The Parigny Hills Distillerie, made in Nièvre

Soutenez la création de la première distillerie artisanale de la Nièvre !

Réussi

130

Contributions

24/07/2021

Date de fin

12 695 €

Sur 8 000 €

159 %

Nos engagements

Bio Développement local Fabrication française

30 novembre 2022

The Parigny Hills Distillerie, made in Nièvre

<h3>Le projet : ce que je souhaite faire</h3> Brasseur dans le département de la Nièvre (58) depuis 2010 et créateur de la “La Rur’ale”, petite bière artisanale nivernaise aux 18 récompenses nationales et internationales, je souhaite aujourd’hui poursuivre l’aventure autour du projet de “La distillerie”.  L’idée est de produire à petite échelle un Young Malt (qui deviendra un Whisky au bout de 3 ans) et un Gin local avec un matériel proche de celui utilisé en Grande Bretagne  il y a un siècle, et ainsi perpétuer l’état d’esprit des maîtres distillateurs d'antan qui ont donné au Whisky ses lettres de noblesse.  Je souhaite, autour de ce projet, revenir à la genèse et aux fondamentaux de la distillation. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/739288/fea77c93-c92e-4754-94a4-13dabeea7a51.jpeg" width="100%" /> Brasseur de métier, je souhaite lancer une distillerie aux méthodes artisanales - Crédit photo © Romain Liger C’est pourquoi je vais utiliser la méthode traditionnelle dite à repasse, qui est certes plus longue et donne un rendement inférieur, mais garantit une palette aromatique plus intense. L’objectif est de pouvoir proposer des séries limitées, qui auront été travaillées dans les règles de l’art. La distillerie, contrairement à la brasserie, c’est un travail de longue haleine et il y a un côté alchimiste dans la distillation. C’est un peu comme de la sorcellerie, il y a d’ailleurs peu d'écrits sur la façon de faire et pas de formation scolaire. C’est essentiellement de la transmission orale, on ne l'enseigne pas à tout le monde, c’est un cercle fermé, un monde d’initiés.  <h3> Qui suis-je ? Mon histoire, mes valeurs</h3> Je m’appelle Vincent, j’ai 32 ans, et je suis natif de ce beau département méconnu qu’est la Nièvre. Je suis depuis longtemps passionné de bière et de spiritueux.  Après un bac de laborantin en poche, j’ai décidé de poursuivre par un BTS agroalimentaire option brasserie dans le Jura. A partir de 2006, j’ai visité nombre de brasseries et une visite a changé le cours de ma vie : la brasserie de La Motte Juillet, à Treban dans l’Allier.  Son propriétaire, Chris Wallace, y fait de la bière depuis 2001.  Ce britannique expatrié a été une source d’inspiration pour moi : il a la passion chevillée au corps, la bière est excellente, un cadre campagnard dans une ferme typique du bourbonnais, du matériel simple, efficace, à échelle humaine, le décor était posé ! Pendant mon BTS j’ai effectué un stage chez Coreff en Bretagne, la plus vieille brasserie contemporaine française. J’ai ensuite intégré la brasserie Lancelot au Roc Saint André (toujours en Bretagne) comme brasseur et responsable qualité, puis la Brasserie RATZ près de Cahors dans le Lot. <h3>Un avenir tout tracé en somme !</h3> Seulement voilà, je voulais rentrer dans la Nièvre, dans ce vieux corps de ferme Nivernais et poursuivre à ma manière le travail de mon père, paysan, ainsi que de mes grands-parents que je n’ai hélas pas connus.  J’ai donc créé ma petite brasserie en 2010. La bière, c’est une passion, c’est très créatif et c’est une fabrication complexe, et, un peu comme pour la cuisine, il n'y a pas assez d’une vie pour tout expérimenter ! Aujourd’hui j’ai atteint mon objectif en devenant producteur et acteur de l'économie locale. La distillerie, c’est la suite logique pour tout brasseur curieux et passionné. C’est un prolongement naturel, la joie de continuer d’être dans la créativité. Le challenge c’est de travailler un produit dont on ne connaîtra le résultat que plusieurs mois après (pour le Young Malt), voire plusieurs années quand c’est du Whisky. Pour le Gin, comme dans la bière, il y a une infinité de recettes possibles, c’est tout le contraire de la routine. <h3> Gin, Young Malt et Whisky artisanaux</h3> <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/738970/5e88b9b3-ee31-4a5b-a733-9844e700d4a8.jpg" width="100%" /> Je souhaite dans un premier temps produire du Gin qui est une fabrication historique dans les pays anglo-saxons. La base est identique au Whisky sauf que l’on y ajoute des épices (une base de genièvre pour avoir l’appellation Gin).  Pour ma part je travaillerai un Gin rafraîchissant avec de la coriandre, des poivres, ainsi que diverses baies et plantes.  Le Young Malt sera élaboré, comme le whisky, à base de malt de la région plus ou moins touraillés et avec quelques ingrédients secrets ! Il sera vieilli environ 6 mois dans des barriques ayant contenu des vins ou spiritueux sélectionnées par mes soins. Pour le whisky, l’idée est de laisser le temps au temps avec une partie du vieillissement en barriques neuves en chêne des Bertranges, puis une maturation en barriques ayant contenu d’autres alcools, un finish Pouilly Fumé par exemple…    L’idée générale est d’utiliser mes connaissances en brassage pour créer des spiritueux où la formule magique consiste à concilier arômes, puissance et persistance.  <h3> Le lieu : une distillerie dans une ancienne étable</h3> Une ancienne étable va être réaménagée mais restera authentique, en plein c&oelig;ur de la commune de Parigny les Vaux, au beau milieu de ses vertes collines nivernaises, à l’abri des regards, à l’image des Moonshiners des paysages vallonnés de Virginie durant la prohibition. Et si en plus je trouve une Cadillac Sedan pour livrer ce serait top !

À quoi servira la collecte

Comme vous l’aurez compris, la création d’une distillerie nécessite un investissement important et beaucoup d’immobilisation, c’est pourquoi j’ai besoin de vous pour donner vie à ce projet.  C’est également pour vous, à votre échelle, l’occasion de devenir un acteur de l’économie et la vie locale en participant à un projet novateur dans le département. La contribution servira à l’acquisition de deux alambics en cuivre de chez Depomak®, une des dernières chaudronneries traditionnelles à proposer des produits qualitatifs 100% cuivre. <img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/739297/6ccc531c-255c-4236-b2b9-dd5b3208e9e2.jpeg" width="100%" /> Voilà à quoi pourra ressembler la distillerie grâce à votre aide ! Le premier alambic de 700 litres, de style “Pot still”  - avec sa  forme typique en oignon - servira à distiller le mout nécessaire à l’élaboration du young malt et au whisky. Le second de 150 litres à bain marie servira pour faire la repasse du young malt et du whisky.  Il permet de re distiller le “Brouilli" une seconde, parfois une troisième fois et séparer les alcools de tête, le c&oelig;ur de chauffe et les alcools de queue.  Il permettra également la production de Gin.   Si ensemble nous dépassons le montant fixé, cela permettra de financer l’acquisition de barriques neuves et d’occasion ( 300/400 € pièce), ainsi que d’aménager un espace vieillissement pour le young malt et le Whisky.

Contreparties

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