LA MOUETTE, le docu-menteur du cinéma-vérité

Le pitch Une équipe de journalistes suit l’extravagant cinéaste Jean Courtois à travers le tournage de son prochain film : La Mouette. La présentation du projet Produit par l’association Persée Production, ce docu-fiction humoristique réalisé par Florian Duchassin et Alexandre Ramet, met en scène une équipe documentaire suivant l’extravagant cinéaste Jean Courtois, au travers du tournage de son prochain film. Ayant pour objectif de rassembler le spectateur lambda et le cinéphile averti autour d’une seule et même œuvre, nous nous inspirons de l'émission Belge Strip-tease et de la série The Office, afin de mettre en exergue le rapport entre la fiction et la réalité du Cinéma sur fond d’une comédie grand public, devenant ainsi : "Le docu-menteur du cinéma-vérité". La genèse du projet remonte à l’année passée. Il s’agissait tout d’abord d’un exercice d'étude au cours duquel nous devions centré notre intrigue autour d’un seul personnage principal. C’est ainsi que Jean Courtois est né, un cinéaste fauché bloqué dans l’image caricaturale que peut renvoyer le Cinéma de La Nouvelle Vague. Étant fortement attaché à ce personnage, Florian Duchassin reforme l’équipe artistique derrière la création de La Mouette de Paris. Ensemble, ils se lancent dans l’écriture de La Mouette, portant le projet par leurs idées et leurs références issues de divers univers artistiques. Les intentions artistiques Afin d'étayer notre propos, nous nous basons sur la filmographie et l’image que renvoyait Jean-Luc Godard. C’est en se basant sur ce réalisateur atypique, que nous avons créé Jean Courtois, caricature de Godard aux allures de Michael Scott (Steve Carell, The Office), aussi idiot qu’intelligent, un imbécile heureux, un cinéaste condamné à vivre hors de la société de par son statut supérieur d’artiste, survolant les Hommes, métaphore du poète dépeinte par Baudelaire dans L’Albatros. La Mouette est un court-métrage sur le Cinéma, plus précisément sur ce qu’est le Cinéma, ce qu’il représente, à travers les doutes de l’artiste, la passion, la création et parfois la destruction, ainsi que la légitimité d’une personne à réaliser son rêve. Ici, Godard représente la figure paternelle de Jean Courtois, mais il représente aussi la paternité d’une œuvre face à l’artiste. Comme le dit François Truffaut dans La Nuit Américaine (1973) : “Les films avancent comme des trains, tu comprends ? Comme des trains dans la nuit.” Les films sont les trains dont nous sommes les passagers, que l’on soit créateur ou spectateur, nous embarquons dans le film, nous nous l’approprions avant de rester en gare pour le laisser partir et garder une expérience en nous. Nous sommes actifs du film, nous transformons notre réception émotionnelle et individuelle en une sorte d’expérience collective partagée entre spectateurs et créateurs. Le cinéma devient alors la plus collective des œuvres individuelles. Pour Godard, le Cinéma représente la vérité, plus précisément, “24 fois la vérité par seconde”. Pour Truffaut, le Cinéma est avant tout l’industrie du mensonge (cf : La Nuit Américaine). Le Cinéma serait donc à la fois vérité et mensonge, réalité et fiction, Godard et Truffaut. En partant de ce paradoxe entre vérité et mensonge, nous nous retrouvons face à deux Cinéma à la fois distincts et corrélés. D’un côté, il y a Godard au cinéma ésotérique et élitiste parfois peu compréhensible, et de l’autre côté, il y a Truffaut au cinéma plus populaire, plus accessible et plus proche du spectateur. Cependant, malgré leurs pensées différentes, ces deux cinéastes se rejoignent autour d’une seule et même passion : le Cinéma. Les inspirations Outre les diverses références à Godard, sur sa vie et son cinéma, René Magritte est au centre de nos inspirations. Pour appuyer notre propos, nous devions créer un décalage entre la réalité et notre représentation de celle-ci, afin de montrer l'extraordinaire dans l'ordinaire. A l'image du tableau Golconde de Magritte, nous avons tendance à nous effacer dans la masse en oubliant à quel point chaque personne renferme quelque chose d'extraordinaire qu'il est bon de rappeler. Jean Courtois s’efface dans l’ombre de Godard par peur de ne pas être assez bon. Que cela soit dans l’Art ou dans la vie quotidienne, les doutes et la peur font partie intégrante de nos vies, nous empêchant de réaliser ce qui nous tient réellement à cœur. Jean Courtois prend conscience de cette peur, il l’accepte, comme il accepte les modifications scénaristiques de Jeanne. C’est en partageant une partie de soi avec sincérité qu’un film naît et atteint son public. Il ne suffit pas d’imiter, il faut partager ce que nous sommes, réaliser comme nous réalisons, et comme le disait Agnès Varda : "Créer, c'est partager. Et cela suffit à mon bonheur " Les personnes et l’association à l’origine du projet Florian Duchassin / réalisateur Passionné de Cinéma depuis l’enfance, il se lance dans la réalisation dès le collège ! D’abord dans le documentaire, puis dans la fiction, s’inspirant de ses idoles comme Michel Hazanavicius, Gaspar Noé, Michel Gondry ou encore Jean-Luc Godard. Souhaitant mêler passion et vocation professionnelle, il entame un parcours d’étude dans le cinéma audiovisuel en spécialisation Production. Après plusieurs réalisations personnelles, il se lance dans la production de son premier court-métrage semi-professionnel ! Alexandre Ramet / co-réalisateur Fasciné par les histoires depuis toujours, il commence rapidement à écrire les siennes. Un intérêt qui l’amène à se tourner vers les scénarios et le cinéma. Fort de cette passion, il entame une première année en école supérieure d’audiovisuel, puis s’oriente finalement vers des études de droit, mais se promet de continuer à écrire et tourner des films aux côtés de ses camarades d’école. Ambition qu’il tente d’atteindre via notamment le court métrage La Mouette qu’il coécrit et co-réalise avec Florian Duchassin. Sarah Heitz / directrice de production Avec un profil très artistique, passionnée par la peinture, l’animation, et la création d’histoires, que ce soit par le biais de romans ou de scénarios, elle se tourne rapidement vers le cinéma. Actuellement en école supérieure en spécialisation production, elle rejoint le projet de court-métrage La Mouette durant l’écriture du scénario, et décide, avec Florian Duchassin et Alexandre Ramet de s’associer à Persée Production pour la suite du projet. Persée Production / association de production Persée Production est une toute nouvelle association de production audiovisuelle composée de six membres fondateurs passionnés par le cinéma et les arts visuels. Avec Victor Coquard à sa tête, producteur du court-métrage La Mouette. L'association a pour objectif de produire tout type d’œuvre audiovisuelle dans le but de faire émerger de jeunes talents français. Nos réseaux sociaux Vous pouvez également suivre les avancées du projet sur notre page instagram : @lamouette_courtmetrage