Music-Hall

<p>    Le spectacle <strong>Music-Hall</strong><strong> de Jean-Luc Lagarce</strong> est une aventure qui  a commencé avec la création de la <strong>Compagnie 21</strong>.</p> <p> <a href="http://compagnie21.org">http://compagnie21.org</a></p> <p>                                  <a href="http://flic.kr/p/bYDQ3y"><img alt="c21" src="http://farm6.staticflickr.com/5232/7204672220_4182dd8e70.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>    La Compagnie 21 a pour projet de promouvoir la création théâtrale et les textes d'auteurs classiques et contemporains à travers des spectacles qui résonnent à l'esprit et au coeur de chacun, qu'il vienne au théâtre pour la première fois ou pour la énième fois !    Le rapport au public, et même beaucoup plus : <strong>la relation</strong>.                                                                                                                                                                                                                                                                 <a href="http://flic.kr/p/bYEwgo"><img alt="mh2" src="http://farm9.staticflickr.com/8168/7204807524_bc0c32acd9.jpg"></a>      </p> <p>    La meilleure pièce que nous ayons trouvée pour commencer cette aventure, c'est <strong>Music-Hall</strong> <strong>de Jean-Luc Lagarce.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>« et remplissons le temps,</strong></p> <p> <strong>         Faisons semblant d’exister,</strong></p> <p> <strong>                   Et jouons quand même - » </strong></p> <p>  </p> <p>    A la lecture de Music-Hall, on finit inévitablement par arriver à cette phrase avec l’envie de reprendre la lecture au début. Et c’est là que nous sommes.</p> <p>  </p> <p>    Nous voulions trouver un texte qui donne lieu à un spectacle fondateur de notre travail et rien n’a pu résonner autant que ces mots. Nous voilà avec lui, ses anecdotes, ses hésitations, sa poésie et sa conclusion.</p> <p>    Nous pensions qu’il parlait de théâtre, des artistes du spectacle vivant, ceux qui parcourent les villes à la recherche d’un public, d’un succès désespéré, d’un peu d’argent pour manger, la belle histoire !</p> <p>    Quelle découverte et quelle joie de s’être trompés.</p> <p>    A travers cette jolie histoire sans fin, nous avons trouvé l’histoire de nos proches… <strong>et avec quoi remplissez-vous votre temps ?</strong> Existons-nous vraiment ou faisons-nous semblant ? Existons-nous parce que nous agissons ?</p> <p>    Autant de questions auxquelles nous ne voulons pas donner de réponses mais que nous voulons poser.</p> <p>    Et comment faire ?</p> <p>    En racontant notre vraie fausse histoire. En recommençant encore et toujours, en arrachant le paysage de chaque représentation passée pour en faire un spectacle nouveau, <strong>une histoire nouvelle et universelle</strong>.</p> <p>  </p> <p>                                      <a href="http://flic.kr/p/bYDKbf"><img alt="mh1" src="http://farm8.staticflickr.com/7087/7204655846_40d1c7bcce.jpg"></a></p> <p>  </p> <p>    Jean-Luc Lagarce est l’auteur contemporain le plus joué en France, Nous le lisions et avions envie de son humour, de son sourire en coin et de son éclatante vitalité. Plus nous le répétions, plus cette moelle, cet espoir d’exister au-delà de nous-mêmes et au-delà du temps, s’imposait comme la structure de notre travail.</p> <p> <strong>   Notre devoir envers Jean-Luc Lagarce : être, avec le public, vivants.</strong></p> <p>  </p> <p>    C’est ici que la compagnie 21 rencontre son écriture. Donner ce texte, le premier, au plus près du public, les yeux dans les yeux, « avec  lenteur et désinvolture », avec urgence et engagement. Voila notre point de départ.</p> <p>  </p> <p> <strong>   Ce</strong> <strong>Music-Hall</strong> <strong>se joue toujours pour la première fois</strong>. Cela implique pour nous de n’avoir qu’un simple tabouret pour scénographie. Le reste est imaginé dans le lieu, pour le lieu.