Manège
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<strong><em> "Une forme de magie dressée là entre la terreur et le désir" </em>Picasso</strong></p>
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durée 1h30</p>
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texte :<strong> Ecriture Collective</strong></p>
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mise en scène : <strong>Eva Guland</strong></p>
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dramaturgie et assistanat à la mise en scène : <strong>Sabine Bruschet</strong></p>
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avec</p>
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<strong>Jess Avril</strong></p>
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<strong>Milan Boëhm</strong></p>
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<strong>Sam Darmet</strong></p>
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<strong>Justine Dhouailly</strong></p>
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<strong>Thomas Schneider</strong></p>
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<strong>Dates de représentations :</strong></p>
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<strong>Samedi 12 avril à l'Ecole des Beaux Arts de Bourges</strong></p>
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(à la suite d'une résidence d'expérimentation dans l'école)</p>
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Spectacle à <strong>19h</strong> à la Chapelle de l'école</p>
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Entrée libre</p>
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<strong>Mardi 22 et Mercredi 23 avril à Maison Ouverte </strong></p>
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17, rue Hoche, Montreuil - Ligne 9, arrêt Mairie de Montreuil</p>
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Spectacle à <strong>20h </strong></p>
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Tarif unique : <strong>8 euros</strong></p>
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Ouverture des portes à <strong>19h</strong>. <strong>Bar et restauration</strong> sur place : bières, vin, punch et repas maison à petit prix</p>
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<strong>Réservation obligatoire à planteunregard@gmail.com</strong></p>
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<strong>Du mercredi 28 au samedi 31 mai à 19h</strong></p>
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<strong>Et dimanche 1er juin à 15h</strong></p>
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Théâtre <strong>Le Proscenium :</strong></p>
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2 passage du bureau (métro Alexandre Dumas)</p>
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Tarif plein/réduit : <strong>15/10€</strong></p>
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<strong>Réservations sur <a href="http://billetreduc.com/" target="_blank">billetreduc.com</a></strong></p>
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<strong>Ou par téléphone au 01 40 09 06 77</strong></p>
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<strong>Histoires à ranger </strong></p>
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Ils sont cinq. Ils vont se retrouver dans un lieu magique, une boite. Avant tout, ils se demandent si ça va. Sans possibilité de se cacher, ils explorent cette question infernale à laquelle personne ne sait comment répondre. Ils vont devoir créer, inventer un nouveau rapport au monde, mais ils vont parfois se perdre dans leurs rêves, oublier le chemin du retour.</p>
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Dans la violence et la tendresse, des essais pour parler à l'autre, pour ne pas rester seul, pour s'adapter à des codes sociaux ou pour se parler à soi. Une trop grande bienséance et une maîtrise des émotions provoquent l'anesthésie des sentiments ou, à l'inverse, un besoin d'exacerber des pulsions jusqu'à la folie. A sa manière, chaque personnage de Manège cherche un chemin, une place parmi les autres. Mais quand la bienséance n'anesthésie plus les émotions, tout peut déborder, et la ligne d'horizon s'efface. Dans une déviance permanente, on ne sait plus quelle est la norme.</p>
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De nos propres mots émerge une poésie du quotidien, dans ce manège des solitudes où chacun avance entre l'intimité et les apparences. Profondeur et légèreté se croisent dans un grand rire du désespoir.</p>
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Appartenant à une génération dépossédée de son intimité, où les nouveaux outils de communication</p>
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laissent trop peu de place à l'ennui, nous cherchons le chemin du rêve et des relations humaines.</p>
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Comment composer entre ce que nous pensons être et ce que les autres perçoivent de nous ?</p>
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Quel rôle joue la politique de productivité sur nos relations intimes ? L'émotion est-elle rentable ?</p>
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Nous montrons une balance permanente entre intimité et extériorité, entre solitude et collectif. Une esthétique qui repose à la fois sur la sincérité et sur le second degré, sur l'onirisme et sur le factuel, sur le silence et sur le bruit, sur le mouvement et sur l'immobilité. Dans une transversalité permanente entre profondeur et légèreté, nous cherchons le réel sans tendre au réalisme. Ce qui se passe sur un plateau n'est jamais quotidien, banal.C'est pourtant le quotidien et le banal que nous interrogeons.</p>
