Un mur gravé de mémoire(s)
<p>Ce film documentaire est un travail sur la <strong>mémoire</strong> et la <strong>résilience</strong>.</p><p> </p><p>Peu de temps avant la libération de Lyon, un massacre perpétré à proximité de la ville: le 20 août 1944, à Saint-Genis-Laval, une centaine de prisonniers de Montluc meurent sous les balles de la <strong>Gestapo</strong>. Le lieu est mis sous explosifs pour effacer toute trace. A ce jour, on <strong>ignore le nombre exacte</strong> des victimes, les estimations s'accordent à 120. Ce drame n'a jamais été oublié, mais est peu connu en France.</p><p> </p><p>En récoltant les <strong>témoignages</strong> de familles et en suivant les <strong>recherches</strong> de Monique Fillot, une habitante de Saint-Genis-Laval, le projet cherche à effacer l'annihilation intentée par les nazis.</p><p><br /> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521800/Les_lieux_apres_massacre-1527755720.jpg" /></p><p><em>Le lieu du massacre : la maison du garde au Fort Côte Lorette, réduite aux fondations </em></p><p><em>© Archive de l’association A.S.P.A.L.</em></p><p> </p><p> </p><p><strong>Depuis 2004</strong>, Monique Fillot, sillonne les archives pour regrouper un maximum d’informations. Non seulement pour révéler leur identité, mais pour faire connaître leur vie, leur engagement de résistant et pour montrer leur visage : « <strong>pour qu’on pense à eux vivant</strong>, et non mort, en victime. »</p><p> </p><p> </p><p>Du côté des familles, on garde soigneusement les <strong>dernières traces</strong> de ceux qui sont partis : une lettre, des photographies, un livre ou un mouchoir pour transmettre un dernier message avant de partir... Dans le film, certaines <strong>des familles témoignent</strong> de leur défunt en évoquant un objet qui reste de lui.</p><p> </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521864/MoniqueMontluc-1527763666.jpeg" /></p><p><em>Monique Fillot à l'ancienne prison Montluc. Depuis 2004, elle fait des recherches pour identifier les victimes de Saint-Genis-Laval. </em></p><p> </p><p><strong>Mon intention</strong></p><p> </p><p>Aura-t-on jamais fini avec l’histoire de la Seconde Guerre mondiale ? Sept décennies après les faits, on pourrait croire que tout a été dit et qu’il est temps de passer à autre chose. En même temps, je constate que les spectateurs de mes films sont toujours aussi <strong>intéressés</strong> par cette période trouble. Ce passé continue à hanter les esprits et tant que le travail de mémoire et de savoir n’a pas été fait, il reste un <strong>fantôme</strong> malsain, qui empêche d’avancer.</p><p> </p><p>J’ai rencontré Monique Fillot en 2014. Depuis, j’accompagne son travail avec une caméra. <strong>Son engagement me touche beaucoup</strong>. N’est ce pas la tentative – certainement insuffisante – d’apporter un soulagement à une souffrance vieille de 70 ans? Serait-ce possible de <strong>guérir les blessures du passé</strong> ?</p><p> </p><p><strong>L'équipe</strong></p><p> </p><p>Le projet de film est porté par deux structures associatives, <strong>l’ASPAL</strong> (l’association du patrimoine à Saint-Genis-Laval) et <strong>Regards.doc</strong> (un collectif de réalisateurs, représentant Anja Unger pour ce projet). </p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/523299/ALacAnnecy-1528193291.jpeg" /></p><p> </p><p>Depuis bientôt <strong>vingt ans</strong>, la réalisatrice <strong>franco-allemande</strong> Anja Unger écrit et réalise des documentaires. Ses films ont été diffusés sur ARTE, France 3, France 5, TV 8 Mont Blanc... Pour ce projet, elle propose pour la première fois un financement participatif.</p>
<p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/521802/IMG_3956-1527755933.jpg" /></p><p> </p><p>Nous sollicitons un crowdfunding pour <strong>terminer le film</strong>. A ce jour, le projet est soutenu par la DRAC et la Région Auvergne Rhône Alpes et aussi par la ville de Saint-Genis-Laval. Mais sans financement de la télévision, il est difficile d’aller au bout d’un projet à long terme.</p><p> </p><p>La collecte servira à financer la <strong>postproduction</strong> du film (montage et finitions). Voici la répartition du budget de <strong>3.500 €</strong> sollicité :</p><p>Montage (location de matériel, rémunération du monteur): 2420 €</p><p>Finitions son et image, sous-titres: 800 €</p><p>Reserve (pourcentage obligatoire à reverser à Kisskissbankbank) : 280 €</p><p> </p><p>L'association Regards.doc percevra l'intégralité de la collecte. </p><p> </p><p>Si vos investissements dépassent la somme demandées, cela permettra de continuer en préparant la <strong>diffusion du film</strong> : organisation de <strong>projections publiques</strong>, interventions en <strong>milieu scolaire</strong>, envoi de DVDs, mise à disposition du film au sein des archives et des lieux de mémoire.</p><p> </p><p><br />Les contreparties seront disponibles vers la fin de l’année 2018.</p>