Le retour de l'Antependium à Amiens : L'œuvre de tous

Aidez-nous à faire revenir la broderie des Ursulines d'Amiens dans sa ville pour en faire une véritable icône du Musée de Picardie

Visuel du projet Le retour de l'Antependium  à Amiens : L'œuvre de tous
Réussi
289
Contributions
31/03/2024
Date de fin
29 219 €
Sur 15 000 €
195 %

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Les publications

Si vous arrivez trop tard pour contribuer à l'acquisition de la Broderie des Ursulines, vous pouvez envoyer un chèque à l’ordre « Les Amis des Musées d’Amiens » à l’adresse suivante : Les Amis des Musées d’Amiens Broderie - FD 2 rue Puvis de Chavannes 80000 Amiens
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun. De part et d’autre de la Vierge à l’Enfant sont représentées deux des trois vertus cardinales : la Charité à gauche et la Foi à droite. La Foi adopte les traits d’une femme brandissant une hostie de sa main droite et tenant une croix dans l’autre main dont elle transperce une chimère évoquant la bête de l’Apocalypse. La Charité, quant à elle, est montrée environnée de trois jeunes enfants selon la tradition iconographique du temps. Elle brandit un cœur enflammé, symbole de l’amour ardent caractérisant cette vertu. Cet attribut est aussi celui de saint Augustin, couramment représenté le tenant dans une main. Transpercé d’une flèche, il est enfin utilisé dans les armoiries des Ursulines d’Amiens que l’on voit brodées dans les angles supérieurs de l’antependium.
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun. Hormis les scènes narratives et les figures allégoriques, tout un ensemble décoratif contribue à la richesse extraordinaire de cet antependium. Des bordures brodées en relief, véritable prouesse technique, encadrent chacun des trois tableaux principaux. Au bas de ceux-ci sont visibles les quatre symboles des évangélistes : l’aigle, l’ange, le lion et le bœuf. En haut de la composition, c’est une guirlande où s’entremêlent fleurs et fruits qui agrémente la pièce. Particulièrement habiles dans l’art de broder les fleurs, les Ursulines ont ici décliné un ensemble aussi décoratif que symbolique. On reconnaît ainsi la rose, fleur emblématique de la Vierge, le raisin, évoquant le vin utilisé pendant la messe, ou des grenades ouvertes laissant apparaître leurs graines, symbole de l’Église rassemblant en son sein tous ses enfants.
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun. Si la place d’honneur est réservée à la Vierge Marie sur ce devant d’autel, c’est parce qu’il s’agit du principal culte des religieuses formant le couvent d’Amiens. Avant même la fondation officielle d’une maison d’Ursulines dans la capitale picarde, des femmes pieuses enseignantes s’étaient réunies sous le nom de « filles de la Vierge ». Les sœurs ont représenté Marie accompagnée du Christ enfant et du petit saint Jean Baptiste, flanqué de son agneau. Assise dans une attitude recueillie, la Vierge pose maternellement la main sur la tête de Jean. La figure se détache sur un fond abstrait fait d’une soie dorée. Ce matériau brillant devait créer un halo lumineux autour du groupe principal de l’antependium surmonté d’une couronne de pierres. Au-dessus de l’autel prenait place une seconde représentation de la Vierge lors de son Assomption. Également exécutée en broderie, cette autre pièce mesurait trois mètres de largeur sur trois mètres trente de hauteur ! Elle n’est malheureusement pas parvenue jusqu’à nous.
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun. Tout comme pour la scène de l’extase de saint Augustin, la représentation du martyre de sainte Ursule s’inspire directement d’un modèle graphique. Les sœurs brodeuses adaptèrent ici une composition gravée par Nicolas de Poilly, artiste abbevillois installé à Paris. Celui-ci prit lui-même modèle sur un tableau aujourd’hui non localisé peint par le peintre italien Giovanni Francesco Romanelli. Là encore, les différences entre le modèle et son interprétation textile sont nombreuses : l’étendard tenu par la sainte est passé de la main droite à celle de gauche, remplacé par une palme ; l’arrière-plan a été notablement enrichi par l’ajout d’une colonne, d’une draperie verte et de la poupe d’un navire. Mais l’aménagement principal réside dans la représentation du costume d’Ursule. Simple chemise blanche à l’origine, il est devenu une robe d’un luxe inouï mettant en valeur tout le savoir-faire des brodeuses.
