La chair et le granit
<p><strong>QUOI : le synopsis du film</strong></p>
<p>Bretagne, hiver 2017</p>
<p>Un vieil homme, juché sur une énorme pierre de plusieurs tonnes, frappe.</p>
<p>Il sculpte un monument. Ce n’est pas le premier. Shelomo Selinger est sculpteur mais aussi ancien déporté et ce qu’il sculpte est le monument des déportés du Luxembourg. Il est devenu célèbre après avoir réalisé le monument de Drancy, le lieu d’internement des déportés juifs français, dans la banlieue parisienne.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556496/Sans_titre__1_-1542811501.png" width="100%" /></p>
<p><em>Shelomo sculpte le monument de Drancy, en 1976</em></p>
<h4> </h4>
<h4>Sculpter n’est pas le mot juste. Shelomo frappe, taille une des roches les plus dures qui soit, le granit.</h4>
<p>C’est un choix. Un choix issu de son passé qui s’entremêle à la Grande Histoire.</p>
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<p style="text-align:right"><em>Le nouveau monument pour la Shoa en Luxembourg, 2018</em><br />
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<p>Car Shelomo Selinger est à la fois la mémoire de la Shoa, de la déportation et du travail forcé, mais aussi du périple à travers l’Europe et la Méditerranée pour rejoindre la Palestine et de la guerre qui a déclenché ensuite, pour l’Etat d’Israel.</p>
<p>Shelomo a vécu tout cela à la première personne, mais il ne se souvient de rien. Devenu sculpteur dans les années 50, il quitte le kibboutz en Israël et s’installe à Paris où il vit toujours, sculptant et dessinant ses mémoires. Par la pratique artistique, Shelomo a peu à peu retrouvé sa mémoire.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556499/Sans_titre__3_-1542811713.png" width="100%" /></p>
<p>Son fils, Rami Selinger, lui aussi, est sculpteur mais un sculpteur de corps. Il est chirurgien plasticien et réparateur: son œuvre est directement inspiré de l’activité et de l’histoire de son père.</p>
<p>“Mon père travaille la mémoire, à travers le granit. Moi je travaille l’oubli, à travers la chair” dit Rami. “L’une aide à souvenir, l’autre à oublier: nous voilà donc au centre du problème. Quelle est la place de la mémoire et quelle est la place de l’oubli? La mémoire, celle de mon père, celle de mon peuple, est comme une flamme qui brûle et ne dois jamais s’étendre. Mais la mémoire de la souffrance est elle-même une souffrance. Il faut arriver à tenir le flambeau sans se brûler. Et sans bruler les autres”.</p>
<p>Rami participe aussi à des missions humanitaires de chirurgie réparatrice en Cisjordanie. La chair et le granit deviennent ainsi des terrains de quête.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556500/Sans_titre__4_-1542811773.png" width="100%" /></p>
<p><em>Rami Selinger pendant une opération.</em></p>
<p>Le principe de ce projet est de parcourir la vie de Shelomo là où elle s’imbrique à la Grande Histoire. Ce parcours est effectué à l’aide de son fils Rami et d’un “narrateur - enquêteur intime”, ami d’enfance de Rami et de Shelomo, Pierre Abramovici, historien et journalist.</p>
<p>Le récit est donc historique mais aussi bien poétique et intime, scandé par nombre d’archives et de documents et par les réalisation du Memorial de la Shoa au Luxembourg. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556501/Sans_titre__5_-1542811852.png" width="100%" /></p>
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<p><strong>QUI ET POURQUOI : l'auteur-réalisateur</strong></p>
<p>Ce film, écrit avec le journaliste et historien Pierre Abramovici, est réalisé par Anna Recalde Miranda, réalisatrice et productrice de documentaires, diplômé à l’Université de Bologne (Italie) en sociologie des médias. Elle a produit et réalisé 4 long-métrages documentaires, qui ont reçu des prix dans des festivals internationaux et elle a participé a des projets artistiques multimédia. Elle vit et travaille en France.</p>
<p><a href="http://www.annarecaldemiranda.com" target="_blank">http://www.annarecaldemiranda.com</a></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/556493/Sans_titre-1542811318.png" width="100%" /></p>
<p>Les projets de films qu'elle a réalisé portent sur la mémoire et l'histoire recente.</p>
<p><strong>Ce projet est particulièrement important car Shelomo Selinger est un des derniers survivants de camps de concentration. Malgré la constante recherche de financement, le film a été réalisé jusqu'à maintenant en auto-production. </strong></p>
<p>Pour assurer la phase de post production nous faisons donc appel au crowdfunding. </p>
<p><strong>QUAND : les temporalités</strong></p>
<p>Le tournage a été effectué le long des années 2017 et 2018, suivant le travail de Shelomo sur la sculpture et aboutissant dans la pose de la sculpture au Luxembourg. </p>
<p>Le montage et la post-production sont envisagés pour la première partie du 2019 (fin prévue autour du mois d'avril / mai 2019).</p>
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<p><strong>REMERCIEMENTS:</strong></p>
<p>Merci pour les photos à Ruthy Selinger et Claude Olivier</p>
<p>A ce jour la presque totalité du tournage du film a été effectué mais<strong> il manque encore toute la post-production, c'est à dire le montage, le graphisme, l'étalonnage, le mix son et le sous-titrage</strong>.</p>
<p>Ce crowdfunding, structuré en different paliers, nous permettra de prendre en charge ces étape et aboutir au film fini. </p>
<p><strong>Le premier palier de 4000</strong> euro permettra de payer le montage.</p>
<p>Nous avons beaucoup d'heures de matériel tourné plus des archives et des interview.</p>
<p>L'écriture filmique de ce projet est complexe donc nous aurions besoin de monter plusieurs semaine (au moins 6-7). Cela comporte le salaire du monteur et la location d'une salle de montage. Pour cela nous avons budgétisé 4000 euros, un forfait de fourchette basse. </p>
<p><strong>Le deuxième palier de 6000 euro</strong> concerne la post production image et son. Une fois le montage terminé, il faudra étalonner mixer le film. Chacune de ces phases a un coût d'environ 1000 euros et elle doit être faite par des techniciens spécialisés.</p>
<p><strong>La troisième phase de 7000 euro</strong> sera le sous-titrage en anglais, pour cela nous avons calculé 1000 euros. </p>
<p>Le cout final de la post-production de ce film est donc de 7000 euros. </p>
<p>Le montant sera collecté par la réalisatrice qui le consacrera uniquement à la post production du film. </p>