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A quelques jours de la clôture du financement participatif, nous avons presque atteint la somme dont nous avons besoin ! D’autres sympathisant.es nous ont en effet apporté leur soutien financier directement.</p>
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Vous pouvez déjà prendre note de l’inauguration, durant la première semaine d’avril au centre Marcet à Bouguenais, dans le cadre de l’animation « Mars’Elles – Un mois de mixité active ». L’exposition y restera une semaine. En clôture, soirée festive avec débat et concert, en compagnie de Solidarom, le vendredi 8 avril,<a href="http://www.journee-mondiale.com/186/journee-internationale-des-roms.htm" target="_blank">Journée internationale des Roms</a>.</p>
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D'autres rendez-vous sont prévus en mai.</p>
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A suivre sur le <a href="http://www.emulsion-photos.com/" target="_blank">webmagazine Emulsion</a>.</p>
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Quelques images d'une fête au <a href="http://www.dailymotion.com/video/x3qgavs" target="_blank">village de la Solidarité</a> avec les familles roms.</p>
A la rencontre de femmes roms
Aidez-nous à réaliser et diffuser une exposition à partir du livre "De Punghina à Indre, elles mijotent l'avenir."
Réussi
55
Contributions
09/02/2016
Date de fin
2 820 €
Sur 2 500 €
112 %
Les publications
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Pas de fête sans <em>sarmale</em>, délicieux choux farcis à la viande !</p>
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<strong>Ingrédients pour 6 personnes </strong></p>
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- 1 chou blanc d’environ 2 kg</p>
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- 750 g d’échine de porc hachée</p>
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- 1 poivron rouge</p>
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- 3 beaux oignons</p>
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- 150 g de riz rond</p>
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- 500 ml de sauce tomate</p>
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- 1 œuf</p>
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- huile, vinaigre</p>
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- sel, poivre, paprika en poudre, thym et laurier</p>
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<strong>Savoir-faire</strong></p>
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- Enlever le trognon du chou. Le mettre à cuire entier dans une solution d’eau et de vinaigre additionnée d’un filet d’huile. Détacher et sortir les feuilles au fur et à mesure qu’elles s’attendrissent, afin d’obtenir une cuisson uniforme jusqu’au cœur.</p>
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- Couper le poivron et les oignons en petits dés. Les faire revenir très brièvement.</p>
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- Mélanger la viande hachée, le poivron, les oignons et le riz. Mélanger. Rajouter l’œuf et mélanger.</p>
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- Raboter les côtes des feuilles de chou. Saler et poivrer.</p>
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- Façonner à la main une cuillerée à soupe de farce pour en faire une boulette ovale. La déposer dans une feuille de chou, côté raboté. Rouler la feuille autour de la farce pour bien l’emmailloter. Procéder ainsi jusqu’à épuisement de la farce.</p>
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- Couper le reste du chou en lamelles.</p>
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- Dans une cocotte ou un faitout, disposer une couche de lamelles de chou, puis une de <em>sarmale</em>. Alterner en finissant par des <em>sarmale</em>.</p>
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- Mélanger à la sauce tomate : 1 cuillerée à soupe de vinaigre, 1 d’huile et le paprika. Verser sur les <em>sarmale</em>.</p>
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- Ajouter le thym et le laurier. Recouvrir d’eau. Coiffer avec un plat, en appuyant bien.</p>
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Après 30 minutes à feu doux, les<em> sarmale</em> sont cuits.</p>
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Mais plus ils mijotent, meilleurs ils sont !</p>
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Moments de plaisir : après les recettes, les cuisinières roms partagent des chants traditionnels.</div>
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Ces images et ces sons sont extraits du CD qui accompagne le livre <em>De Punghina à Indre - Elles mijotent l'avenir</em>.</div>
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Quand un.e Rom dit <em>michto</em>, elle/il approuve : rien à rajouter. La création collective du livre <em>De Punghina à Indre – Elles mijotent l’avenir</em> fut ainsi qualifiée par Daniela, une des cuisinières.</p>
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A la demande de Romsi, la photographe Corinne Provost, d’Émulsion, vint tous les jeudis matin dans l’atelier de cuisine. Elle y saisit des clichés du travail, des plats, des échanges humains. Elle y enregistra des chants, des ambiances, qui deviendraient le fond sonore du diaporama joint au livre. L’auteure Dominique Foufelle, d’Émulsion, travailla sur les portraits des cuisinières et collecta des informations sur les traditions culinaires des Roms de Roumanie.</p>
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Les plasticiennes du collectif La Luna étaient sollicitées pour la maquette, qu’elles préfèrent appeler « mise en écho artistique ». En amont, Anne Racineux anima des ateliers dessin avec les cuisinières. Laure Coirier puiserait dans ces dessins pour la réalisation graphique du livre. Certaines des pages mixant photographie et dessin seront dans l’exposition.</p>
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Chemin faisant, toute l’équipe partagea des moments festifs à Indre.</p>
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L’association ROMSI a été fondée à Indre dès que la commune a décidé de réserver un accueil solidaire aux familles roms qui y avaient installé campement. Quelques mois plus tard, des membres cuisinaient avec des femmes roms pour régaler les convives d’une rencontre festive. De cette expérience chaleureuse, naquit l’idée d’ouvrir un atelier de cuisine. Les bénéfices en étaient variés...</p>
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Tout en donnant à découvrir des recettes roumaines, les cuisinières expérimentaient des produits et des savoir faire régionaux. Chaque jeudi, les plats réalisés selon des recettes traditionnelles étaient vendus sur commande, avec pour les cuisinières, une petite somme gagnée par leur travail, reconnaissance de leurs compétences.</p>
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Pour les femmes roms, la cuisine collective n’était pas une nouveauté : elles possédaient toutes l’habitude de garnir de grandes tablées. Cependant, la formation aux règles en vigueur en France pouvait ouvrir à celles qui le souhaitaient des pistes professionnelles. Quant aux Françaises de Romsi, elles découvraient d’autres façons de faire.</p>
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Amies ou parentes, toutes les cuisinières venaient de Punghina, un village de la province d’Olténie, près de la frontière entre la Roumanie et la Serbie. Il compte environ trois mille habitant.es, dont presque un tiers de Roms, vivant dans des conditions très précaires.</p>
<p style="margin-top:.1pt;margin-right:0cm;margin-bottom:.1pt;margin-left:0cm">
Pendant huit ans, les femmes et leurs familles ont fait des aller-retour entre la Roumanie, l’Italie et la France. Elles cherchaient un lieu pour construire un projet de vie, trouver du travail pour devenir auto-suffisantes, inscrire leurs enfants à l’école, se soigner correctement...</p>
<p style="margin-top:.1pt;margin-right:0cm;margin-bottom:.1pt;margin-left:0cm">
Tous droits inscrits dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen du 10 décembre 1948, que nous renommons</p>
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Déclaration des Droits de l’Humain.e et des Citoyen.nes.</p>