4 mai 2023
UN MOMENT SANS RETOUR
Un long-métrage documentaire pour le cinéma au cœur du mouvement des Gilets Jaunes. Contribuez ! Participez !
Réussi
442
Contributions
07/11/2020
Date de fin
25 452 €
Sur 25 000 €
102 %
UN MOMENT SANS RETOUR
a UN MOMENT SANS RETOUR est un film pour le cinéma, mon premier film. Une plongée à l’intérieur de ce grand mouvement de révolte populaire : les Gilets Jaunes ! C’est l’histoire d’un groupe de Gilets Jaunes en Bretagne, du côté de Rennes. Une histoire pleine de soubresauts et de révélations. Ils ne se connaissaient pas la veille, ils avancent ensemble au-delà de ce qu’ils croyaient possible. C'est un film qui plonge les spectateurs dans l'intimité et la lumière explosive d’un événement historique en train de s’écrire. Ce film a besoin de vous parce qu'il a été décidé dans l’urgence, sans production, sans aide institutionnelle. Comme on se jette à l’eau, parce qu’on sent que c’est là qu’il faut être. Pour conserver une trace, pour comprendre ce qui arrive, pour rendre hommage à l’inattendu et à l’inouï. Et peut-être aussi pour projeter dans l’avenir les espérances du mouvement. a Samedi 8 décembre 2018, Acte IV des Gilets Jaunes. Je filme mes premières images du mouvement devant la gare Saint-Lazare à Paris : « Si vous voulez rester en vie, vous rentrez chez vous ! » La menace du CRS s’adresse à un photographe indépendant qui voulait simplement récupérer le casque qu’on lui avait confisqué. La séquence postée sur Facebook fera plus de 3 millions de vues et sera partagée plus de 100 000 fois. J’ai senti que j’entrais dans le mouvement. a Mais l’aventure du film commence vraiment deux semaines plus tard en périphérie de Rennes. Grâce à un ami sur place, j'entre en contact avec un groupe de Gilets Jaunes particulièrement actifs qui se font appeler les « Lapins Jaunes ». Ils viennent d’investir un bâtiment à l’abandon pour lui redonner vie et en faire le quartier général de leur combat. J'explique ce que je veux faire, à la fois un document pour l’histoire et un film sur les coulisses du mouvement. Les premiers temps, ils sont un peu méfiants envers ce Parisien qui débarque. Pourtant, dès le premier jour, ils acceptent que je les filme. a A l’automne 2018, le ciel se charge d’une lumière explosive et la tempête semble venir de loin. Du côté de Rennes, Gaëtan, Sandrine, Patrick et les autres viennent d’investir un entrepôt à l’abandon, grande embarcation qu’ils retapent pour la rendre opérationnelle. Ils la baptisent au fronton : « Maison citoyenne – Gilets Jaunes ». Ils y vivent, y refont le monde, y préparent les actions. Ils sont bien décidés, contre vents et marées, à faire plier ce pouvoir qui les regarde d’en haut. De puissants courants les agitent. Des courants contraires, venus des profondeurs tourbillonnantes de la gauche, de la droite, des extrêmes comme de l’abstention. Cela traverse les gestes, les paroles, les espoirs, les votes, depuis si longtemps. Des idées de révolution ressurgissent dans les têtes. On dirait que tout remonte à la surface. Dans le pays entier, les éléments se déchaînent. L’armada du pouvoir, d’abord désorientée, est envoyée pour frapper et contenir. Le ciel est saturé de grandes manœuvres et de gaz lacrymogènes. Des membres du groupe sont blessés, Gaëtan interpellé. La Maison citoyenne est en ébullition. On vit au rythme des vidéos qui circulent de portable en portable et des tensions qui s’accumulent, au-dehors comme au-dedans. Tout un charivari de sentiments éclate à mesure que les flots s’ouvrent et se ferment. On est frappé de la détermination des corps et des esprits engagés dans la bataille. Comme tant d’autres, ce groupe de Gilets Jaunes refuse de se laisser submerger. Il faut tenir ensemble, on s’est mis en mouvement, on avance. Mais l’horizon est encore lointain. a Les Gilets Jaunes ont ouvert une page dans l’histoire du pays et l’on pressent qu’ils annoncent des bouleversements encore devant nous. On n’avait pas connu en France un soulèvement d’une telle puissance depuis Mai 