La Frérèche

<p><strong>Le constat&nbsp;:</strong></p><p>&nbsp;</p><p><u>L&rsquo;agriculture aujourd&rsquo;hui </u>: Une agriculture industrielle bas&eacute;e sur l&rsquo;utilisation de la m&eacute;canisation, des engrais et des pesticides, tous d&eacute;pendant de la p&eacute;trochimie et participants &agrave; la destruction des sols (drainage, labours, &eacute;rosion) et de la bio-diversit&eacute; (destruction des haies, pollution). Des tailles d&rsquo;exploitation inhumaines : monoculture, ferme des mille vaches qui ont conduit &agrave; la disparition de la paysannerie qui faisait la vie de nos campagnes.</p><p>&nbsp;</p><p><u>L&rsquo;urbanisation</u> : Un d&eacute;partement disparait tous les 5 ans sous le b&eacute;ton (zones commerciales, zones pavillonnaires..) entrainant l&#39;imperm&eacute;abilisation des sols (inondations), disparition de la terre arable et des arbres qui stockent le CO2 (r&eacute;chauffement climatique).</p><p>&nbsp;</p><p><u>Le lien social </u>: 18% des 15-30 ans, soit plus de 2 millions de jeunes, ne passent du temps avec d&#39;autres personnes que tr&egrave;s rarement. 26 % des fran&ccedil;ais se sentent exclus, abandonn&eacute;s ou inutiles. Une crise de sens pour notre soci&eacute;t&eacute; qui peine &agrave; se rassembler autour d&#39;un v&eacute;ritable projet commun, et qui a tourn&eacute; le dos aux valeurs paysannes d&#39;humilit&eacute; et de solidarit&eacute;.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Il est possible de vivre autrement</strong></p><p>&nbsp;</p><p><u>Travailler la terre autrement</u> : Remplacer les intrants d&eacute;riv&eacute;s du p&eacute;trole par une meilleure connaissance de la vie des sols et le recours au travail manuel (En 1940, avec 1 calorie fossile, on savait produire 2,4 calories alimentaires. Aujourd&#39;hui, il nous faut 7 &agrave; 10 calories fossiles pour produire 1 calorie alimentaire).</p><p>&nbsp;</p><p><u>Repeupler les campagnes et changer nos modes de vie</u>&nbsp;: Du temps de nos arri&egrave;res grands parents, les paysans n&rsquo;&eacute;taient pas esclaves, ils avaient le temps, ils avaient 8 vaches, un potager, un carr&eacute; de vigne, ils ne passaient pas la journ&eacute;e sur leur gros tracteur, ils se parlaient, sortaient, faisaient du v&eacute;lo..</p><p>&nbsp;</p><p><u>Revenir &agrave; une soci&eacute;t&eacute; soutenable</u> dont l&rsquo;empreinte &eacute;cologique ne d&eacute;passe pas une plan&egrave;te (aujourd&rsquo;hui en 7 mois nous consommons toutes les ressources que la terre peut produire en une ann&eacute;e) ce n&rsquo;est pas revenir &agrave; l&rsquo;&acirc;ge de pierre, c&rsquo;est revenir au niveau de consommation des ann&eacute;es 60. &Ccedil;a veut dire repenser son alimentation (local, bio) son habitat (auto-&eacute;co-construction) ses modes de d&eacute;placement. Sortir de la soci&eacute;t&eacute; du gaspillage (r&eacute;parer plut&ocirc;t qu&rsquo;acheter, favoriser la richesse immat&eacute;rielle), d&eacute;velopper son autonomie (avoir un potager, r&eacute;cup&eacute;rer l&rsquo;eau de pluie, faire du troc..).</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Le projet</strong></p><p>&nbsp;</p><p>- <strong>Une micro ferme</strong> qui produit 50 paniers de l&eacute;gumes bio par semaine, en s&rsquo;inspirant des principes de mara&icirc;chage sur sol vivant&nbsp;: Entretenir l&rsquo;&eacute;quilibre naturel r&eacute;alis&eacute; par la vie du sol (bact&eacute;ries, champignons, insectes, vers de terre..) en &eacute;vitant le travail du sol, en maintenant une couverture permanente.