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<strong>Extraits : </strong></p>
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- Ca va ? Et toi ? Toi ? Hein toi ça va ? </p>
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- Je fais en fonction </p>
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- Alors le mieux c'est de se perdre, et de prendre la première à gauche </p>
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- Je voudrais voir des gens morts, ça doit bien faire remuer quelque chose ça, non ? </p>
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- Tu m'aimes ? </p>
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- C'est pas la question </p>
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- Je voudrais qu'on soit seuls tous les deux... Un peu de toi et de moi avant d'être quelque chose de plus grand</p>
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<strong>La compagnie Plante Un Regard </strong></p>
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Manège est le premier spectacle de la Compagnie <em>Plante Un Regard</em>. Nous nous sommes rencontrés dans le travail, lors d'un stage à l'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle, à Bruxelles. Venant de plusieurs horizons, chacun sur la voie de la professionnalisation, nous nous retrouvons autour d'un désir commun : créer une forme théâtrale de spectacle à partager. Nous sommes partis de nous, de ce que nous sommes les uns par rapport aux autres, de ce désir de travailler ensemble, d'inventer et de produire quelque chose alors que nous ne nous connaissons pas réellement. En partant de cela nous espérons ressembler à tous, ou du moins peut-être à une génération. </p>
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<strong>Eva Guland</strong>, metteure en scène</p>
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Dans le cadre de la filière littéraire option Théâtre de son lycée (XIIIème arrondissement de Paris), elle joue dans deux spectacles mis en scène Brigitte Jacques-Wajeman et travaille avec Vincent Debost, Lucie Berelowitsch, Laurent Charpentier... Par la suite elle entre en troisième cycle à l'<em>EDT 91</em> où elle suit des ateliers de Commedia Dell'arte, d'écritures contemporaines et de clown. Elle approfondit cette pratique auprès d'Hervé Langlois (<em>Royal Clown Compagny</em>) durant deux ans. En 2010 elle intègre le conservatoire du XXème arrondissement de Paris où elle suit les cours de Pascal Parsat puis celui du XVIIIème auprès de Jean-Luc Galmiche. La même année, elle s'initie à la marionnette et au théâtre d'objet auprès de Nicolas Goussef. En juin 2013, elle monte <em>Cannibales Remix</em> d'après <em>Cannibales</em> de Ronan Chéneau avec quatre comédiens. Cette année, met en scène <em>Manège </em>et reprend <em>Cannibales Remix</em>. Elle participe aussi à un projet collectif sur le voyage, dans les gares et les trains, qu'elle coordonne avec Jess Avril (coproduction entre la <em>Cie Plante Un Regard</em> et la <em>Cie Je Pars à Zart</em> à Montpellier).</p>
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<strong>Sabine Bruschet</strong>, dramaturge et assistante à la mise en scène</p>
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Après une licence d'Histoire et d'Arts du spectacle, elle intègre le master professionnel <em>mise en scène et dramaturgie</em> de l'université <em>Paris X-Nanterre</em>, elle y travaille avec de nombreux intervenants du milieu théâtral à l'instar de François Rancillac, Philippe Adrien ou David Lescot. En parallèle elle suit la formation d'art dramatique que dispense Sarah Sarrabezolles au conservatoire de Chatou dans le cadre duquel elle interprète et monte de façon collective <em>La petite pièce en haut de </em><em>l'escalier</em> de Carole Fréchette. En 2011 elle réalise la mise en scène de <em>L'Ombre d'Evgueni </em><em>Schwartz</em> avec dix comédiens amateurs au sein de l'association <em>Réseau Picpus </em>à Paris. La même année, elle suit un stage administratif et artistique au CDN de Sartrouville. En 2012, elle crée la compagnie <em>Un Des Sens </em>avec laquelle elle met en scène <em>Don Juan revient de guerre</em> de Ödön Von Horvath. En janvier 2013, elle assiste à la mise en scène Jean Boillot, directeur du CDN de Thionville, pour son projet <em>Théo ou le temps neuf.</em></p>
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<strong>Jess Avril</strong>, comédienne</p>
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Après une année au cours Florent, elle intègre le conservatoire d'Art Dramatique de Montpellier et crée la compagnie <em>Je Pars à Zart</em>, hébergée par le théâtre <em>Pierre Tabard</em> depuis 2012. Elle joue dans <em>Miche et Drate </em>sous la direction de Gérard Chevrolet et dans deux projets de sa compagnie : <em>Music-Hall </em>(Lagarce) et <em>Les caprices de Marianne</em>. Elle interprète Charlotte dans <em>Dom Juan</em> mis en scène par Stéphane Hervé avec la compagnie <em>Théâtre petit comme un caillou</em>. En juillet dernier, <em>Je pars à Zart </em>présente à Avignon <em>Occident</em> de Rémy de Vos dans lequel elle est Elle. Cette année, elle met en scène une écriture collective sur le thème du train.</p>
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<strong>Milan Boëhm</strong>, comédien</p>
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Il commence le théâtre avec la compagnie <em>Le Regard du Loup</em>. A quinze ans, il entre au conservatoire d'Art Dramatique du 13ème arrondissement de Paris où il suit les cours d'Anne Raphaël. Il prend des cours de chant lyrique avec Laurence Jouanne. Après un stage avec Daniel Jeanneteau</p>
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en 2012, il entre cette année au Conservatoire à Rayonnement Régional d'Aubervilliers auprès de Sylvie Debrun.</p>