68. Depuis longtemps, je désirais vivre un tel événement, m’engager et filmer l’histoire en train de se faire. Moins pour documenter des affrontements spectaculaires que pour tenter de saisir ce qui se passe dans la tête des combattants. UN MOMENT SANS RETOUR a pour ambition de constituer un document d’histoire vive, d’histoire à chaud. Qui témoigne de ce qui s’est passé au sein d’un groupe de Gilets Jaunes en Bretagne au cours des mois de décembre, janvier et février 2018-2019. Je voudrais rendre sensible ce moment vivant du soulèvement, de la force collective, de l'impureté aussi, et des espérances. a Le film placera les spectateurs sur un chemin de crête, au cœur d’une période dont on ne sait de quel côté elle pourrait basculer. Il permettra de suivre l’évolution d’un groupe de femmes et d’hommes engagés pour la première fois dans une dynamique de révolte. On découvrira des personnages forts et déterminés, aux caractères parfois antagonistes, qui essayent de cheminer ensemble. Plutôt que d’orienter la parole des protagonistes par des interviews et d’imposer au spectateur une voix-off surplombante, j’ai choisi de construire un récit immersif. Prendre le temps de la rencontre, écouter et scruter les visages, suivre l'engagement des corps au fil des semaines. Raconter comment s’invente un collectif avec ses audaces et ses obstacles. Mais aussi, dans des situations en apparence plus banales, plus intimes, laisser affleurer ce qui ne peut être dit, laisser du temps à ce que l’on cherche encore. Car je souhaite maintenir ouverts les possibles d’une histoire dont le dénouement, comme dans tout épisode historique, ne serait pas écrit d’avance. UN MOMENT SANS RETOUR est un film qui croit en la puissance du cinéma comme dispositif capable de nous faire entrevoir ce que l’on ne soupçonne pas au moment où on le filme. « Nous sommes tous des femmes et des hommes politiques », comme on a pu lire au dos d’un gilet jaune sur le site du collectif pour une mémoire populaire « Plein le dos ». Nous sommes toutes et tous traversés par la politique. Et si tout est politique, cela est vrai aussi de la décision de faire un film, du choix de son sujet, du point de vue que l’on adopte. Le film suit l’évolution de ce travail souterrain de la politique dans les têtes. Dans ce groupe de Gilets Jaunes bretons, les contradictions politiques ne se disent pas entièrement. Les votes passés sont laissés à distance, la frontière entre droite et gauche n’est pas tranchée. On souhaite vivre mieux, retrouver du commun, imaginer une démocratie plus vivante et même une nouvelle Constitution. A mesure que le mouvement et le film avancent, ces espoirs animent les discussions et portent le groupe au-delà de ce dont chacun se croyait capable. Car que ferait-on au lendemain de la destitution du Président ? a Je filme avec le souci de laisser les spectateurs libres d’interpréter où en sont les uns et les autres et comment des chemins s’ouvrent, ou pas, au-delà de ce qui nous détermine et nous influence. UN MOMENT SANS RETOUR, c’est l’histoire possible d’un bouleversement. Car les inquiétudes et les intuitions des Gilets Jaunes nous regardent, nous traversent, nous toutes et tous qui cherchons à reprendre la main sur le cours des choses. Et l’histoire des Gilets Jaunes, ce moment d’intelligence collective, de courage, de risques, de révélations, c’est aussi notre histoire. a a a L’aventure du film se déroule dans la Maison citoyenne, principal lieu du tournage. Nous sommes en périphérie de Rennes, sur la commune de Saint-Grégoire, dans une zone industrielle proche de l’immense centre commercial « Grand Quartier ». Le bâtiment n’a rien d’attrayant, c'est une longue bâtisse de tôle, au toit plat, avec une baie vitrée sur le devant, qui devait accueillir un magasin de pièces automobiles ou un garage. Un lieu qui va reprendre vie grâce aux Gilets Jaunes ! Pour le groupe, c’est d’abord un refuge. Un abri en dur après les premières semaines passées entre cabanons et palettes sur les rond-points. Le bâtiment