VENT DEBOUT
a a Un vent de mobilisation pour l’environnement s'est levé dans le monde entier. En Mayenne il a commencé à souffler il y a 20 ans, lorsque plus de 8000 personnes se sont mobilisées contre l'enfouissement de déchets radioactifs. Ce premier combat a t-il éveillé les consciences ? a Vent Debout est un projet de film documentaire. Documentaire qui retrace la genèse d'une mobilisation, d'une prise de conscience et des actions qui en ont découlé. C'est un film sur l'évolution de la prise de conscience écologique, responsable et citoyenne en Mayenne, depuis la première mobilisation contre le laboratoire d'enfouissement de déchets radioactifs en 2000, jusqu'à aujourd'hui. Le film cherche à mettre en lumière les origines des initiatives citoyennes locales actuelles. a a J'ai grandi en Mayenne et j'avais 8 ans quand j'ai participé aux premières grandes manifestations. Je me suis retrouvée au milieu d'un mouvement citoyen dont je ne mesurais pas encore l'ampleur. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, je retrouve ceux qui ont vécu ce combat pour tenter de comprendre pourquoi et comment toute une population a réagi. Je cherche avec ce film à répondre à quelques questions : Quelles ont été et quelles sont aujourd'hui les conséquences de ce mémorable soulèvement ? Une prise de conscience collective est-elle née avec ce combat ? Pourquoi les gens se sentent-ils de plus en plus concernés par la protection de l’environnement et développent-ils des projets éco-citoyens partout en Mayenne ? Je cherche également à ce que le spectateur se pose lui-même des questions. Quel pouvoir avons-nous de faire changer les choses ? Doit-on se regrouper et se mobiliser pour agir pour l’environnement ? Que puis-je faire, moi, à mon échelle ? Je retourne donc là où j'ai grandi, avec ma caméra et l'envie de faire un film. a a a Dans les premières semaines de l'année 2000, le département de la Mayenne apprend que son sous-sol granitique a été choisi pour un projet de laboratoire d'enfouissement de déchets radioactifs. En quelques semaines la population se réunit et s'organise contre ce projet. 54 associations sont créées. 5000 personnes manifestent à Laval. En tout, plus de 8000 Mayennais se mobilisent. Le 13 mars, 3000 personnes raccompagnent la mission ministérielle venue appréhender l'impact du projet d'enfouissement sur la population : la « Mission Granite ». Les représentants sont escortés jusqu'à la frontière du département par 120 tracteurs. A 2h20 du matin, le projet est annulé, le combat est gagné. a Je me souviens de la mobilisation de la population locale et je pars à la rencontre de ces gens qui se sont rassemblés pour se battre. Paysans, écologistes, agriculteurs, anti-nucléaires, ils ont tous des convictions diverses mais un but commun : dire « non » à l'enfouissement de déchets radioactifs sur leur territoire. Ils racontent pourquoi et comment ils se sont mobilisés il y a 20 ans, avec ce slogan commun « Ni ici, ni ailleurs ». Et puis ils racontent comment ils ont gagné. Ils se souviennent de ces trois représentants de l'ANDRA qu'ils ont accueillis avec colère et reconduits à la frontière du département, en mars 2000. C'est ce qu'on a appelé le renvoi de la Mission Granite. a Entres images d'archives et interviews, cette première partie présente un événement majeur en Mayenne, et marque le point de départ du documentaire. a Les Mayennais ne s’arrêtent pas là et la mobilisation citoyenne s'organise. Parmi les 54 associations créées en mars 2000 pour le renvoi de la Mission Granite, beaucoup se regroupent dans deux collectifs pour continuer d'agir : le Mouvement de défense du Massif d'Izé, et la Coordination d'Opposition à l'Enfouissement des Déchets Radioactifs, qui deviendra plus tard le Collectif d'Opposition à l'Enfouissement des Déchets Radioactifs et pour la Maîtrise de l'Énergie, le COEDRA MÉN. Plusieurs membres de ce collectif nous expliquent comment et pourquoi il se sont réunis, et quelles sont leurs missions aujourd'hui. a Des Mayennais actifs lors de la mobilisation de mars 2000 décident de s'impliquer en politique. Nous pourrons rencontrer par exemple un agriculteur qui est devenu conseiller départemental et qui nous explique que son ascension est une conséquence directe du renvoi de la Mission Granite. Des collectifs locaux sont créés pour continuer la lutte. Un conseil de développement voit le jour, informe les gens et milite pour une participation citoyenne. a L'énergie éolienne est à mes yeux la proposition alternative la plus marquante sur le territoire. Non seulement parce que c'est une réponse directe au refus de l'énergie nucléaire pour beaucoup des manifestants de mars 2000, mais aussi parce que la mise en place des éoliennes