LES PLEUREUSES à Lutèce

<p> <strong>LES PLEUREUSES</strong>, </p> <p> C’est un spectacle, une comédie, mais surtout la réalisation d’un projet que nous avions depuis de nombreuses années. Notre trio n’est pas anodin. C’est donc avant tout une volonté très forte de créer un spectacle ensemble qui nous a conduits vers ce projet. En effet, nous partageons une complicité artistique depuis de nombreuses années.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/752287IMG2754.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/752287IMG2754.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> Au printemps 2010, quelques jours d’isolement donnent lieu à de nombreuses improvisations. Les idées sont là, mais il faut rédiger et mettre en forme. Alors Pierre-Louis décide de prendre les choses en main. </p> <p> Le contact fréquent avec des auteurs reconnus dans le domaine (François Rollin, Gérald Sibleyras, Edouard Baer) a stimulé son envie latente d'écriture de comédie, tout en révélant la complexité du processus en question. La personnalité des comédiennes , avec lesquelles il travaille depuis de nombreuses années, a été le moteur de cette phase de travail.  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/530743IMG1956copie.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/530743IMG1956copie.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> La part belle est faite au jeu des comédiennes et aux situations décalées. Quiconque s'étant déjà confronté aux problématiques du spectacle de comédie, connaît les exigences extrêmement particulières du genre. Le jeu doit répondre à des demandes spécifiques, telles que la réactivité, la maîtrise des changements de rythme, des ruptures, l'extrême précision systématique...</p> <p> Dès lors, le texte prend forme.... Le mari, la femme, la maîtresse.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/183444IMG2846.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/183444IMG2846.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> La base du vaudeville est claire. Mais si les références aux règles du genre sont bien présentes, c'est pour mieux s' en affranchir. En effet, une fois la situation posée, le cadre va rapidement exploser :</p> <p> Toute l’action se déroule dans un cimetière. Loin de nous l’idée de considérer l’endroit comme sacré, mais simplement comme en principe, interdit au rire. Ce qui en fait évidemment le réceptacle idéal au fou-rire.</p> <p> Le  mari  est  mort,  mais  il  revient sous la forme d'un perroquet gris du Gabon, alors que les deux femmes s'expliquent devant sa tombe. Le cercueil du défunt est installé debout car dans les grandes villes on manque de place. La tombe à été customisée par l’ épouse, et  même si  son apparence est normale, quand on l'ouvre, elle  a  tout d'un  camping car, et  même  mieux : guirlande électrique, cave intégrée,table pliante, mini-cassette...</p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/213125IMG2004copie.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/213125IMG2004copie.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> C'est ainsi que les deux personnages visibles laisseront libre court à des délires aussi inattendus qu'extrêmes, au gré de divagations intellectuellement approximatives. Tout y passe alors, dans un foutoir burlesque et baroque : haine du pauvre, réincarnation pour les nuls, Pompes Funèbres Générales, caviar et pâté, verbe gésir, bon sauvage, principe du camping car...</p> <p> De notre point de vue, il est peut-être plus ambitieux de vouloir donner à rire que de s'exprimer sous une autre forme. Le chemin qui mène (peut-être ?) à ce rire n'en est que plus prenant, difficile et excitant.</p> <p> A l’automne 2011, nous donnons une première représentation à Annecy, notre ville. Les amis, la famille, tous sont au rendez-vous... Et ça marche ! Nous avons depuis donné 15 représentations à Annecy, toutes à guichets fermés, plus de 1500 personnes ont à ce jour vu notre spectacle. Cela peut paraître dérisoire, mais quand on sait que la durée moyenne d’un spectacle en France est de 7 représentations, cela nous encourage à multiplier les démarches pour le diffuser au niveau national.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/575716IMG9946copie.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/575716IMG9946copie.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> Il est difficile à l’heure actuelle de trouver une lisibilité auprès des programmateurs. Les spectacles sont nombreux, et les financements publics de plus en plus restreints. Notre association, qui regroupe plus de 80 bénévoles amateurs de théâtre et plus généralement de culture, a décidé de mettre en œuvre un maximum de moyens pour que ce spectacle soit joué à Paris.</p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/763475IMG2045copie.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/763475IMG2045copie.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> Le succès rencontré auprès du public provincial a suscité les motivations de toute une équipe, pour que ce texte, écrit  et mis en scène par un auteur annécien, trouve sa place dans notre capitale.</p> <p> Après avoir rencontré de nombreux directeurs de salle, notre choix s’est porté sur un théâtre d’une centaine de places, situé dans le 11ème arrondissement. <em>A la folie Théâtre</em>, est un lieu dirigé par une équipe très dynamique, qui partage les mêmes objectifs que nous, à savoir, offrir au public des spectacles de qualité, sans élitisme.</p> <p> Le spectacle sera présenté du 7 février au 24 mars 2013, à raison de 4 représentations par semaine (du jeudi au samedi à 20h00 et le dimanche à 16h30). </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/680497IMG2645.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/680497IMG2645.jpg"></a></p> <p> <em>Crédits photos : Estelle Cavoué et Yannick Perrin</em></p>