Épagôgè l'exposition
<p>Présentation de l'évènement : </p>
<p>Balancée entre le chaman, le diable, la sorcière, le druide, le guérisseur ou les esprits dits du chaos, l’incantation est l’out- il transcendant des pratiques mystiques. Le praticien peut être considéré comme philosophe. Les lettres et images qu’il utilise dans ses incantations peuvent être porteuses de grands pouvoirs. Par elles, il peut accéder à des visions, se métamorphoser, étendre ses capacités et lui servent également d’intermédiaire, de médiateur entre deux mondes : le tangible et l’invisible, le monde mental et le monde physique.</p>
<p>La magie n’est rien d’autre qu’une extension de la réalité. Elle se décline dans les couleurs, dans les sons, dans les images, dans les mots. Aussi, considérant que l’artiste est cet esprit créatif qui joue avec les particularités du réel, on peut l’associer à un démiurge de la célébration de la vie et de sonenvironnement immédiat.</p>
<p>Autrefois appelée par la voix et les écritures, l’incantation contient en son sein les dogmes de la société économique et politique qui teintent le monde contemporain et prend le costume de l’image expérientielle pour influer sur les esprits. Cette image, qui se décline sous plusieurs formes, allant de l’image publicitaire à la lumière stroboscopique, possède un pouvoir d’influence sur l’esprit et le corps. Ces deux étant inséparables, le jeu sensuel des perceptions et la matière ultrasensible sont intrinsèquement reliés. L’image touche donc l’inconscient pour atteindre le comportement, elle s’imprime dans le cerveau et modifie ainsi la composition spirituelle de l’esprit dans sa profondeur pour contrôler sa raison et son comportement. L’image expérientielle ne se distingue guère de l’incantation, en ce sens qu’elle<br />
convoque les puissances de l’abîme et le jeu foisonnant des subtiles transgressions. C’est une magie opérative qui ne laisse finalement rien au hasard. Laissons à présent notre imagination nous démontrer ce que les invocateurs de notre époque post-moderne peuvent accomplir sur les regards hostiles paranoïaques du peuple lorsqu’on leur propose à disposition l’image expérientielle.<br />
Les artistes de COSMIC joueront de l’incantation et se transformeront en personnages mystiques pour vous proposer des œuvres teintées d’ésotérisme, d’anthropologie et de mysticisme, au cœur d’une sphère expérientielle reflétant les puissances réelles de l’image artistique incantatoire.</p>
<p><strong>Artistes exposants</strong> :</p>
<p>Azel<br />
Yann Toma<br />
Ivan Murit<br />
Simon Lazarus<br />
Valentine Vera<br />
Margaux Taleux<br />
Sliman Ismaili Alaoui<br />
Christopher Alexander Kostritsky Gellert<br />
Magali Rifflart-Villeneuve<br />
Alexia Antuofermo<br />
Chloé Coislier<br />
Lucas Ngo<br />
Oudy<br />
OB<br />
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<strong>Curateurs</strong> :<br />
Andreea Macea<br />
Magali Rifflart-Villeneuve</p>
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<p>En complément et en prolongement de l’exposition :</p>
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<p><strong>- Vernissage</strong> en présence des artistes et des comissaires d’exposition</p>
<p>Jeudi 21 Novembre - 18h30h - 23h</p>
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<p>- <strong>Soirée de performances</strong> d’artistes exposants et invités :</p>
<p>Yann Toma<br />
Livio gallou<br />
Valentine Vera<br />
OB<br />
Christopher Alexander Kostritsky Gellert</p>
<p>Mercredi 27 Novembre 2019 - 18h30 - 22h</p>
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<p><strong>- Soirée de projection CosmiX</strong> de films courts expérimentaux (courts métrages et vidéos d’artistes) en relation avec la thématique d’Incan- taion, sous le commissariat de Magali Rifflart-Villeneuve</p>
<p>Vendredi 29 Novembre - 18h30h - 22h</p>
<p>Un catalogue d’exposition sera disponible sur place</p>
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<p>Liste et biographie des intervenants Des artistes contemporains et chercheurs viendront nourrir l’exposition ainsi que les performances et projections qui lui sont attenantes, sous le commissariat d’Andreea Macea et Magali Rifflart-Villeneuve :</p>
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<p>Margaux Taleux</p>