</p> <p>    Les trois acteurs, la fille et les deux boys, sont déjà là, dans la salle, ils attendent le public pour lui raconter un conte, comme autour d’un feu, persuadés que cette histoire, c’est un souvenir qu’on partage tous.</p> <p>    Ils jouent à raconter. Et le public joue à écouter, à deviner aussi l’autre histoire, la voir derrière le masque, « sous maquillage et déguisement ».</p> <p>    A la fin, quoi qui nous attende dehors, demain, et tout à l’heure même, nous avons rempli le temps en jouant qu’il n’existait plus.</p> <p> <strong>                                                                  Sylvain Guichard</strong>, metteur en scène.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://flic.kr/p/bYC87A"><img alt="Tristan" src="http://farm6.staticflickr.com/5275/7204339418_5b811320d9.jpg"></a>   <strong>Tristan Willmott, le deuxième Boy</strong></p> <p>  </p> <p> Tristan suit au <strong>cours Florent</strong> les classes de Jérôme Dupleix, Thomas Nedelkovitch, Antonia Malinova et Jean-Pierre Garnier. Il y interprète entre autres Ventroux dans Mais n’te promènes donc pas toute nue de Feydeau et Muso dans Ball-Trap de Xavier Durringer. Puis il joue Hold on, please!, une comédie d'Olivier Ducray au <strong>Festival d'Avignon 2006</strong>, et La Vierge et la Licorne, d’Oscar Mandel, au théâtre Côté Cour à Paris au printemps 2007, dans des mises en scène d'Anne Busnel. Au sein de la <strong>compagnie La Lanterne du Mulot</strong>, il joue l'Etourdi de Molière/mes Céline Texier-Chollet. Parallèlement, il travaille avec Jean-Paul Zennacker dans A la Recherche du Temps Perdu de Marcel Proust, ainsi que Répétitions Mouvementées, de Danièle Gasiglia-Laster. En 2008, il signe sa première mise en scène avec <strong>Cut</strong><strong>, d'Emmanuelle Marie</strong>, jouée dans plusieurs festivals à travers la France, ainsi qu'à Paris (Théâtre de la Jonquière, Théâtre Mouffetard), et présentée au <strong>Festival d'Avignon en 2009 et 2010</strong>. En 2009, il interprète Henri III dans Massacre à Paris de Christopher Marlowe/mes Clément Thiébault et Simon Labrosse dans Les Sept Jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette/ mes Luc Dezel. En 2010, il rejoint la <strong>Compagnie 21</strong> sur son premier projet : Music-Hall, de J.L. Lagarce.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://flic.kr/p/bYC891"><img alt="So" src="http://farm8.staticflickr.com/7073/7204339500_54b1f1d079.jpg"></a>   <strong>Sophie Berneyron, La Fille</strong></p> <p>  </p> <p> Après deux ans de formation théâtrale à Toulouse (<strong>Le Grenier Théâtre</strong> dirigé par <strong>Francis Azéma</strong>), Sophie entre aux <strong>Cours Florent</strong> où elle suit les classes de <strong>Sophie Lagier</strong> et <strong>Julien Kosellek</strong>.</p> <p> En août 2008 elle joue Le Guide Choryphée dans Meurtres Hors Champ d'Eugène Durif à l'Aktéon théâtre, (mise en scène collective), avant d’entrer en septembre 2008 à <strong>L’école Auvray-Nauroy</strong>.</p> <p> En 2009, elle participe à plusieurs performances, dont une dirigée par <strong>Karelle Prugnaud</strong> en février pour le festival A Court de Forme à l'Etoile du Nord, et une à l'Espace Kiron à l'occasion de la reprise de Soleil Rouge, pièce mise en scène par Clément Gracian.</p> <p> Depuis l'été 2009, elle joue La Maladie de la Mort de Marguerite Duras, texte mis en scène pour le théâtre par Anne Janer (<strong>Compagnie Les Evaporées</strong>). Enfin, en 2010, elle rejoint la <strong>Compagnie 21</strong> pour son premier projet : Music-Hall de J.L. Lagarce.