Tiers Lieux - La guerre des usages

Coworkings, ateliers partagés, bars associatifs... A qui profitent ces nouveaux lieux du travail ? Que signifie "faire" "lieu" ensemble ?

Visuel du projet Tiers Lieux - La guerre des usages
Réussi
48
Contributions
25/07/2023
Date de fin
153 préventes
Sur 150
102 %

Tiers Lieux - La guerre des usages

Les tiers-lieux sont le nouvel Eldorado des initiatives associatives, de l’aménagement territorial et des compagnies foncières vendant des espaces de travail, dont rien ne semble pouvoir arrêter la croissance effrénée – 2500 tiers-lieux recensés en 2021 sur tous les types de territoires de France. Principe polymorphe aux enjeux et aux acteurs contradictoires, son étiquette permet de fédérer, dans une confusion totale – et même sans doute grâce à elle – des acteurs radicalement opposés sur le spectre de l’action politique, réunis autour d’une seule valeur commune : le “faire”. Ils sont censés être la nouvelle pierre de touche de l’inclusion sociale et territoriale ; des espaces confortables où aiment à se réunir différentes générations et différentes compétences autour d’outils mis à dispositions pour s’émanciper par le travail. Or, le “tiers-lieu” a une origine claire et univoque, théorisée par le sociologue Ray Oldenburg dans les années 90 aux Etat-Unis : le tiers-lieu est le lieu où l’on ne travaille pas. Où l’on n’est soumis ni aux normes de la famille (le premier lieu), ni aux normes du métier (le second lieu). Un lieu où les usagers peuvent inventer leurs propres normes, faire société autrement ; en bref, refaire peuple, refaire démocratie ensemble. "Qu'est-ce que ça signifie pour moi, habiter ?" Pourtant aujourd’hui, 76 % des tiers-lieux sont des espaces de coworking. Comment expliquer que le travail soit devenu la façon privilégiée d’investir l’espace et nos rapports aux autres ? Quelles sont les idéologies, des plus libérales aux plus libertaires, si tant est qu’on puisse les opposer dos à dos, qui se déchirent autour de la récupération du tiers-lieu ? Tenter de définir le tiers-lieu nous amène dans cet ouvrage à explorer la question moderne : “comment faire ensemble alors qu’on est tous différents ?” à l’aune de l’urbanisation du 20e siècle. Pour y répondre, embarquez dans un grand voyage des deux côtés de l’Atlantique où l'on fait l'histoire des lieux intermiédiaires, des bistrots parisiens et des garages californiens, aïeux des tiers-lieux. Rencontrez promoteurs immobiliers, militants de l'écologie urbaine, hippies contestataires, sociologues de la criminalité, magnats de la Silicon Valley, études ministérielles, féministes du soin. Une lecture pour apprendre à questionner les discours et se positionner sur cette question : “Qu’est-ce que ça signifie, créer un lieu ?” Le projet En 2017, l’exposition « Fork the world » à la Biennale de Saint-Etienne jette les fondations d’une étude croisée du design et des tiers-lieux autour de problématique des mutations des espaces de travail. Paul Emilieu, designer, architecte d’intérieur et enseignant, côtoyant la scène des tiers-lieux depuis 2013, y participe. L'intelligence collective crée durant cette exposition a été compilée ici par les contributeurs de l'exposition. Paul Emilieu encourage ses étudiants, avec l'aide de l'auteur et ethnologue Marin Schaffner, à augmenter ce travail open-source. Lui-même, par la suite, se sert de cette base de données pour créer une somme d’écrits connectant les questions de travail, de design, des communs et de l’écologie urbaine, en fouillant les sciences sociales et environnementales. Tous ces écrits sont liés par un même constat : le tiers-lieu est une expérience spatiale qui par l’architecture intérieure peut être politisée, avoir de l’impact sur la co-construction de notre monde. Paul Emilieu fait alors appel à Anne Plaignaud, chercheuse en sciences sociales et politiques pour collaborer avec lui. Elle déploie des recherches complémentaires, articulant les problématiques de l’espace, de la communauté et du travail à la question plus vaste des promesses de notre vie moderne, toujours tendue entre émancipation et aliénation : travailler, pour qui ? Se réunir, pour quoi ? Enfin, toujours en collaboration avec Paul Emilieu, elle transforme l'ensemble des travaux en objet-livre. Matières Premières Le livre est édité chez Matières Premières. Matières Premières est une maison d’édition indépendante qui a également édité des ouvrages d’entretiens avec les acteurs majeurs de la recherche en design et architecture interieure sur les nouveaux usages écologique et l’open-source (De l’influence des interface avec Anthony Masure, L’art de copier avec Antoine Moreau) et co-édite le rapport “Espace de travail et innovation” du Cercle de l’Innovation et du Management (CIME).

À quoi servira la collecte

Le prix des précommandes couvrent les coûts de production, tous localisés en France : L'impression du livre effectué par Corlet, à Condé-en-Normandie, sur du papier FSC Le graphisme effectué par Mélinda Gnembou Moutsona Et c'est tout :)

Contreparties

Le livre "Tiers-Lieux : la guerre des usages"

15 €

  • 59 contributions
Le livre Tiers-lieux : la guerre des usages. 172 pages Couverture Constellation Snow E34 Fiandra, 240 g/m² Holmen Book Extra 20 blanc PEFC 80 g/m² FSC Imprimé en France chez Corlet, à Condé-en-Normandie Dos carré collé

Livraison estimée : juillet 2023

"Pour chez moi & pour mon lieu" : 2 livres Tiers-lieux : la guerre des usage

28 €

  • 17 contributions
2 livres Tiers-lieux : la guerre des usages. 172 pages Couverture Constellation Snow E34 Fiandra, 240 g/m² Holmen Book Extra 20 blanc PEFC 80 g/m² FSC Imprimé en France chez Corlet, à Condé-en-Normandie Dos carré collé

Livraison estimée : juillet 2023

"Lot biblio" : 3 livres Tiers-Lieux : la guerre des usages

40 €

  • 20 contributions
3 livres Tiers-lieux : la guerre des usages. 172 pages Couverture Constellation Snow E34 Fiandra, 240 g/m² Holmen Book Extra 20 blanc PEFC 80 g/m² Dos carré collé Imprimé en France chez Corlet, à Condé-en-Normandie

Livraison estimée : juin 2023

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