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A l’issue de la 14e Biennale de Lyon, le Musée d’art contemporain de Lyon souhaite acquérir l’œuvre « Rainforest » de David Tudor, sculpture mobile dont les sons électroniques évoluent dans l’espace. David Tudor, complice de John Cage, est l’un des grands compositeurs et musiciens du XXe siècle.

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Sur un montant total de 120 000€, 100 000€ seront financés par les institutions publiques. Il reste 20 000€ à trouver pour finaliser cette acquisition.

Grâce à votre soutien, le macLYON pourra compléter sa collection d’œuvres sonores et préserver cette superbe installation qui intègrera le patrimoine culturel français.

Ecoutez Thierry Raspail, directeur du Musée d'art contemporain de Lyon, vous présenter l'œuvre :

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David Tudor est l’auteur d’expérimentations riches et de collaborations variées : il est notamment le premier à interpréter 4’33’’ du compositeur John Cage en 1952, un morceau de silence désormais historique.

Captivé par la spatialisation sonore ou les innovations technologiques, David Tudor crée également le Project of Music for Magnetic Tape (avec Morton Feldman, artiste de notre collection), groupe précurseur de musique électronique improvisée. Un pionnier donc, un peu à la manière de Pierre Henry et sa Messe pour le temps présent, Pierre Schaeffer et la musique concrète, Steve Reich…

« Les recherches de Tudor annoncent l’arrivée d’un « instrument de musique » qui va transformer la position et l’action de l’instrumentiste : l’ordinateur. » L’électronique dans la musique, retour sur une histoire, 2002, Sophie Gosselin et Julien Ottavi

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Une forêt de sons version électronique

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Rainforest V, c’est une œuvre d’art immersive et sonore qui occupe une pièce entière, c’est de l’électronique faite art pour nous plonger dans une forêt de sons, où chacun chemine avec son propre parcours sensible.

Regardez comment Rainforest enchante les visiteurs :

L’espace est envahi de nombreux objets qui flottent, suspendus, de matières et de tailles différentes, reliés entre eux : des objets quotidiens tels qu’un seau, un bidon, une raquette, mais aussi du matériel de sonorisation tels des micros ou des enceintes. Il s’agit alors d’approcher une oreille… et tous les sens sont sollicités !

Cette véritable « sculpture sonore » restitue, à travers des sons électroniques, l’atmosphère et l’effervescence d’une forêt tropicale : cris d’oiseaux, pluie, vent, craquements…

Cette installation immersive permet au visiteur de déambuler librement, enveloppé par le son. Chaque sculpture chante, croasse, cliquète ou carillonne, jouant ainsi sa propre partition avant de résonner de nouveau dans l’amplificateur qu’est l’espace d’exposition, pour se joindre à la joyeuse ambiance de milieu tropical.

Cette installation est l’une des cinq variations de l’œuvre Rainforest, conçue à l’origine comme partition pour une chorégraphie de Merce Cunningham. Chacune est singulière.

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Acquisition de Rainforest de David Tudor