en Mayenne s'est faite rapidement, et à très grande échelle. a Mais l'éolien n'est pas la seule énergie renouvelable développée dans le département. Le photovoltaïque, l'énergie du bois et la méthanisation ont également vu le jour ces dernières années. Voici quelques exemples de projets qui pourraient figurer dans cette partie du film : • L'association Vent Citoyen regroupe une cinquantaine de Mayennais qui souhaitent contribuer au développement de la transition énergétique en développant un parc éolien citoyen. • La Société Coopérative d'Intérêts Collectifs (SCIC) Mayenne Bois Énergie est une filière bois locale et solidaire qui regroupe agriculteurs, citoyens et communautés de communes pour fournir une énergie locale en préservant le paysage. • L'association Luciole Énergie Plus était un groupement d'achat de panneaux photovoltaïque. • L'association Synergie agit pour une maîtrise de l'énergie citoyenne. Animations pour les plus petits, ateliers cuisine, espaces Info Énergie, l'association aide les citoyens à passer à l'action. Je filme dans cette troisième partie ces associations mayennaises qui développent différentes énergies renouvelables. J'interroge leurs responsables et leurs membres pour savoir si elles sont nées d'une prise de conscience éco-citoyenne (après le combat contre l'enfouissement des déchets radioactifs, mais pas seulement). a La dernière partie du film ouvre sur une vision plus large du sujet. Quels sont les projets écologiques et citoyens d'aujourd'hui ? Et quels seront ceux de demain ? Comment les Mayennais envisagent-ils l'avenir ? Voici par exemple deux portraits qui ont leur place dans cette partie du film : • Élise gère une épicerie coopérative dans le petit village de Fontaine Daniel. On y on trouve des produits bio, des produits locaux, une librairie et un café. Animée par l'envie de faire vivre un lieu collectif en développant un commerce de proximité, la jeune mayennaise nous raconte comment et pourquoi est né ce projet. a « La conscience, elle s'est faite petit à petit, je faisais la démarche d'aller au marché, de rencontrer les producteurs, de manger différemment… Et puis aujourd'hui on ouvre l'épicerie. Nous ce qu'on voulait, c'était un endroit où on mange bien, ou on peut bien boire et puis bien réfléchir, avec de la littérature, de la musique... et on a réussi tout ça. Et en même temps, on voulait faire découvrir notre village. J'avais envie que ce soit un lieu de rencontre et de collectivité. Le but du projet, c'est de mettre en lien les citoyens avec les producteurs, de consommer différemment. » • Joël Gernot est producteur de fromage de vache. En 2000, il décide de passer au bio pour un respect du bocage et de la biodiversité. Avec sa compagne Marie, ils font partie du groupement agricole d'exploitation en commun (GAEC) « De l'Herbe au Fromage », avec cette envie de gérer la filière depuis la production de l'herbe pour leurs vaches, jusqu'à la création des fromages. Joël est aussi fondateur de la SCIC Mayenne Bois Énergie. a « La filière bois a démarré suite à tout ce qui s'était passé contre l'enfouissement des déchets. Il y avait un paquet de gens qui étaient contre l'enfouissement, mais qui se sont dit ça ne suffit pas d'être contre, il faut qu'on travaille sur autre chose. Et donc c'est comme ça qu'est née Luciole pour le photovoltaïque, c'est comme ça que des gens ont commencé à travailler sur l'éolien, et c'est comme ça que nous, on a commencé à travailler sur le bois. » Portraits, interviews, présentation d'associations et de projets éco-citoyens, voilà le contenu de cette dernière partie du film. a J'ai l'idée, le matériel et les images, il ne me manque plus que quelques éléments pour pouvoir en faire un film : une équipe technique pour le montage et la post production, le droit d'utilisation des images d'archives, les musiques du film et un diffuseur. Et pour ça, j'ai besoin de vous ! a a
<p>J'ai réalisé la bande annonce avec mes propres moyens, mais pour aller plus loin, je vais avoir besoin de vous, et en voici les raisons :</p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/709152/adabfd51-10ae-43e9-856a-0426d937b32a.png" width="100%" /></p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/709150/08cf3148-b79e-4b44-832d-b6a5edcff34d.png" width="100%" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h2 style="text-align:center">Quelle que soit votre contribution, c'est grâce à elle que le film va voir le jour. Et même les sommes rikiki sont précieuses, parce que plein de petites sommes rikiki, ça donne une grosse somme pas rikiki du tout, qui finance un film ! Alors...</h2>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/651723/Ajouter_un_titre__11_-1583162134.png" width="100%" /></p>