<p>Après une année d’études à NYU New York, Margaux Taleux prépare actuellement son doctorat à la Sorbonne-Panthéon Paris 1.<br />
Formée également au design graphique et à l’art thérapie, sa pratique artistique s’attache à la création de lieux transitionnels et hétérotopiques, tentant de générer des espaces-entre, vecteurs de devenir. Utilisant primordialement le dessin, son intérêt se porte sur la retranscription cosmogonique de l’Univers.</p>
<p>Adoptant la posture d’artiste et d’éditrice presse et indépendante, l’objet livre est considéré comme espace de rencontre entre individus et affects, permettant de développer en son sein une pratique curatoriale.<br />
Elle a participé à plusieurs expositions collectives à New York et Paris, édité plusieurs livres et magazines bilingues et organisé des workshops d’art thérapie. Elle est la co-fondatrice de l’association ARPY et de l’association Mad Gleam Press.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616684/What_is_left-1568387481.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Alexia Antuofermo</p>
<p>Artiste plasticienne et doctorante au sein du groupe de recherche Art&Flux à l’université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, elle a participé<br />
à différentes expositions personnelles et collectives dans divers lieux entre Paris et New York. Ses réflexions portent sur les supports de l’information et la conservation de données. Elle mêle à la fois techniques anciennes et nouvelles technologies en abordant la science et la fiction. Son travail interroge également la perte de données, la perte d’identité et la conservation d’artefacts comme fragments permettant de la reconstituer.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616685/19830090_10213625040843123_462489099_o-1568387502.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Azel</p>
<p>La femme a toujours été un élément central dans ses productions plastiques. C’est en s’intéressant de plus près à l’esthétique religieuse en art que son travail a prit un nouveau tournant.<br />
Azel a commencé à jouer sur la notion de contraste. Contraste dans les sujets traités qui pourtant se réunissent et s’accordent tout à fait. Elle joue avec les codes passés et présents dans lesquels la femme estreprésentée.<br />
Elle mêle culture religieuse, culture pornographique dans des images étranges et kitchs où la femme s’arme en reprenant le contrôle d’elle-même.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616688/LAPIN-1568387649.jpg" width="100%" /></p>
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<p>OB</p>
<p>OB est obsession d’obscurités fluorescentes. Faiseur habité, il objective sa perception de mondes sous-jacents à travers la matière, le corps, l’image, l’écriture et le son. Des objets vibratoires aux effusions fantasmagoriques et paréidoliques, OB marque l’empreinte de son antre oculaire vert voyante jusque dans l’incarnation spectrale de son alter-écho, l’ Œil.<br />
OB est graine d’obscurités envahissantes. Il prend possession de<br />
ses outils comme d’entités visuelles et psychiques à part entière, des instruments d’explorations, des actes psycho-réactifs se joignent aux œuvres osseuses, picturales et numériques dans un espace injecté ouenvahi.<br />
OB est médium d’obscures visions. Il manifeste ses ectoplasmes, grave l’os, le photographie, l’anime et le transcende en créature onirique, revêt la forme de son spectre cyclopéen et déambule entre les réalités. Il intronise son antre sur les surfaces du vivant, ses habitats et ses vestiges, jusqu’à en atteindre l’essence, l’œil grand ouvert entre les ombres et les lanternes.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616686/OB_-_Howlin__Mountain_-_2018_-_Promo-1568387528.png" width="100%" /></p>
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<p>Valentine Vera</p>
<p>La pratique artistique de Valentine puise son inspiration dans l’univers de la jungle. C’est un milieu où les êtres sont les proies et prédateurs des uns et des autres. L’enveloppe corporelle leur sert aussi bien d’identité qu’à se fondre dans le décor. Les êtres sont tous imbriqués entre eux, à la vie, à la mort.</p>