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun Si le Musée de Picardie souhaite acquérir ce devant d’autel pour le présenter au public, ce ne sera pourtant pas la première fois qu’il sera exposé. Il le fut en effet déjà trois fois. La première exposition à laquelle les Ursulines prêtèrent cette pièce exceptionnelle se tint à Lille en 1874 à l’occasion des fêtes du couronnement de Notre-Dame de la Treille. Elle fut à nouveau montrée en 1886, au sein même du Musée de Picardie, pour célébrer le cinquantenaire de la Société des Antiquaires de Picardie. Enfin, l’œuvre fit partie de l’exposition d’art ancien organisée à Bruxelles à l’occasion de l’Exposition universelle de 1910. Accroché dans la salle de l’art religieux, l’antependium d’Amiens y était curieusement présenté comme une pièce de l’art belge du XVIIe siècle, laissant supposer que sa véritable origine avait déjà été oubliée.
Pour les derniers jours de cette souscription, nous vous livrons quelques secrets de cet objet hors du commun. Les sœurs Ursulines ayant brodé ce devant d’autel ont eu recours à des modèles graphiques pour élaborer sa composition. Ainsi, l’extase de saint Augustin représentée à droite de l’objet est une transcription assez fidèle d’une gravure publiée dans les années 1630-1640. Celle-ci traduit elle-même un tableau peint par Antoon van Dyck en 1628 pour l’église Saint-Augustin d’Anvers. Cependant, un examen plus attentif permet de voir que les religieuses ont adapté leur modèle : les colonnes structurant l’arrière-plan ont changé de côté par souci de symétrie au sein de l’antependium et le personnage de sainte Monique a disparu au profit d’une percée vers un paysage. C’est la représentation de Dieu qui a le plus changé. Nettement simplifiée, la vision du saint brodée ici reprend un détail d’une autre gravure par François de Poilly d’après un tableau de Mignard.
Grâce à votre soutien, notre collecte a atteint aujourd'hui un montant de 25 000 €, 10% du prix total de la Broderie d'Amiens. Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre engagement exceptionnel dans la réussite de ce grand projet d'acquisition, qui rencontre une magnifique adhésion populaire, avec plus de 240 contributions en 37 jours. Votre soutien nous honore, aussi, nous avons décidé de poursuivre notre cagnotte pour encore 15 jours, pour permettre au plus grand nombre de soutiens de contribuer à ce grand projet. Dans les 15 jours à venir, jusqu'au jour de Pâques, nous aurons le plaisir de vous faire découvrir dans tous ses détails la magnifique broderie d'Amiens et de vous en révéler tous les secrets. Parlez autour de vous de ce beau projet, à vos familles, à vos amis, à toutes les personnes attachées à la ville d'Amiens, aux musées ou au patrimoine. Chaque don compte. Ensemble, faisons de l'Antependium d'Amiens l'œuvre de tous.
Vous avez été très nombreux à participer à notre collecte pour l'acquisition de l'Antependium d'Amiens et nous tenions à vous en remercier chaleureusement. En 15 jours, nous avons déjà récolté 15 000 € et atteint notre objectif initial, ce qui est au-delà de nos espérances. Votre fidélité au Musée de Picardie nous honore. Cet extraordinaire enthousiasme indique une vraie adhésion du public à notre projet d'acquisition, aussi bien des Amiénois que des tous les amateurs d’art et de patrimoine. Il nous reste encore 25 jours pour cette campagne, aussi nous souhaitons fixer un nouvel objectif : atteindre la somme de 25 000 euros, soit 10% du coût total de l'acquisition. Parlez autour de vous de ce beau projet : chaque don compte. Ensemble, faisons de l'Antependium d'Amiens l'œuvre de tous.
Merci et bravo aux premiers contributeurs qui, en à peine 12h, ont permis d'atteindre déjà 20% de notre objectif. En tant que premiers ambassadeurs vous pouvez relayer ce magnifique projet afin d'atteindre et de dépsser notre objectif pour faire revenir la broderie des Ursulines à Amiens.