Chronique d'une jeunesse
Débuté en 2016, Chronique d'une jeunesse, est un projet alliant photographies et entretiens. Pour percevoir ce que deviendra le monde, il faut rencontrer ceux qui en bâtissent les fondations. D'ici quelques décennies, le continent africain comptera plus de la moitié de jeunes sur son territoire. Séparés par-delà la mer, nous avons pourtant le même âge, mais le fait d'être jeune, a-t-il le même sens pour eux que pour moi ? Du Sénégal en Côte d'Ivoire, en passant par le Bénin, j'ai rencontré des jeunes de 15 à 35 ans. Des vies mouvantes qui tracent le contour d'une jeunesse faite de parcours. Tels des rites, ils délimitent les étapes à franchir afin de devenir adulte. Des destins qui se fissurent, se brisent un peu, pour pouvoir mieux se reconstruire. Aux existences parfois soumises à ce qu'elles "devraient" être. Aux vies que l'on évoque parfois qu'à mots couverts. Ils traversent cette période, animés par l'envie de construire un monde à leur image. C'est dans cette agitation permanente que la jeunesse vacille entre insouciances et devoirs. En Afrique de l'Ouest, elle est aussi inventive et résiliente. Mue par le désir de dessiner les traits d'un monde nouveau, plus égalitaire et durable. D'où viennent ces jeunes qui ont participé à ce projet ? Chronique d'une jeunesse a été réalisé pendant trois ans. Dans chacun des trois pays parcourus pour ce projet, j'ai vécu pendant plusieurs mois chaque année, rencontrant ainsi plus de 200 jeunes de tout horizon. Au Sénégal entre 2016 et 2018, avec les étudiants de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, puis en Casamance avec les jeunes du village de Kabadio. Au Bénin en 2018 de Cotonou à Porto Novo en passant par les villages du nord du pays, ainsi qu'en Côte d'Ivoire en 2019, entre Abidjan et Bassam. Des jeunes qui ont bien voulu s'ouvrir à moi librement. De la ville au village, nous avons questionné ensemble comment ils arrivaient à s'affranchir des normes en créant petit à petit un monde à eux. Pourquoi Chronique d'une jeunesse sort en livre ? Dès le début de ce projet, Chronique d'une jeunesse, fut pensé en livre. Un beau livre que l'on explore, qui nous amène vers un ailleurs où se confondent portraits et récits de vies. Il s'agissait pour moi d'inviter le lecteur à vivre un moment unique où la parole des jeunes s'incarne et se vit à travers un bel objet. Un beau livre que l'on peut lire, prêter, montrer à tous ceux qui se questionnent sur ceux qui construisent le monde. Qui se cache derrière ce projet ? Mathilde Mondan est photographe, après un parcours en sciences humaines, elle suit des études de photographie à l’ETPA de Toulouse. Elle part à Dakar travailler pour la presse dans le cadre de Dak’art, biennale d’art contemporain. Elle vit entre Dakar et la Casamance, région du sud, pendant plusieurs mois. Une immersion qui lui permet de commencer des projets sur l’Afrique de l’ouest. À travers sa pratique, Mathilde Mondan questionne la féminité et la jeunesse, comme lieux de tension, ici ou ailleurs, entre attentes sociales et traditionnelles, et désirs personnels. Ses différents travaux donnent lieu à diverses formes, où la photographie s’incarne, du collage à l’édition de livres d’artiste. Sa pratique de la photographie est également plastique, le travail du portrait est l’occasion pour la photographe de créer des ambiances, de retranscrire des émotions au travers de recherches sur la lumière et le décor.
Après quatre années de réalisation, le projet Chronique d'une jeunesse, s'exporte enfin en livre ! Pourquoi Chronique d'une jeunesse coûte 40€ ? - Impression photo de qualité - Choix d'un imprimeur local, Escourbiac, situé dans le sud-ouest de la France (100 exemplaires à 4800€ / 300 exemplaires à 5700€) - Auto-édition d'un livre de 112 pages contenant des images et des entretiens - Empaquetage et acheminement du livre - 8% de commision de kisskissbankbank (soit 416€ sur la collecte de 5200€) * Si tu veux juste soutenir ce super projet et participer à la hauteur de ce que tu peux/veux, c'est possible !