Pliée en deux
<p><strong>Présentation détaillée de projet</strong></p><p> </p><p>J'aimerais parler d'amour, vous parler d'une histoire d'amour, de cette rencontre, de ce moment où on tombe amoureux. Comment filmer ce moment magique où tout bascule fall in love, tomber d'amour. Courir, rire, danser, s'aimer. Prendre le chemin le plus simple mais le moins évident. Ce choix, ces lieux familiers, une rue, un banc, un escalier, prés du métro, et s'attarder, rêvasser et enfin, laisser ce sentiment vous envahir. Vous, il s'adresse à vous ce film. vous allez courir, monter les marches deux par deux. les personnages (Jeanne et la danseuse) vont vous regarder dans les yeux. Pour ce film j'ai la chance d'avoir une dream team, qui ont à la fois cette force créatrice et ce professionnalisme. J'ai besoin de votre soutien financier pour le réaliser, pour lui donner vie, le voir naître.</p><p> </p><p><strong>Synopsis</strong></p><p> </p><p>C'est une histoire de rencontre, de désir et d'amour singulier. Une histoire de poésie, de temporalité et de folie douce entre Jeanne, une jeune femme accomplie, qui erre dans les rues du dix-huitième arrondissement de Paris, puis devant le métro Lamarck-Caulaincourt. Lieu, où elle a découvert la musicalité de la prose poétique d'Alice qui, elle, ne parvient à s'exprimer qu'au travers de ses lectures publiques tant elle est pleine de contradictions. Jeanne tient entre ses mains une lettre d'Alice, qui perturbe ses habitudes, elle n'arrive pas à l'ouvrir. On entend la voix d'Alice, sa poésie, ses mots. Alice est absente, mais une danseuse avec une robe rouge apparaît comme un songe. Jeanne va-t-elle la voir; et ouvrir cette lettre?</p><p> </p><p>Ce texte poétique est le point de départ.</p><p>La poésie, oui, il s'agit bien de ça, tout tourne autour d'elle, la poésie, les mots qui se lisent, se disent, les mouvements, la danse, les lieux avec leur matière, les escaliers avec ses arrondis, cette course. Courir, s'arrêter, être essoufflé, mais reprendre sa course... Aimer, dire, écrire, crier peut être aussi. Le désir, cette danseuse qui vient vers nous, et qu'on cherche, et on ne voit d'elle qu'un pied, un bout d'épaule, une main, le drapé de sa robe rouge. Elle nous échappe, mais nous montre que sans amour on ne voit pas la splendeur de chaque instant. J'ai eu envie d'utiliser ce texte, j'ai ressenti la nécessité de me/vous questionner au travers d'un film sur ce qu'est l'amour. Cette éternelle question, je ne suis certes pas la première ! Ce texte m'a inspiré la construction de ce scénario par sa force poétique. Comment suggérer l'amour à travers des images, une construction cinématographique ? Vivre ce film comme une expérimentation, une expérience humaine, un échange, une construction pas à pas, à l'image d'une histoire d'amour.</p><p> </p><p><em>« Le monde est ce que je suis entrain de faire. Ce mot de monde : rond, ouvert, troué. J'y vois des brèches par centaines, des baisers par milliers. J'y vois des feux possibles et impossibles. J'y vois le procès du ciel et de la terre. J'y vois la forme de ma boîte crânienne, le ballon de chimiste où se mélangent la mort et la vie, le sucre et le sel, l'amour et la guerre. J'y vois la glaise – éternelle et opaque. »</em></p><p> </p><p> </p><p><strong>Inspirations et intentions</strong></p><p><br /><img alt="" width="100%" src="https://i.embed.ly/1/image?url=http%3A%2F%2Fwww.dw.com%2Fimage%2F17060593_401.