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://flic.kr/p/bYC84w"><img alt="Yan" src="http://farm8.staticflickr.com/7211/7204339240_43aec5d8b4.jpg"></a>   <strong>Yan Richard, le premier Boy</strong></p> <p>  </p> <p> Yan entre en 1987 à l’<strong>école Théatrochamp</strong>, sous la direction d’Anoushka Chenevard-Sommaruga. Durant quinze ans, il joue dans de nombreuses créations, Tout le monde il s’aime de Liliane Roussy, Le Soldat de Paille d’Alain Sabaud et Alexis Chevalier, Les Chaises Musicales de Richard O’Donovan. Il s’installe à Paris en 2003 et entre au <strong>cours Florent</strong> dans les classes de Xavier Florent, Jean-Pierre Garnier et Laurent Montel. Il y interprète notamment Puck dans Le Songe d’une Nuit d’Eté de William Shakespeare/mes Céline Texier-Chollet,  Gino dans Ball-trap de Xavier Durringer/mes Julia Laurent et Iell dans Ruban Noir, de Sylvain Guichard. Avec la <strong>Compagnie La Lanterne du Mulot</strong>, dès 2005, il assiste Céline Texier-Chollet, metteuse en scène, pour Carthage, encore de Jean-Luc Lagarce, puis de 2007 à 2009, il interprète le Jeune Homme dans La Peau d’Elisa de Carole Fréchette et Mascarille dans L’Etourdi de Molière. Il joue également en 2009 Léo dans les Sept jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette/mes Luc Dezel. En 2010, il rejoint la <strong>Compagnie 21 </strong>pour Music-Hall de J.L. Lagarce. En 2012, il rejoint la <strong>Compagnie Théâtre Mordoré</strong> dirigée par Sarah Mesguich.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://flic.kr/p/bYA3Hq"><img alt="Sylvain" src="http://farm8.staticflickr.com/7230/7203934394_7c8b4e5b3f.jpg"></a>   <strong>Sylvain Guichard, metteur en scène</strong></p> <p>  </p> <p> Après avoir joué pendant six ans avec La Bande à Jules de Marlène Darmani, il entre au cours Florent où il suit les cours de David Garel, Régine Ménauge-Cendre, Cyril Anrep, Christophe Garcia et Laurent Montel sous la direction duquel il joue Trofimov dans La Cerisaie d’A. Tchekhov au profit de MSF. Il met également en scène son texte Ruban Noir avec la <strong>Compagnie 21</strong> qu’il crée alors en 2005.</p> <p> Cette année-là, il entre à l’<strong>Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre</strong> dans la 67ème promotion. Il y travaille, entre autres, avec Joseph Fioramante, Philippe Delaigue, Vincent Garranger, Christian Schiaretti, Bruno Meyssat, Giampaolo Gotti, Matthias Langhoff, Michel Raskine et avec la promotion d’Anatoly Vassiliev, parmi lesquels Marion Delplancke, et David Jauzion-Graverolles. Avec ces derniers, il joue La Surprise de l’Amour de Marivaux, puis Il Decameron de Boccacio. Il écrit également Des Oiseaux, lauréat des encouragements du <strong>Centre National du Théâtre.</strong></p> <p> En 2008-2009, il joue dans Coriolan de W.Shakespeare/mes Christian Schiaretti au<strong> Théâtre National Populaire</strong>, puis, depuis 2010 dans Les Contes dits du bout des doigts avec <strong>Les Compagnons de Pierre Ménard.</strong></p> <p>  </p> <p> <a href="http://flic.kr/p/bYCMgA"><img alt="Delphine" src="http://farm6.staticflickr.com/5038/7204467772_fb3e3976a9.jpg"></a>   <strong>Delphine Perrin, créatrice lumière</strong></p> <p>  </p> <p> Après une Mise à niveau d’Arts Appliqués et une Licence d’Etudes Théâtrales, Delphine entre en 2005 à l’<strong>Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre</strong> dans la 67ème promotion dans la section « Création lumière ».</p> <p> Elle y réalise la conception lumière pour Mauser de Heiner Muller, ms Matthias Langhoff, Britannicus de Racine, ms Joseph Fioramente., la régie lumière pour Un légume, de Francis Scott Fitzgerald, ms Philippe Delaigue, Nouvelles du plateau S, de Oriza Hirata, ms Olivier Maurin.</p> <p> Pour les ateliers d'élèves (petites formes), elle fait la régie générale sur un spectacle de marionnettes Berlin fin du monde, Lothar Trolle, ms Emily Cauwet, et la lumière sur Des oiseaux, écrit et ms par Sylvain Guichard.</p> <p> Elle se spécialise ensuite dans la <strong>conception lumière pour la danse et le théâtre</strong>. Ainsi elle réalise les lumières des chorégraphies de L'Empreinte du geste et Bienheureuse pour <strong>les Dormeurs Téméraires</strong>. Elle crée les lumières de Quelqu'un va venir, Jon Fosse, ms Michel Tallaron, travaille sur plusieurs formes de théâtre documentaire avec la compagnie Palamente. Elle accompagne la <strong>compagnie Toutenbloc</strong>, ainsi que la compagnie du Vieux Singe avec La soupe et les nuages, poèmes en prose de Baudelaire. Dernièrement elle a travaillé sur Identité MC, <strong>cie Etrange Playground.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>