Contre-Jour

Un GRAND MERCI ! Le 1er objectif est atteint, grâce à vous. Mais nous avons encore besoin de votre soutien ! Cette somme nous permet de publier le premier numéro de Contre-Jour, “Écoute les murs tomber.” Pour être à l’équilibre, nous devons atteindre 11 000 euros. Cela nous permet entre autres choses de préparer sereinement les numéros suivants. Soutenir notre revue c’est aussi encourager concrètement une manière de faire de l’éducation populaire aux médias : ce sont des ancrages, des actions et une complicité réelle, auxquels nous tenons fort, et vos soutiens à Contre-Jour rendent ça plus solide. La revue n’est pas qu’un projet en plus, à côté de nos ateliers, de nos autres productions : c’est surtout une manière de les rendre visibles, entendus. Le soutien financier et le relais que nécessite cette revue donneront plus d’élan à nos idées, nos actions et créations collectives, nos liens. Plus que deux semaines pour faire vivre ce projet avec nous; on vous en remercie beaucoup ! Le collectif La Friche _______________________ Contre-Jour est une nouvelle revue née de la volonté de faire résonner des récits, entendus au sein d'ateliers d'éducation aux médias, ou de résidences de journalisme. Parce qu’il est plus que jamais nécessaire de raconter le réel avec les personnes concernées. Indépendante et sans publicité, Contre-Jour, c’est 96 pages mêlant des productions signées par les membres du collectif La Friche avec des images et des textes produits par les personnes que nous côtoyons là où nous travaillons : des lycées, des quartiers populaires, des zones rurales, des centres sociaux, des prisons… Ce projet a besoin de vous pour exister. Pré-commandez la revue, soutenez-nous, et recevez le premier numéro : Écoute les murs tomber. Faire entendre d'autres voix Il y a des rencontres qui résonnent comme un appel. Rémi, acrobate, se faufile à travers le dédale d’une cité dégradée de Marseille menacée d’enclavement ; Zion, erre en marge de Calais dans l’espoir d’atteindre l’autre rive ; à Saint-Denis, des femmes écrivent un manifeste sur la violence comme on monte sur le ring. C’est pour vous partager ces histoires que naît Contre-Jour. Mêler journalisme et éducation populaire Les ateliers et les projets que nous menons depuis plus de cinq ans ont peu à peu transformé nos manières de raconter le réel. Cette revue, nous l’avons voulue à l’image de nos pratiques : expérimentales, hybrides, ancrées dans la durée. Chaque contenu est pensé comme une proposition éditoriale et graphique sur mesure. Contre-Jour fait la part belle à la photo, au dessin, à la gravure, à des articles qui racontent les enjeux qui nous traversent. Pour celles·eux que l'on rencontre Contre-Jour est là pour faire écho, pour lutter, pour s'étonner, pour s’émerveiller, pour laisser une trace, et surtout pour toutes celles et ceux qui nous confient leurs histoires. Une place à prendre Nous sommes persuadé·es que Contre-Jour a une place à prendre dans le paysage médiatique. Mais sans vous, la revue ne pourra pas exister. La prévente est la seule manière qui nous permette de financer les coûts de production et de rémunérer avec justesse les contributeur·ices. Rester indépendant·es Nous avons besoin de 10 000 euros pour que le budget soit à l’équilibre. En précommandant la revue, vous garantissez l'indépendance et la pérennité d’une initiative qui cherche à faire émerger des voix et des histoires qui méritent d'être entendues. Pour faire entendre ces récits dans la bataille des représentations médiatiques, votre aide est importante car elle nous encourage à continuer ce travail, à nous saisir de textes et d’images pour inverser le rapport de force. Des articles et entretiens : - Sur les résidences fermées de Marseille, à partir d’un quartier à la situation singulière, la Cravache. Nous y avons passé une semaine et travaillé avec des habitant·es pour comprendre les logiques d'enfermement à l'oeuvre. - Avec d’ancien·ne·s membre du Genepi, pour revenir sur les conditions de vie dans les prisons françaises et l’illusion de l’intervention culturelle en détention, après la dissolution volontaire de l'association. - Avec les autrices de la série documentaire Dans la Place, aux réflexions et au dispositif participatif précieux. Des récits à plusieurs mains, portés par des outils d'éducation populaire : - Un porteur de paroles à Bobigny : au sein d'un quartier créé de toutes pièces et qui en rassemble en fait deux, quelle mémoire collective pour les habitant·es ? - De petites et grande histoire(s) à Calais : à la frontière rendue tristement célèbre, des personnes témoignent au quotidien des drames et des possibilités de changement, au fil d'une chronologie qui place en miroir trajectoires personnelles et parcours collectifs. - Un photolangage : une réécriture collective du mythe du Petit Chaperon Rouge, pour une résistance aux violences sexistes. - Des paroles boxées depuis Roubaix et Saint-Denis, des textes en dialogue sur l'espace public au prisme du genre. Des propositions originales : - Une bande dessinée sur les mères de détenus - Un portrait à travers la réalisation d'une recette - Un poème polyphonique écrit sur Whatsapp - Des dessins, des photographies, des gravures pour raconter autrement un quartier, une vie, une lutte. Contre-Jour est une revue indépendante, sans publicité. Disponible deux fois par an sur internet et en librairie, elle sera vendue 12€ par numéro. Le premier numéro sortira en avril 2023. Cette première campagne de préventes est très importante pour nous : elle nous permettra de rémunérer tous·tes les contributeur·ices. Une revue comme Contre-Jour, ça coûte cher, surtout quand le prix du papier augmente de 40% en un an. Et comme nous voulions qu’elle soit magnifique, nous n’avons lésiné ni sur le temps, ni sur la qualité. La fabrication d’un numéro, de la rédaction à la diffusion, c’est environ 18 000 euros. Nous avons été soutenu·es dans la phase de création par le Centre Français de la Copie, et la fondation Un Monde par Tous, à hauteur de 8 000 euros. Mais il nous manque 10 000 euros. Cette somme prévoit de payer les contributions à la revue ainsi que la coordination de sa fabrication. C’est le seul moyen pour que Contre-Jour se pérennise et obtienne son indépendance. Le Collectif La Friche est composé de journalistes, documentaristes, photographes, réalisateur·ices sonores, illustrateur·ices, travailleur·euses sociales. On propose des ateliers, on crée des textes, émissions et films à plusieurs mains. En résidence dans des quartiers populaires, des zones rurales, des centres-villes, des établissements scolaires, culturels ou carcéraux, notre ambition est de créer des espaces où les médias et le documentaire deviennent un moyen de transformation sociale. Contre-Jour naît de cet appel à fabriquer des objets, pour rendre visible ces discussions, contradictions et utopies, pour proposer d'autres narrations. L’éducation populaire aux médias, qui nourrit nos pratiques, est un ensemble d’outils en évolution permanente, qui nous permettent de recueillir et de passer des histoires. Au collectif s'ajoutent toutes les personnes que nous avons croisées, avec qui nous avons travaillé, noué des liens, et qui contribuent à faire de cette revue une mosaïque unique de témoignages rares. Il faut ajouter à l’équipe les formidables graphistes de l’ex-collectif Formes Vives, Adrien Zammit et Nicolas Filloque qui se sont embarqués avec nous dans le projet.