a été rendu opérationnel en quelques jours : on l’a nettoyé, on a rebranché l’eau, l’électricité, réparé ce qui devait l’être. On l’a meublé avec ce que chacun a pu rapporter de chez soi ou ce que des sympathisants du mouvement sont venus donner. Il y a des chambres, une cuisine. La grande salle peut accueillir trois cents personnes debout, de quoi voir venir. Le groupe se prépare à vivre là, à y organiser la lutte. À y passer le temps qu’il faudra. a La Maison citoyenne est aussi un poste de combat. Elle a été choisie pour ses qualités stratégiques : à la fois isolée, dans une zone inhabitée, et facilement accessible en voiture par la rocade rennaise. Le lieu permettra de tenir des AG, de stocker du matériel pour les manifestations et les blocages, d’organiser des ateliers sur le RIC ou la Constitution, de projeter des films, d’accueillir des Gilets Jaunes de passage. Un lieu où penser, discuter, préparer les actions. « Notre mairie à nous », comme le dira un des personnages du film. Dans UN MOMENT SANS RETOUR, la Maison citoyenne est une sorte d’embarcation d’où l’on affronte les éléments. On y arrive, on en repart. On y est de jour, de nuit, au petit matin. On y prépare à manger pour dix, pour vingt-cinq, on y picole. On y fête Noël, on y écoute de la musique. On s’y raconte, on y partage ses doutes, on met les problèmes sur la table. C’est tantôt une salle des machines en ébullition où l’on refait le monde, tantôt un camp retranché où la vie de famille s’épanouit ou s’électrise. À mesure que le film avance, on la repeint, on reconfigure les espaces, on améliore l’ordinaire. Jusque-là, on était chacun chez soi. Du commun se fabrique, s’invente au jour le jour, et se projette dans l’avenir. a Si le film se passe en grande partie dans la Maison citoyenne à Saint-Grégoire, il n’est pas pour autant un huis-clos. Différents territoires sont traversés qui vont s’élargissant. Rennes d'abord, la grande ville proche dont le centre-ville sera pris d'assaut lors de plusieurs samedis d’affrontements. Rennes qui apparaît par moment dans les conversations du groupe comme l’objectif imaginaire d’un siège décisif pour l’avenir du mouvement. a Plusieurs séquences ont été tournées aux alentours en Ille-et-Vilaine. Sur la rocade dont la circulation sera bloquée du côté du centre commercial de Cleunay. Au rond-point du centre commercial de Betton où les esprits s’échauffent lors d’une action qui cible la famille Mulliez propriétaire des magasins Leroy-Merlin et Décathlon. D'autres séquences suivent les « Lapins Jaunes » à travers la région Bretagne. À Saint-Malo lors du blocage de la gare maritime et devant le commissariat barricadé de la ville. À Saint-Brieuc lors d’un rassemblement en hommage aux morts du mouvement. À Quimper pour une prise de parole en public où se font entendre des « Ahou ! Ahou ! Ahou ! ». Et sur la route de Morlaix que l’on n’atteindra jamais. a Et puis il y a Paris où le groupe ne se rend pas mais dont on parle samedi après samedi. Paris d’où parle Emmanuel Macron le 10 décembre 2018 sur l’écran de télévision d’un bar. Paris présent à travers des scènes de manifestations et de violences policières que les Gilets Jaunes regardent sur leurs téléphones portables : au pied du ministère de Bercy, à proximité de l’Arc-de-Triomphe, devant l’Assemblée nationale. Et soudain, un rebondissement se produit à l’initiative du personnage de Gaëtan qui décide d'entreprendre un « Tour de France » avec un camarade. Le film se déplace sur des territoires inattendus : l’Alsace, la ville de Commercy dans la Meuse, les routes de Meurthe-et-Moselle, du Nord, et même jusqu’en Belgique. a Filmer le groupe des « Lapins Jaunes », c’est filmer l’aventure de leur rencontre. On s’est trouvés, on s’est embarqués ensemble. Quelque chose se libérait, on était plus seul, chez soi, on pouvait se montrer, se tenir debout à plusieurs, prendre la parole. Et espérer se faire entendre. Parmi eux, Gaëtan, Sandrine, Patrick, Raymonde, Charlène, Franck, Typhaine, Charlie, Bruno, Paulo, Justine, Émilie, Mathis, une