2 juin 2020
Urgence confinement : soutenons les victimes de violences conjugales
Chaque euro compte. Elles ont besoin de vous, maintenant. Soutenez les femmes et leurs enfants victimes de violences conjugales.
Réussi
284
Contributions
16/05/2020
Date de fin
34 972 €
Sur 10 000 €
350 %
Urgence confinement : soutenons les victimes de violences conjugales
<p>Le projet est terminé, les reçus fiscaux ont été envoyé en juillet 2020 ! Si vous rencontrez des problèmes, n'hésitez pas à joindre [email protected] ou à envoyer un message sur KKBB. Merci encore à vous toutes et tous </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659293/Le_projet-1586962133.jpg" width="100%" /></p>
<p>Pendant le confinement, <strong>des milliers de femmes et d’enfants sont piégé.e.s avec leur agresseur</strong>. Les signalements sont en augmentation. En parallèle, les femmes qui ont récemment quitté le domicile sont en proie à une forte précarisation et risquent un retour à la case départ.</p>
<p>Solidarité Femmes et la ligne nationale d’écoute, le 3919, sont là pour les aider. <strong>Mais nous avons besoin de vous</strong>. Ensemble, pour elles, nous iront beaucoup plus loin.</p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659456/Solidarite__femmes-1587020007.jpg" width="100%" /></p>
<p>Solidarité Femmes, c’est LE réseau en France qui vient en aide<strong> aux femmes victimes de violences conjugales et à leurs enfants et les accompagne de A à Z</strong> : depuis leur appel au 3919, ou à l’une de nos implantations en France, jusqu’à l’hébergement, l’accompagnement juridique, psychologique, le suivi des enfants, les ateliers de reconstruction de soi…</p>
<p> </p>
<h2>Le projet en détails</h2>
<p><strong>Pour les femmes et les enfants victimes ou menacés de violences, le domicile n'est pas un lieu sûr</strong>. Depuis le début du confinement, les appels au 3919 ont augmenté considérablement. Environ <strong>+30% de signalements</strong> sont enregistrés dans les commissariats.</p>
<p><strong>Pourquoi ? </strong></p>
<p><strong>1/ </strong>La présence des agresseurs au domicile, constante et contrainte, est de nature à générer davantage de passages à l'acte.</p>
<p><strong>2/</strong> La distanciation sociale isole les victimes, pour lesquelles les dispositifs d’aide deviennent difficiles, voire impossibles à atteindre.</p>
<p><strong>3/ </strong>L’isolement a des effets délétères sur les plans psychologique, économique (en particulier les femmes les plus précaires), juridique et social.</p>
<p>Nos homologues en Chine ont déjà dressé un bilan calamiteux du confinement dont ils sortent actuellement : les plaintes pour violences domestiques enregistrées par les commissariats de police ont triplé pendant le mois de février dans la province du Hubei.</p>
<p>Face à ce cercle infernal, nos équipes sont mobilisées malgré les difficultés pour assurer la continuité de leurs services.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659457/dispositif-1587020054.jpg" width="100%" /></p>
<p><strong>L’écoute téléphonique</strong> : le 3919 est passé en « téléréponse ». Ce maintien se fait grâce à la mobilisation de Solidarité Femmes, de son réseau d’associations et de son équipe d’écoutantes, qui travaillent désormais loin de leurs collègues avec une écoute quotidienne, plusieurs heures durant, de femmes plongées dans des situations souvent insoutenables.</p>
<p><strong>L’accueil de jour.</strong> Globalement, les centres d’accueil restent ouverts, certains dispositifs fonctionnent de manière réduite. Nous mettons en ligne la liste des centres en France, ainsi que les horaires prévus en cette période de confinement. Nous continuons à accompagner les femmes selon leurs besoins, et à mettre en place des interventions urgentes en cas de danger.</p>
<p><strong>Les dispositifs ad hoc</strong>. Des dispositifs ont été mis en place pour faciliter les signalements, et l'écoute, notamment en pharmacies et centres commerciaux.</p>
<p>Et enfin, nous mettons en place la <strong>distribution de colis de première nécessité</strong> : alimentaires et d'hygiène ; ainsi que de tickets service pour les femmes que nous accompagnons, que cette période va fortement précariser.</p>
<p> </p>
<h3><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659302/Comment_agir-1586962967.jpg" width="100%" /></h3>
