Vous êtes nés du silence

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Vous êtes nés du silence

Vous êtes nés du silence est mon premier roman. Il me reste quelques étapes avant de pouvoir le publier et le partager avec vous. Pour m'aider à franchir les derniers mois, et parce que je suis heureux de vous associer à mon projet, je vous propose de contribuer à son aboutissement. Merci de votre soutien ! Fabien Taupin Présentation du roman Le livre sera imprimé au format 15 x 21 ou approchant. Les reprises et corrections ne sont pas encore terminées, la mise en page n'est pas faite et le nombre de pages toujours indéterminé. La couverture non plus n'est pas définitive. Le livre sera également disponible en version électronique. ~ Vous pouvez lire un extrait du roman en bas de cette page ~
Qui suis-je J'ai 43 ans, suis marié et père de deux enfants, vis en Loire-Atlantique et travaille en finance d'entreprise. Depuis mon enfance, j’aime les mots, leurs mélodies et l’immensité de leur pouvoir d'évocation. Écrire Vous êtes nés du silence a été une belle surprise. J'ai écrit seul, mais plusieurs personnes m'ont accompagné : Sabine, depuis le début ; puis Anne-Sophie, Bertrand, Camille, Claire, Constance, Gauthier, Gwenn, Inès, Mathieu, Paulina, et l'aventure n'est pas encore finie... Je les remercie déjà tous, du rôle qu'ils ont joué et de tout le soutien qu'ils m'ont apporté.