autre Charlène, Benjamin, Valérie, Véronique, Isabelle, une autre Isabelle, Roxane, Jérémy, Corentin, Elsa, Baptiste, Théo, Maellys, Rachida, Valérie, Erwan, Benjamin, Mehdi, un autre Mehdi, Mégane, Jean-Luc, Françoise, Chantal, Marc, Florence, Armonie, Manon, Bernard, Marvin, Clément, Steeve et tous les autres… Des femmes et des hommes, ce qu’ils vivent dans cette lutte historique, ce qu’ils révèlent de leurs caractères dans l’événement, ce qui ne se dit pas, ce que l’on devine. GAËTAN, 33 ans a Gaëtan est un des porte-parole des « Lapins Jaunes », avec Patrick. Ancien militaire, il a quitté l’armée après avoir servi en Côte-d’Ivoire. Devenu artisan du bâtiment, il s’est spécialisé dans la construction de maisons en bois bio-climatiques. La très forte personnalité de Gaëtan polarise la vie du groupe. On reconnaît avoir besoin d’un leader qui prend des initiatives, qui ose aller à l’affrontement et, surtout, qui parle avec les mots de tout le monde. Mais on critique sa façon de se mettre en avant, de ne pas écouter. Un personnage qui se distingue aussi par son « génie » propre, sa liberté de ton, son phrasé, et par les passions qu’il cristallise autour de lui. « L’histoire est en train de se tourner », dira-t-il. SANDRINE, 35 ans a Sandrine est une ancienne commerciale devenue cariste, intérimaire dans des entreprises de l’agroalimentaire. Elle est mère d’une adolescente qu’elle élève seule dans un petit bourg en périphérie de Rennes. C’est un personnage qui écoute beaucoup et qui à l’occasion ne manque pas de franc-parler. « Remettre l’église au milieu du village, et ben vas-y, parle des morts et des blessés ! », dira-t-elle en écoutant sur son portable une interview du ministre de l’intérieur Christophe Castaner par Rémy Buisine. Elle va peu à peu prendre de l’importance dans le groupe jusqu’à devenir elle aussi porte-parole. « Dans six mois, tu ne te reconnaîtras plus », lui confiera Patrick qui a une longue expérience. PATRICK, 68 ans a Patrick est l’autre porte-parole du groupe. Retraité, ancien militant socialiste, il fut délégué fédéral aux entreprises du PS d’Ille-et-Vilaine. Il travaillait dans les services techniques à la mairie de Rennes du temps de l’ancien maire Edmond Hervé. C'est par son club de motards qu'il a eu vent de l’appel du 17 novembre. Dans le groupe, il fait figure de sage, on s’appuie sur son expérience politique, mais on lui reproche un petit côté professoral. Il voudrait placer l’action des Gilets Jaunes « dans la perspective de la victoire finale ». RAYMONDE, 68 ans a Raymonde est retraitée et vit avec une toute petite pension. Tout le monde dans le groupe l’appelle « Mamie ». Elle a passé une partie de son enfance en Algérie avant la guerre d’indépendance. Elle se souvient de Mai 68 à Rennes et n’avait plus jamais manifesté depuis. « Quarante ans que j’attendais que ça pète ! » s'exclamera-t-elle. À la Maison citoyenne, son « QG », elle est devenue cheffe de famille : elle cuisine, gère les sous, veille à l’ordre et à la propreté, poussant des coups de gueule parfois contre le laisser-aller des plus jeunes. MATHIS, 26 ans a Mathis était sans domicile fixe au début du mouvement, il vit désormais dans la Maison citoyenne. Il a une formation d’électricien et c’est un bricoleur de génie. Avec Paulo et Charlie, ils ont travaillé à l’aménagement des locaux, ils ont ré-installé l’eau, l’électricité, le chauffage. Au sein des « Lapins Jaunes », Mathis fait partie des plus jeunes, un groupe dans le groupe très soudé, par l’amitié, par l’amour, par toutes ces soirées passées ensemble dans un lieu qui est à eux. Et aussi par le goût de l’affrontement avec les forces de police. Lors des manifestations de l’Acte XII à Rennes, il sera blessé au poignet par un tir de LBD-40. CHARLÈNE, 35 ans a Charlène est mère célibataire et assistante maternelle. Elle s’occupe de trois à quatre enfants quotidiennement dans son appartement HLM, en plus de ses deux filles. Elle ne pourrait pas vivre sans voiture et dit être