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a" /></p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493357/prout-1520343137.PNG" /></p><p> </p><p><strong>Pina Bausch</strong> <em>Café Muller</em> </p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493360/jtdit_kr-1520343457.PNG" /><strong>Julia Poggi, </strong><em>photo de JC Sanchez</em></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493369/31057.large-1520343807.jpg" /></p><p><em> </em></p><p><em>Ida, </em><strong>de Pawel Pawlikowski </strong>(2013)</p><p> </p><p> </p><p>« Pliée en deux », une lettre, le temps. Il y a le temps de la narration et le temps de la poésie, cette voix off dans le couloir, une course avec une caméra à l'épaule, cet intérieur. L'arrondi des escaliers, les matières, le bois, les murs, la rambarde, pour terminer vers les toits parisiens, vers cette beauté des lignes, cette immensité.</p><p>Les extérieurs seront filmés en différents plans fixes (plan large, plan moyen, plan serré, insert) Chaque décors extérieurs a trois points de vue, trois axes de lecture qui permettent de montrer l'action en détail, chaque geste des personnages, leurs mouvements, leurs intentions. (rue de paris, banc, sortie de métro) La lecture de la lettre (voix off) se fera dans les décors extérieurs (rue, sortie de métro) ouverts à tous.</p><p>Les personnages, Jeanne et la danseuse, nous regardent droit dans les yeux, Jeanne sur les marches du métro, La danseuse sur le banc et dans le couloir.</p><p> </p><p><strong>La dream team</strong></p><p> </p><p><strong>Les comédiennes:</strong></p><p> </p><p><strong>Clémence Magnet</strong> (Jeanne)</p><p> </p><p>Après deux années lyonnaises au sein de l'école Arts en Scène, elle obtient son certificat de formation professionnelle d'acteurs; puis en 2014 elle intègre le conservatoire d'art dramatique du XIème arrondissement de Paris. Durant ses années à Lyon, elle a collaboré avec le metteur en scène Baptiste Guiton sur deux projets: « Lysistrata » d'Aristophane en tant que comédienne, ainsi que « Lune Jaune » de David Greig dans lequel elle était assistante à la mise en scène au TNP. Elle a également joué dans plusieurs pièces telles que « Freshwater », « J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne », « Peau d’Âne », « Mythomanies Urbaines »... Et elle travaille actuellement sur « La réunification des deux Corées » de Joël Pommerat. Elle espère ne jamais arrêter de se nourrir en tant qu'actrice et en tant qu'humaine, tant au cinéma que sur scène.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493373/rdtrkyuut-1520344073.PNG" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>Julia Poggi </strong>(la danseuse)</p><p> </p><p>Danseuse et chanteuse, Julia Poggi travaille avec les compagnies Itinérances (danse contemporaine), Lunasol (théâtre d'ombres), L'atelier du possible (théâtre). Elle vit à Marseille, elle est interprète, chorégraphe, et elle compose des chansons pour le spectacle vivant. Elle accorde une grande importance à la complémentarité du geste vocale et du geste dansé.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493374/yrsjyrsdjtryt-1520344155.PNG" /></p><p> </p><p> </p><p><strong>Les magiciens</strong></p><p> </p><p> </p><p><strong>Reine Taëvran : </strong>Scénario et réalisation</p><p> </p><p>Reine Taëvran, artiste peintre et relieuse d'art. Elle expose ses reliures à Paris, Londres et à Tokyo. Très tôt elle s'est intéressée à l'image et à l'écriture de scénarios et développe depuis sa créativité à travers plusieurs mediums.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493404/15027885_116184212196711_4142040519229741738_n-1520346007.jpg" /></p><p> </p><p><strong>Marie Lesueur : </strong>Première assistante réalisation, chef décoratrice, accessoiriste</p><p> </p><p><strong>Julie Hassid : </strong>Chef opératrice, monteuse image et son</p><p> </p><p><strong>Xavier Pirouelle : </strong>Ingénieur du son (prise de son, mixage)</p><p> </p><p><strong>Pierig Philippe : </strong>Photographe de plateau</p><p> </p><p>Genre : fiction / Durée : 10 min / Langue : français</p><p>Tournage prévu mi-avril.</p><p> </p>