</p><p>&nbsp;</p><p>- <strong>Un lieu d&rsquo;h&eacute;bergement</strong> pour les personnes en difficult&eacute; ayant besoin d&rsquo;un s&eacute;jour de rupture &agrave; la campagne. Adress&eacute;es par nos partenaires associatifs, les personnes sont h&eacute;berg&eacute;es &agrave; la ferme pour un s&eacute;jour de 2 &agrave; 6 semaines, des activit&eacute;s leurs sont propos&eacute;es par nos b&eacute;n&eacute;voles (yoga, animath&eacute;rapie, couture, parcours sensoriel, initiation &agrave; la permaculture..).</p><p>&nbsp;</p><p>- <strong>Un centre d&#39;accompagnement &agrave; la transition &eacute;cologique</strong>&nbsp;: Promotion de l&rsquo;eco-paturage (entretien des espaces vert avec des moutons et des ch&egrave;vres), sensibilisation &agrave; l&rsquo;auto-&eacute;co-construction (isolation terre paille, meubles en palettes, four solaire, r&eacute;cup&eacute;rateur d&rsquo;eau de pluie, po&ecirc;le de masse..).</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="100%" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/502970/Untitled-1522786882.png" /></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Qui sommes nous ?</strong></p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="198" height="198" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501546/Pierre_Compressed-1522408387.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>Pierre - 33 ans : &quot;<em>Je viens du monde associatif, j&rsquo;ai travaill&eacute; pas mal &agrave; l&rsquo;international pour des ONG et puis finalement &agrave; Paris pendant 3 ans sur un programme d&rsquo;acc&egrave;s aux soins pour les SDF. Je me suis rendu compte &agrave; quel point avoir un endroit &agrave; soi &eacute;tait quelque chose de structurant, et j&rsquo;avais de plus en plus de mal &agrave; me sentir chez moi &agrave; Paris, alors j&rsquo;ai eu envie de &laquo;&nbsp;m&rsquo;enraciner&nbsp;&raquo; quelque part, avec l&rsquo;id&eacute;e de retour &agrave; la terre mais aussi celle d&rsquo;appartenir vraiment &agrave; un terroir. Du coup j&rsquo;ai pass&eacute; un dipl&ocirc;me agricole pour devenir mara&icirc;cher bio, et le projet murissant j&rsquo;ai eu envie que la ferme ne soit pas qu&rsquo;un lieu de production agricole mais aussi un lieu de vie, un lieu d&rsquo;&eacute;change et un lieu d&rsquo;accueil pour des personnes qui auraient besoin d&rsquo;un porte-avion &agrave; un moment de leur vie</em>.&quot;</p><p>&nbsp;</p><p><img alt="" width="163" height="245" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/501547/bart_compressed-1522408432.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p>Bart - 32 ans : &quot; <em>Apr&egrave;s quelques ann&eacute;es &agrave; travailler comme charpentier je me suis d&eacute;cid&eacute; &agrave; passer un dipl&ocirc;me d&rsquo;&eacute;ducateur sp&eacute;cialis&eacute; pour donner une dimension plus sociale &agrave; mon travail. D&eacute;j&agrave; sensible au d&eacute;veloppement durable et aux alternatives &eacute;cologiques, c&rsquo;est au cours d&rsquo;un voyage d&rsquo;un an que j&rsquo;ai pu, par le biais du wwoofing et d&rsquo;autre formes de volontariat, exp&eacute;rimenter des modes de vie plus simples dans des fermes &agrave; taille humaine ou la production est vendue en circuit court, des lieux ou l&rsquo;on imagine, r&eacute;pare, fabrique dans un cadre propice aux rencontres et aux &eacute;changes. C&rsquo;est donc avec enthousiasme qu&rsquo;&agrave; mon retour j&rsquo;ai rejoint le projet de Pierre, conscient de notre compl&eacute;mentarit&eacute; et de la force d&rsquo;un duo dans ce genre d&rsquo;aventure</em> &quot;.</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>