<p>Vous voulez aider ? Nous avons des idées pour vous !</p>
<p>1. Si vous le pouvez, contribuez sur cette page, dès maintenant.</p>
<p>2. Partagez, partagez, partagez ! N'hésitez pas à user et abuser des réseaux sociaux. Si vous êtes salarié.e d'une entreprise, pourquoi ne pas lui proposer de relayer également ? Les violences conjugales, c'est l'affaire de tous !</p>
<p>3. N'hésitez pas : faites connaitre les dispositifs d'aide qui existent, ils sont nombreux et derrière eux, des femmes et des hommes sont engagé.e.s pour faire cesser ce fléau.</p>
À quoi servira la collecte
<p>Chaque euro sera utile. Alors n'hésitez pas à contribuer, même si cela vous semble minime.</p>
<p>Vos dons vont nous permettre d'accompagner au mieux, chacune, selon ses besoins. Voici quelques informations sur la manière dont nous employons les fonds :</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659297/30_euros-1586962418.jpg" width="100%" /></p>
<p>La prise en charge d’une femme victime de violences par le 3919, la ligne nationale d’écoute gérée par Solidarité Femmes, coûte en moyenne 30 euros à l'organisation.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659303/60_euros-1586963045.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:center">Lorsqu'une femme et parfois ses enfants arrivent dans l'un de nos centres, lui offrir le minimum nous coûte en moyenne 60 euros alimentaire (hygiène, équipement de première nécessité), un coût réduit grâce aux mécénats en nature dont nous bénéficions.</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659304/200_euros-1586963076.jpg" width="100%" />Lorsqu'une femme arrive, nous faisons bien plus que la loger. Nous l'accompagnons parfois au commissariat pour déposer plainte, nous gardons ses enfants, le temps qu'elle puisse s'entretenir avec un.e psychologue, un.e avocat.e, parfois nous sollicitons un.hussier.e pour constater les dommageS. Cet accompagnement, sur deux jours, nous coûte en moyenne 200 euros.</p>
<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/659305/500_euros-1586963095.jpg" width="100%" />La priorité pendant le confinement, c'est de ne laisser passer aucun appel, de répondre au plus grand nombre même si souvent, hélas, c'est difficile. Pour cela, il faut un équipement permettant à nos salariées, écoutantes ou travailleuses sociales, de continuer leur activité à distance. Et d'aider ainsi des dizaines de femmes.</p>
<p style="text-align:center"> </p>
<p style="text-align:center"> </p>
<h3><strong>Solidarité Femmes en chiffres</strong></h3>
<p>- 2 900 places d’hébergement et <strong>5000 femmes et enfants hébergé.e.s </strong>chaque année</p>
<p>- <strong>30 000 femmes suivies</strong> dans des centres d’accueil</p>
<p>- <strong>+ de 80 000 appels </strong>pris en charge au 3919</p>
Contreparties
Contrepartie star
Offrir le nécessaire à celles qui ont tout laissé derrière elles...
60 €
- 54 contributions
Elles ont parfois quitté leur domicile en catastrophe. Avec 60 euros, vous nous permettez de les accueillir dignement, et de leur offrir ce dont elles auront besoin : alimentation et produits d'hygiène.
Une femme prise en charge par téléphone
30 €
- 51 contributions
Vous permettez la prise en charge une femme victime de violences par le 3919, la ligne nationale d’écoute gérée par Solidarité Femmes. C'est souvent le premier pas, c'est souvent le début de la sortie de la violence : c'est essentiel.
Accueillir une femme et ses enfants
100 €
- 47 contributions
C'est avec leurs enfants qu'elles sont parties. Avec 100 euros, vous nous permettez d'accueillir une femme et ses enfants, de leur offrir le nécessaire pour qu'ils soient bien, ensemble.
2 jours à l'abri
200 €
- 18 contributions
Grâce à vous, pendant deux jours, une femme et ses enfants sont hébergés dans un de nos centres. Nous pouvons les faire bénéficier d’un accompagnement psycho-social et juridique, leur apporter du soutien et notre expérience.
Pendant le confinement, répondre à toutes celles qui en ont besoin
500 €
- 1 contribution
Votre contribution va nous permettre d'assurer l'équipement nécessaire à nos salariées, écoutantes ou travailleuses sociales, pour continuer leur activité en télétravail et accompagner ainsi 6 à 10 femmes par jour. C'est ce qui s'appelle avoir un effet de levier !