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<strong>Sam Darmet</strong>, comédien</p>
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Après avoir suivi la formation professionnelle <em>Point Fixe</em> puis celle du <em>Vélo Volé</em>, il intègre l'école et la compagnie des <em>EDLC</em>, avec laquelle il joue <em>Barbe-Bleue espoir des femmes </em>de Dea Loher mis en scène par K. Catala, et dans <em>On purge bébé</em>, présenté au <em>Théâtre des Abondances</em> de Boulogne, mis en scène par P. Delbar. Il est aussi comédien dans <em>Crime et Châtiment</em> sous la direction de D. Ponsot avec la compagnie <em>Le Nombre d'Or</em>. Cette année, il complète sa formation auprès de Sylvie Debrun, au Conservatoire à Rayonnement Régional d'Aubervilliers.</p>
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<strong>Justine Dhouailly</strong>, comédienne</p>
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Formée à l'<em>Ecole Des Enfants de la Comédie</em> et au <em>Studio Alain de Bock</em>, elle suit aussi différents stages de clown, d'improvisations, de Comedia dell'arte et de cirque. Au cinéma, elle joue dans <em>Where The Boys Are</em> de Bertrand Bonello, et dans <em>Un An avec toi </em>de Damien Salama. Sur scène, on la voit dans <em>Jean La Chance </em>et <em>Barbe Bleue</em> mis en scène par K. Catala, <em>On purge bébé</em> par Alain De Bock, <em>Les sorcières de Salem </em>par Rémi Moureau. En 2002 elle joue dans le spectacle de Daniel Roussel, <em>Madame Doubtfire</em> qui tourne en France, Belgique et Suisse.</p>
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<strong>Thomas Schneider</strong>, comédien</p>
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Après un DEUST Théâtre à l'université d'Aix-en-Provence dans le cadre duquel il joue dans deux spectacles, il monte un atelier avec quatorze amateurs et crée <em>Espèce 14</em>. Il est aussi assistant à la mise en scène de Rodrigue Aquilina (Compagnie de l'<em>Entre-Deux</em>) et s'initie à la danse contemporaine auprès du ballet <em>Prêljocaj.</em> Cette année il joue dans <em>Cannibales Remix</em>, mis en scène par Eva Guland, mène des recherches sur l'écriture de Jon Fosse avec une danseuse de <em>Prêljocaj</em> et joue dans un projet collectif sur le thème du train mis en scène par Jess Avril et Eva Guland. </p>
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Après plusieurs semaines de recherche et de résidence (terme très "hype" dans le monde du théâtre pour parler de répétitions intensives dans un lieu donné, où l'équipe vit ensemble et construit le projet sur la longueur !). <strong>Nous avons besoin de votre aide </strong>pour permettre à notre projet de voir le jour. </p>
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Nous débutons en tant que compagnie, il est donc difficile (pour ne pas dire complètement impossible !) d'obtenir des subventions institutionnelles, c'est pourquoi nous vous proposons aujourd'hui de<strong> devenir les mécènes de notre spectacle</strong>. </p>
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Un petit rien, un petit geste peut nous aider. </p>
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Nous sommes actuellement en<strong> auto financement </strong>depuis le début (octobre). On ne se rend pas toujours compte de ce que peut coûter un spectacle vivant, nous non plus nous n'avions pas anticipé toutes les dépenses. Cependant nous arrivons à court de ressources personnelles.. nous avons jusqu'ici investi nos propres fonds, sans compter le temps et l'énergie de toutes les personnes qui s'investissent dans le projet. </p>
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Votre soutien nous permettra de financer nos<strong> deux prochaines résidences.</strong> La première est à la <strong>campagne </strong>dans un petit village de Franche Compté où nous avons déjà répété et avons pu louer une salle de spectacle, la seconde est dans le cadre d'un échange avec l'<strong>Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Bourges</strong>. Ainsi que le lancement du spectacle.</p>
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Nous avons besoin de payer <strong>en priorité</strong> : </p>
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- <strong>les transports </strong></p>
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800 euros</p>
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- <strong>les locations</strong> de toutes sortes d'espaces adaptés (ou adaptables) aux répétitions</p>
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600 euros </p>
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- <strong>une alimentation</strong> saine, verte, bio, équitable et vitaminée pour la <strong>santé physique et psychique </strong>des comédiens (ou, à défaut, quelques plâtrées de pâtes nécessaires au maintien en vie des artistes)</p>
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300 euros </p>
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- <strong>la communication </strong>: création de l'affiche, photos, vidéos, impressions d'affiches et de flyers </p>
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300 euros </p>
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Si nous <strong>dépassons cet objectif,</strong> nous pourrons financer de prochaines résidences ou rembourser une partie de ce que nous avons déjà dépensé. </p>
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Si nous <strong>dépassons beaucoup beaucoup cet objectif</strong>, nous pourrons soit partir en <strong>tournée internationale</strong>, soit <strong>nous payer </strong>pour les représentations. </p>
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