entrée dans le mouvement parce qu’elle n’y arrive plus financièrement. C’est elle qui administre la page Facebook des « Lapins Jaunes ». Peu à peu, elle va s’investir dans l’organisation d’ateliers autour du RIC avec quelques personnes extérieures. Des tensions vont se créer entre elle et Gaëtan dont elle supporte mal les initiatives intempestives et le goût du commandement. FRANCK, 31 ans a Franck est célibataire, employé dans une entreprise de nettoyage où il vient d’être promu chef d’équipe. Il remet en état des locaux et des logements à la suite de sinistres. Comme beaucoup, après le travail, il passe ses soirées à la Maison citoyenne. Pour lui, dans les manifestations du samedi, « il faut que ça bouge ! » si on veut arriver à quelque chose et « faire tomber Macron ». Dans plusieurs scènes du film, il raconte avec jubilation sa participation aux échauffourées en première ligne. Et dit son impatience face à Patrick et Gaëtan qui entendent mener la lutte autrement. a Raymond Macherel, réalisateur Né à Paris, d’origine suisse et uruguayenne, Raymond Macherel a grandi dans une famille de parents ethnologues. Après des études à « Normale sup », il a été professeur de français pendant une dizaine d’années en Seine-Saint-Denis, parallèlement à une activité d’artiste photographe qui l’a conduit à exposer à la Maison européenne de la Photographie. Puis il a travaillé quelque temps auprès de responsables politiques, participant notamment à la campagne présidentielle de 2012. En 2013, il décide de changer de voie et s’engage dans la distribution de films documentaires pour le cinéma. Il rencontre Gilles Perret et accompagne pendant un an la diffusion de son film Les Jours Heureux. Suivront des collaborations avec des producteurs et distributeurs pour faire rayonner la sortie de nombreux films documentaires en salles, organiser et animer des centaines de ciné-débats dans une démarche d’éducation populaire : Iranien de Mehran Tamadon (2014) Howard Zinn - Une histoire populaire américaine de Daniel Mermet et Olivier Azam (2015) Comme des lions de Françoise Davisse (2016) Atelier de conversation de Bernhard Braunstein (2018) Les Révoltés de Michel Andrieu et Jacques Kebadian (2019) L’Époque de Matthieu Bareyre (2019) UN MOMENT SANS RETOUR est son premier film documentaire pour le cinéma. a Laure Budin, monteuse Laure Budin est chef monteuse pour le cinéma et la télévision. Elle a commencé sa carrière comme assistante-monteuse sur le film Molière d’Ariane Mnouchkine, puis L’Ange de Patrick Bokanowski. Elle a été chef monteuse pour des longs-métrages de fiction et des documentaires comme Faro, la reine des eaux de Salif Traoré, Chant public devant deux chaises électriques d’Hélène Châtelain, Brésil, la guerre des enfants de Sandra Wernek, Résistances et Cette lumière n’est pas celle du soleil de Bernard Favre, ou encore Jean Rouch, cinéaste africain d’Idrissa Diabaté. Elle est aussi monteuse son et à travaillé notamment sur Poker de Catherine Corsini, L’Œil qui ment de Raoul Ruiz, L’Envol et Un rêve solaire de Patrick Bokanowski, et récemment sur Les Révoltés de Michel Andrieu et Jacques Kebadian sorti en salles en 2019. a L’association Doc Pop Films L’association Doc Pop Films, créée en mars 2020, porte ce projet documentaire. Elle a pour objet la production d’œuvres audiovisuelles et la promotion de toute action culturelle et sociale liée à la diffusion de projets ayant pour champ l’audiovisuel et en particulier le cinéma documentaire. Elle s’inscrit dans une démarche d’éducation populaire, avec la conviction que le cinéma peut être une expérience commune vitale pour interroger et penser le monde. Le film documentaire UN MOMENT SANS RETOUR de Raymond Macherel est le premier projet soutenu par l’association. Tous les fonds collectés via cette campagne de financement seront gérés par l’association qui aura en charge d’affecter les sommes aux différentes postes de dépenses, de contribuer à la finalisation du film et d’adresser leurs contreparties aux contributeurs.