À quoi servira la collecte

Mon ambition est de publier mon roman en autoédition. Passer par l'autoédition, c'est garder toute liberté dans la création d'un livre, mais c'est aussi devoir en assumer tous les frais. Pour moi, c'est surtout la possibilité d'associer mon entourage. Au-delà de votre participation financière, j'ai besoin de vous pour donner des ailes à mon roman : l'accueillir avec votre coeur et en parler autour de vous ! Concrètement, vos dons et contributions me permettront de financer une bêta-lecture, la correction, la mise en page, la conception de la couverture (première et quatrième), les démarches administratives et les frais de plateforme d'autoédition. Mais tout projet est aussi bâti de rêves. Si vos dons continuent d'affluer et que nous dépassons l'objectif affiché, je pourrai promouvoir mon roman dans des milieux littéraires et lui donner les moyens de décoller vraiment. Je pourrai peut-être aussi envisager une version audio du livre. Pour cela, j'ai encore plus besoin de vous ! Ce sera notre réussite à nous tous ! Pour chaque contribution, je reverserai 1 € à l'ASEI , l’Association pour la Sauvegarde des Enfants Invalides, qui promeut l'inclusion des personnes en situation de handicap. J'ai été touché par leur présentation. J'aime aussi l'idée que mon livre puisse contribuer, à sa mesure, à une société plus belle indépendamment de moi. https://www.asei.asso.fr/ Voici à quoi pourrait ressembler l'utilisation des fonds : Extraits du roman Extrait 1 Tours, janvier. Le chemin était agréable et renouvelait ma confiance. Je suis entrée dans le jardin du Musée des Beaux-Arts et admiré l’éléphant Fritz dans son cercueil de verre. Puis, j’ai approché le grand cèdre pluriséculaire qui impressionnait dès l’entrée du jardin. La grandeur de cet arbre majestueux m’a saisie. J’ai avancé vers lui en posant mon regard sur son sommet. Une puissance ancrée dans la terre. J’ai frissonné. L’arbre me tenait près de lui, comme s’il voulait m’apporter un message. Son aura me hantait et m’enveloppait. Et puis un coup de vent plus fort que les autres a ébranlé la cime et fouetté mon visage d’un froid saisissant. J’ai vacillé avec cette légère perturbation des éléments et me suis assise à côté du cèdre. J’ai mis plusieurs minutes à ressentir la fêlure. Une obscurité en moi, une gravité que je ne discernais pas. Un souvenir n’arrivait pas à s’éclaircir dans ma mémoire et jetait un voile sombre sur ma tranquillité. D’habitude, je n’avais pas de problème à accepter les aspérités de la vie et j’avais chevillée au corps la vérité de ma mère. Si tu ne t’en souviens pas, c’est que ce n’est pas important. Mais là, il y avait un manque, un doute, qui s’était manifesté sans annonce, et je savais que c’était quelque chose d’important. Je n’arrivais pas à accepter ce vide et l’absence qu’il ne comblait pas. Je me suis souvenu des préceptes de Myriam sur le vide et sa fertilité. J’ai repensé au Saule, la lumière diaphane du grand arbre. Cela a apaisé mes sens. J’ai soupiré. Le doute était là mais je l’avertissais : j’allais continuer à avancer et refusais de me laisser obscurcir par une ombre. Au soleil de la vie courante, j’arriverais bien à percevoir les contours du modèle et à cerner de quoi il s’agissait. J’avais toujours envie de savoir et c’est précisément ce que j’ai abandonné. Je me suis levée et ai laissé l’envie dans ce jardin. Le grand cèdre l’absorberait. Je suis allée jusqu’à la rue Nationale. Il y avait une librairie en haut de la rue, un peu avant la Loire. Ma soif de vérité était inextinguible, mais ma soif physiologique avait besoin d’être étanchée. La librairie avait une buvette au bout du premier étage ; j’ai commandé un thé au citron et me suis assis près des livres comme je m’asseyais sur la margelle du saule. L’escale était bienvenue. La présence des livres m’apaisait, comme celle des arbres dont ils étaient issus. J’ai bu ; une gorgée. Un sentiment de repos. Une deuxième, l’environnement autour de moi. Les femmes, les enfants. Quelques hommes costumés. Une troisième. Bientôt l’heure de retrouver Jessi. Un message à Benjamin. Une quatrième, décidément je buvais lentement. Que ce thé était chaud ! Et moi, prenais-je mon temps ? J’ai soufflé. Fermé les yeux, mes sens se sont réveillés. Plongé dans une réalité intérieure qui permettait une forme d’omniscience et quelques fois l’introspection. Je connaissais ces sensations, je leur faisais confiance. La chaleur faisait son effet, j’ai accompagné le mouvement. Une cinquième, une sixième. J’ai refermé les yeux, doucement. Mon esprit s’est mis à vagabonder dans les allées de livres, à la recherche d’un romancier ou d’un philosophe qui me parlerait et répondrait à mes attentes profondes sans même les connaître. Un tel livre devait bien exister. C’était fou comme le monde savait répondre si on se donnait la peine… D’un coup, j’ai rouvert les yeux, attrapé mon manteau ; le souvenir venait de refaire surface. J’ai dit au revoir aux vapeurs de citron et mis mon écharpe autour du cou : et de sept. Extrait 2 Slovénie, mars. Je suis revenue plusieurs jours en haut de ce lac, contempler le paysage calme et voluptueux. À part le soir et le matin, j’étais seule en pleine journée. J’ai croisé trois pèlerins, tout au plus. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été seule aussi longtemps, mais cette solitude ne me dérangeait plus depuis que j'avais détaché mon bateau du ponton du verbe. J’ai eu l’image d’un ponton, réel celui-ci, en bois solide, à quelques dizaines de mètres de moi. Je voyais Timéo et son petit frère courir dessus et plonger dans le lac. Ils auraient été heureux ici, tous les deux. Je revoyais la photo que leurs parents avaient accrochée chez eux et j’avais envie que d’autres images de leur bonheur s’impriment. Ils étaient ici avec moi, je les avais emmenés. Après la baignade, on a remonté le sentier qui amène au banc, et ils ont partagé un goûter, du pain et du chocolat noir. Ils se sont séchés au soleil et jetaient des cailloux dans l’eau. Ils m’ont regardé en rigolant. Et puis, le vent a soufflé pour me ramener à la réalité et les garçons se sont évaporés. Sur ce belvédère, j'ai laissé venir les idées puisqu’elles continuaient de vouloir me rejoindre. Elles sont venues au rythme de mes respirations, qui ralentissaient. Il faisait beau et doux, et mes poumons se soulevaient avec une grande amplitude pour accueillir l'air slovène. Mon diaphragme était une douane facile pour les pensées. J'ai réalisé combien on pouvait s'époumoner et lutter pour des broutilles. La vie ne pouvait pas n’être qu'une suite de petites réussites. Elle n'appelait que nous, mais elle nous appelait tout entiers, désencombrés de l’inutile. Là, face au lac, j'ai perdu mon regard dans le paysage et j'en ai souri. Je ne faisais pas qu’assister au spectacle de la nature, j'étais dans le tableau. J'étais un élément parmi les autres. Mon sourire s'est affirmé, soutenu par le rouge à lèvres que j'avais mis le matin, suggéré par une fille de l'auberge de jeunesse ou j'avais passé la nuit. La couleur cerise de mon rictus était peut-être en surimpression, mais elle collait bien à ma joie de me fondre dans le paysage. Qu'est ce qui m'avait fait avoir ces pensées ? Un autre mouvement que celui du chronomètre, à l'affût de la moindre occasion de se surpasser. J'étais juste là, juste bien. Je vivais, je respirais, et c'était déjà beaucoup. Extrait 3 Quelques phrases glanées dans le récit J’ai encore pensé à la vie qui était si amère quelques fois. Au-delà des nuages et de leurs enivrants ballets, le cœur du monde allait continuer de battre. Je serais là, dans le silence, à le contempler. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ L'écrire ? Mais qui le lirait, et comment écrire que ce qui n'était nulle part pouvait amener si loin, et que cette destination lointaine était à l'intérieur ? Je voulais que le silence, les gens le lisent en moi, que j’en étais plus riche, et qu’ils voient sa lumière me transporter. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Le doute était là, juste derrière, à frapper à ma porte. Je pouvais basculer à tout instant, une baisse de régime, une faiblesse qui s’insinue, les soubresauts d’un mal qui ne demandait qu’à rejaillir. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Nous sommes issus de l’impossible ; de plusieurs séries de probabilités de réussite tellement infimes que nous ne pouvons pas ne pas le voir comme l’impossible. Ne pas voir la vie comme une chance, un cadeau, une merveille, une source de bienfaits, est une erreur de jugement. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Il était déjà un roc. Et cela se voyait sur son visage, il était une graine d'éveillé. Lui aussi était en silence. Il absorbait. Un jour il se révélerait, et il saurait exprimer l'explosion des sentiments qu'il vivait. De roc, il deviendrait un phare. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Vivre quitte à tout perdre, donner de l’ampleur à cette existence, une trajectoire, de l’âme, de l’ambition, c’est ce qu’on devrait tous faire pour répondre à cette chance d’être en vie. ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Je me suis reconnue. J'étais alerte dans mon esprit, vivace dans mon cœur, maladroite dans mon corps. C'était moi et je l'aurais parié, j'avais eu un avenir. Benjamin est arrivé et je lui ai souri amoureusement. J’avais envie que ce soit lui qui me parle dans 60 ans.

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