Soutenez le village de Tatiste que vous avez découvert dans MARCHER SUR L'EAU

Dans le film Marcher sur l'eau, réalisé par Aïssa Maïga, vous avez découvert le village de Tatiste, au nord du Niger, dans la région de l'Azawak. Vous avez vu les habitants se battre pour obtenir la construction d'un forage proche du village pour éviter aux jeunes enfants de marcher des kilomètres chaque jour pour puiser l'eau nécessaire au village. Vous avez vécu leurs difficultés face aux conséquences du changement climatique qu'ils subissent de plein fouet. Vous avez partagé le quotidien de Houlaye, de Suri, de Ibrahima, de Damana, du maitre d'école. Vous avez été témoin de la construction du forage sur place grâce à la mobilisation de l'association Amman Imman et du gouvernement du Niger. Et si vous pouviez faire plus ? En partenariat avec 2 associations locales, AS HALURMA basée à Tatiste, le village de notre documentaire et l'organisation BAÂJOL PULAKU, qui travaille pour l'éducation et la formation des femmes de la région de l'Azawak, nous lançons cette collecte solidaire. Dari, le fils du chef du village de Tatiste et Aïssatou, qui a fait le lien et la traduction permanente pendant le tournage du film, nous font confiance pour travailler avec eux au développement de leurs villages respectifs. Notre but? Améliorer les conditions de vie de ces femmes, ces hommes et ces enfants dans une région où il ne pleut plus que 2 mois sur 12, subissant ainsi directement les conséquences du dérèglement climatique crée en grande partie dans nos sociétés occidentales. Avec le forage proche de Tatiste, les enfants peuvent suivre une scolarité plus assidue en évitant des heures de marche quotidienne. C'est un premier pas, mais il reste du travail : Réparer les écoles de la région, acheminer des fournitures (stylos, craies, manuels, ardoises...), acheter des fournitures pour le sport, soigner les maladies (médicament, financement d'opérations, transport vers l'hôpital), former les femmes pour qu'elle n'ait plus à quitter les villages, améliorer l'accès à l'eau (d'autres forages, un système hydraulique plus performant). Le film Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye quatorze ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l'eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d'être assidus à l'école. L'absence d'eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Or, il suffirait d'un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village et offrir à tous une vie meilleure. Tourné sur 1 an et demi, le film a été présenté en 1ère mondiale en sélection officielle au Festival de Cannes 2021 dans la section « Le Cinéma pour le Climat ». Il a depuis voyagé dans de nombreux festivals en France et autour du monde remportant un succès public et critique : Prix du Jury au festival de Porquerolles, Prix du meilleur documentaire au festival Vive le Cinema de Lecce (Italie) et au festival Cinemambiente de Turin (Italie) ainsi que le Coup de Cœur du public au festival Atmosphère de Courbevoie… Bonne Pioche Cinéma (producteur notamment de « La Marche de l’Empereur » de Luc Jacquet et du film « Les Pépites » de Xavier de Lauzanne) et Echo Studio (producteur de Demain est à nous de Gilles de Maistre) ce sont associés pour produire le film et ont travaillé en association avec l’ONG Amman Imman pour construire un forage à quelques centaines de mètres du village et ainsi apporter l’eau au plus proche de Tatiste. Pour en savoir plus sur l’association et son action dans la région de l’Azawak rendez-vous ici. Le contexte du film Dans le monde, environ 2,2 milliards de personnes n’ont pas d’accès direct à l’eau potable. En Afrique Sub-saharienne, 135 millions de personnes font plus de 30 minutes de déplacement par jour pour avoir accès à une eau potable. (Source ONU) Le Niger, pays semi-désertique au coeur de l’Afrique subsaharienne, est emblématique du problème mais aussi porteur d’espoir. D’un coté, il est frappé de plein fouet par le changement climatique et les sècheresses à répétition. De l’autre, il est l’un des endroits au monde où le combat des communautés rurales et de leurs habitants pour résoudre ce problème, avec le soutien du gouvernement, est le plus déterminé et dynamique. La région de l’Azawak est une plaine de 180 000 km2 située entre le Mali et le Niger qui abrite environ 500 000 personnes, majoritairement d’ethnie Touareg et Peuls-Wodaabe. L’Azawak est caractérisée par un taux d’analphabétisme de 99% et un manque d’accès aux ressources de santé à hauteur de 98%. L’insécurité de l’approvisionnement en eau lié au changement climatique a contribué à l’élévation du taux de mortalité infantile qui dépasse aujourd’hui les 50%. Cette collecte s’inscrit dans une campagne d’impact plus globale pour un meilleur accès à l’eau autour du monde. Retrouvez plus d’information pour vous engager pour l’accès à l’eau ICI