À quoi servira la collecte
<p>Cette campagne est lancée <strong>pour que le film UN MOMENT SANS RETOUR puisse voir le jour. </strong></p>
<p>Chaque contribution, chaque partage, participe de la réussite du projet. Nous espérons <strong>créer une dynamique de soutiens autour du film jusqu'à sa sortie en salles</strong>.</p>
<p>Au début du tournage, <strong>pour saisir l’événement dans son élan, le réalisateur a dû d’abord compter sur ses propres moyens</strong>. Pour le matériel professionnel de prise de vue et d'enregistrement du son, pour les billets de train chaque semaine entre Paris et Rennes, pour la vie sur place pendant plusieurs mois. Rien n’aurait été possible sans l’aide précieuse d’un ami rennais qui l'a hébergé sur place et l'a conseillé tout du long.</p>
<p>Plus tard, à l’automne 2019, des dossiers d’aide à l’écriture ont été déposés auprès du Centre national du cinéma (CNC) et de la Société civile des auteurs multimedia (SCAM). Ces deux institutions ont refusé d’aider le projet.</p>
<p>Ce qui a été déterminant, à l'été 2019, c'est <strong>la rencontre du réalisateur avec</strong> <strong>une monteuse de grande expérience, Laure Budin. Elle a accepté de s’engager sur le film</strong> après avoir visionné des rushes. Elle l’a fait généreusement et totalement alors qu’il n’y avait encore aucune perspective de financement. Aujourd’hui, grâce à elle, <strong>le film est en phase avancée de montage</strong>.</p>
<p>UN MOMENT SANS RETOUR est le résultat de 18 mois de travail pendant lesquelles il a été développé sans argent. <strong>Désormais, pour que le film puisse réellement exister, il nous faut réunir une somme importante</strong>. Si la collecte réussit, nous espérons qu’un producteur et un distributeur s’engageront auprès de nous afin d’accéder à des financements complémentaires et de faire rayonner le film.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/681680/37eb7869-88d6-4419-8271-a9d7d8fb59a7.png" width="100%" />C'est le premier palier de cette campagne. S'il est atteint, tout devient possible. Nous pourrons commencer par financer le travail déjà accompli par la monteuse, Laure Budin. <strong>Et permettre la poursuite du montage image jusqu’à la version finale du film</strong>. Nous pourrons également payer les frais liés à cette collecte, à commencer par les contreparties. Si cette somme n'est pas réunie, la campagne échoue et chacun est remboursé de sa contribution.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/681681/46b66cce-9d3c-4f30-b8f3-14f18911b95e.png" width="100%" />Atteindre ce deuxième objectif nous permettra de <strong>financer l’ensemble de la post-production du film</strong> en faisant appel à des professionnels qui travaillent pour le cinéma. Après le montage image, le montage son, le bruitage, les effets spéciaux, les enregistrements complémentaires. Puis le mixage du son et l’étalonnage des images. Jusqu’au générique et aux éléments graphiques.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/681678/658f794c-ca4b-43aa-8d61-7ae60d0815b7.png" width="100%" />Avec cette somme, nous pourrons envisager <strong>la composition d’une musique originale et son enregistrement</strong>. Il nous faudra aussi payer <strong>les droits musicaux et les archives</strong>.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/681679/d219baec-b94e-446d-8eb5-75ddd4ebf7de.png" width="100%" />Si cet objectif est atteint (et dépassé !), la part du financement citoyen participatif augmentera. Nous travaillerons à <strong>des versions sous-titrées en anglais et dans d'autres langues afin de le présenter à des festivals internationaux</strong>. Nous élaborerons une bande-annonce, une affiche, en faisant appel à des professionnels. Nous pourrons <strong>envisager la diffusion du film</strong> en collaboration avec un distributeur de cinéma reconnu.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/682329/a14b0466-99ea-43fd-b033-ee60897ad535.jpg" width="100%" />Il est difficile peut-être de se représenter ce que coûte la réalisation d’un long-métrage documentaire pour le cinéma. En France, d’après les chiffres du CNC, <strong>le budget moyen des documentaires s’établit à 350 000€ et il y a d’énormes disparités</strong>. J’VEUX DU SOLEIL de François Ruffin & Gilles Perret par exemple, tourné en une semaine et monté en un temps record, a coûté 100 000€. Le film DEMAIN de Mélanie Laurent & Cyril Dion a coûté lui plus de 1 million d'euros !</p>
<p>Pour UN MOMENT SANS RETOUR, voici les principaux postes du budget…</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/682297/45960278-3ed2-4d08-a766-f95605fb2104.jpg" width="100%" />Aujourd'hui, tout commence ! Et nous vous proposons d'avancer ensemble. <strong>Il va falloir beaucoup de monde sur le pont pour souffler dans les voiles et pour partager l’événement de ce film.</strong></p>
<p>Pour vous remercier de nous soutenir, <strong>nous avons imaginé différentes contreparties</strong> adaptées à chaque contribution. Si vous souhaitez contribuer avec un montant différent de ceux proposés, sans contrepartie, c'est possible.</p>
<p>Et si <strong>vous entrez dans l’aventure du film UN MOMENT SANS RETOUR</strong>, votre nom apparaîtra au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour !</p>
Contreparties
ACTE I : Tout commence !
