Une révolution copernicienne de la conception de l'entreprise
Chaque jour nous pouvons voir en regardant par la fenêtre le soleil se lever à l'est et se coucher à l'ouest. Ce qui donne l'illusion que le soleil tourne autour de la terre. Jusqu'à présent notre vision de l'entreprise est basée sur l'illusion que ce sont les travailleurs et travailleuses qui tournent autour du capital en quête de revenus. En réalité c'est le capital qui tourne autour de ceux et celles qui sont et font l'entreprise, pour en tirer profit. C’est ce qui va être prouvé en trois temps. Le présent essai s’articule donc autour de trois démonstrations : - La première thèse présente différents argumentaires montrant que les détenteurs de capitaux ne sont pas les propriétaires de l’entreprise. Ils ne sont propriétaires que du capital social investi. La société anonyme n’est que le support juridique de l’entreprise du fait que l’entreprise, entité économique la plus essentielle, n’a pas d’existence en droit. C’est ce qui permet aux détenteurs de capitaux de réaliser l’expropriation des biens et des revenus de l’entreprise à leurs profits. Les détenteurs de capitaux n’ont en outre aucune légitimité à nommer des mandataires chargés de gérer les entreprises parce que la possession d’une chose ne peut justifier un pouvoir sur les gens. Nous devons donc considérer comme fondamentalement erroné le point de vue idéologiquement dominant sur la nature des entreprises. - La seconde thèse démontre que la subordination des salariés à l’employeur est contraire aux droits naturels stipulés dans l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Ces droits sont contraires au lien de subordination puisque celui-ci est un renoncement à la liberté et à l’égalité. Au demeurant aucun texte fondamental ne légitime la subordination d'une personne à une autre. Par ailleurs, l’être humain, étant une personne, ne peut faire l’objet d’un contrat de commerce qui ne peut porter que sur des choses. En outre le contrat de travail est aujourd’hui tellement inégalitaire qu’il doit être considéré comme un simple acte d’adhésion rédigé unilatéralement par l’employeur et non un vrai contrat dont la condition est l’égalité des parties. En conséquence, la manière autocratique dont les entreprises sont aujourd’hui organisées est fondamentalement illégitime car contraire à la nature humaine. - La troisième thèse démontre que l’entreprise dont la raison d’être est la production de biens et services pour la satisfaction de nos besoins d’êtres humains, est un bien collectif dont la gestion doit correspondre à sa nature. Les fournisseurs de capitaux ne peuvent être considérés que comme une des parties prenantes de l’entreprise, et pas la plus importante. Ces constats permettent à la société dite civile d’ouvrir les débats sur la gouvernance des entreprises afin de décider de la meilleure manière d’en assurer la gestion. Il sera aisément établi que, constituants fondamentaux de l’entreprise, les travailleurs et les travailleuses doivent y participer le plus largement possible. L’entreprise, devenue entité juridique en propre, ainsi gouvernée, tenant compte de toutes les parties prenantes et des impacts écologiques, fera appel, en cas de besoin, aux détenteurs de capitaux pour signer avec eux un ou des contrats de financement leur laissant une part des revenus.
Cette campagne de financement participatif aura pour premier objectif : - la conception de couverture : 100 € - la publication du livre numérique avec diffusion auprès de distributeurs en ligne et du livre papier pour les librairies physiques du réseau Hachette : 500 € - l’impression de 200 exemplaires papier : 1.400 € Si ce premier montant est dépassé, le second objectif sera de financer : - la relecture approfondie du manuscrit : 1 410 € - la mise en avant dans le magazine Livres Hebdo : 320 € - une campagne publicitaire sur Facebook et Instagram : 250 €