est fière de traiter de sujets aussi sensibles que le changement climatique, la pollution des océans, la financiarisation du vivant. La chaîne Ushuaïa a été séduite par le projet. Partenaire régulier des projets d’Olivier Grunewald et Bernadette Gilbertas, elle sera la première chaîne à diffuser son nouveau film. Seule chaîne 100% dédiée à la protection de la planète, une thématique plus que jamais au cœur des préoccupations des Français, Ushuaïa TV s’adresse à tous les esprits curieux à travers une offre documentaire et magazine riche et variée. Elle explore en panoramique notre magnifique planète et part à la rencontre de tous ceux qui œuvrent à sa protection. Distribuée dans plus de 30 pays francophones auprès de 17 millions de foyers abonnés, Ushuaïa TV est regardée par plus de 3,1 millions de téléspectateurs chaque mois en France. CAR NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN POUR CONTINUER NOTRE FILM ET NOUS FAIRE L'ECHO D’UNE EXPERIENCE AUSSI POSITIVE ET INSPIRANTE ! Il nous reste encore beaucoup à filmer : Un second tournage avant la fin de l’année est donc indispensable pour rendre compte de la diversité des actions d'un parc devenu un véritable outil de développement social et économique : Les « club de jeunes filles », les brigades de rangers lors de leur tournée sur le terrain, les projets scientifiques qui font de Gorongosa un incroyable laboratoire naturel pour les étudiants mozambicains, les " clôtures-ruches " pour empêcher l’incursion des éléphants de s’introduire dans les champs poussant à proximité du parc... Et bien sûr la beauté du parc, la richesse des écosystèmes, la faune qui se presse aux points d’eau pendant la saison sèche. Notre retour au Mozambique nous permettra également de faire travailler et enregistrer des musiciens locaux qui serviront à composer une musique originale.