5 €
- 33 contributions
Merci à vous. Vous entrez dans l'aventure du film et participez à la réussite du projet.
Livraison estimée : mars 2021
ACTE II : On avance ensemble !
10 €
- 72 contributions
Merci beaucoup. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : mars 2021
ACTE III : Tout le monde sur le pont !
25 €
- 116 contributions
Un grand merci. Vous recevez une invitation à une avant-première numérique du film organisée par l’un de nos partenaires suivie d'un échange en ligne avec le réalisateur. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : mars 2021
ACTE IV : On commence à voir loin !
50 €
- 125 contributions
Un très grand merci. Vous recevez le DVD ou le Blu-ray du film avec ses bonus et son livret. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : septembre 2021
ACTE V : L'histoire n'attend pas !
75 €
- 18 contributions
Merci beaucoup à vous. Vous recevez une invitation à une projection privée du film dans une salle d'un cinéma d'Île-de-France, en présence du réalisateur et de l’équipe du film, afin de le découvrir avant tout le monde. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : février 2021
ACTE VI : On porte haut nos couleurs !
100 €
- 48 contributions
Un très très grand merci. Vous recevez un gilet jaune « collector » avec au dos le titre du film « UN MOMENT SANS RETOUR ». Vous recevez le DVD ou le Blu-ray dédicacé du film, avec ses bonus et son livret. Vous recevez l'affiche du film. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : septembre 2021
ACTE VII : L'espoir prend le large !
250 €
- 7 contributions
Oh ! Merci ! Vous bénéficiez des droits de diffusion pour organiser une projection publique ou collective du film. Vous recevez le DVD ou le Blu-ray du film, avec ses bonus et son livret, comme support pour cette projection. Vous recevez l'affiche du film. Votre nom ou celui de votre collectif apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : septembre 2021
ACTE VIII : Tout est possible !
500 €
- 6 contributions
Merci de tout cœur. Vous êtes invité à rencontrer le réalisateur et la monteuse du film, en salle de montage, pour partager des secrets de réalisation et découvrir des scènes montées non retenues dans la version finale du film. Vous recevez un DVD ou un Blu-ray dédicacé du film, avec ses bonus et son livret. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : juin 2021
ACTE IX : Regarde de tous tes yeux ! Regarde !
1 000 €
- 1 contribution
Comment vous dire merci. Vous recevez un lien confidentiel pour voir le film en streaming avant tout le monde. Votre nom apparaît au générique de fin avec toutes les personnes qui auront permis au film de voir le jour.
Livraison estimée : décembre 2020
ACTE X : Vous soufflez très fort dans les voiles !
2 500 €
Mille mercis. Votre nom ou celui de votre collectif, de votre institution, de votre entreprise apparaît avec son logo au générique du film, et dans le DVD et le Blu-ray, en tant que partenaire ou « mécène » ayant permis au film de voir le jour. Vous recevez 10 DVD ou Blu-ray du film, avec ses bonus et son livret.
Livraison estimée : septembre 2021