<p>Ainsi l’enveloppe corporelle et plus particulièrement la peau animale est au centre de sa pratique. Elle explore la peau, notamment la mue de serpents, à travers ses textures et ses motifs et la transformation par un pratique du costume et du body painting.</p>
<p>Depuis 2016, elle effectue plusieurs performances sous un costume d’iguane qui lui permettent de témoigner des relations personne-personnage et homme-animal.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616691/Carapace-1568387858.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Christopher AlexanderKostritsky Gellert</p>
<p>Christopher Alexander Kostritsky Gellert est artiste-chercheur et poète. Il travaille sur l’enquête littéraire et la création des commu- nautés. Depuis 2016 il mène une enquête sur la lecture comme ex- périence, Pourquoi lisons-nous, où il recueille des témoignages de lecteur·trice·s sur l’influence de la lecture sur leurs cheminements qu’il est train de transcrire et versifier en vue de les publier dans un livre. Au sein de ce projet, il organise un cycle de forums sur nos pratiques diverses de lecture qui constitue une passerelle entre un savoir théorique et des expériences vécues. Ses poèmes ont paru dans FORTH Magazine, Belleville Park Pages, et parentheses et sa nou- velle « Ce Pays » est à apparaître dans Fracas. La collaboration est à cœur de sa pratique, et il a notamment travaillé avec les musiciens John Kamfonas, Wilson Poffenberger et Sully Doro, ainsi que la photographe Chloé Devis et les plasticien·nne·s Alteronce Gumby et Alexia Antuofermo.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616692/69232412_439224916935199_8498525275485634560_n-1568387903.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Sliman Ismaili Alaoui</p>
<p>Sliman Ismaili Alaoui, alias Nascio, est un artiste peintre franco-marocain né à Paris en 1974. Autodidacte, il s’inscrit dans le monde de l’art en assimilant simultanément les influences de l’art académique et du street art, ainsi que de ses acteurs, de ses courants et de son histoire.</p>
<p>Toujours à explorer, il s’essaye à de multiples techniques, en gardant la spontanéité du geste et la liberté des choix thématiques acquis avec les mécanismes de sa touche «graffiti» pratiqué dans la rue. Ses thèmes sont variés mais les processus de création demeurent emprunts des images évoquant la transformation, la mutation et les accidents plus ou moins provoqués, des mix d’images où se télescopent des éléments antagonistes, que l’on peut retrouver dans les films de science-fiction et les mangas japonais.</p>
<p>Depuis son intégration à la galerie David Bloch au Maroc, il travaille aussi sur l’établissement d’un pont pictural entre l’imagerie traditionnelle marocaine et l’art urbain de ses débuts, au travers de la pratique de la peinture à l’aérosol</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616693/slim-1568387929.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Lucas Ngo</p>
<p>Après des études de bande dessinée à ESA Saint-Luc Bruxelles, il a intégré l’École Européenne Supérieure de l’Image ( EESI ) d’Angoulême dont il est sorti diplômé en 2017.</p>
<p>Artiste plasticien, apprenti radiesthésiste, professeur à domicile, diary artiste le carnet a toujours eu une importance dans sa pratique et il le questionne actuellement dans ses expérimentations.</p>
<p>Pour lui, tout est peinture et se transpose dans sa pratique sous différentes formes telles que photographiques ou filmiques. Il peint par la transparence, ce qui lui permet de faire émerger une brume, un flou. Il inclut cette approche dans le médium, l’espace de travail qui lui est offert.</p>
<p>La photographie tirée de ses archives personnelle constitue la base de ses travaux en exerçant une fonction documentaire. C’est d’elle que va émerger une de vision ou un flash qui va l’accompagner au même niveau que la photographie tout au long de la réalisation. C’est une forme de divination, de la même façon qu’une cartomancienne cherche à interpréter le plus justement possible le sens de ses cartes lors de ses tirages, il cherche à retranscrire les flashs qui apparaissent.</p>
<p>Par la photographie instantanée telle que le Polaroïd et l’argentique qui traduisent une brume il cherche à rendre la photographie autonome, qu’elle puisse se suffire à elle-même en tant que telle et se séparer de l’aspect documentaire, sans se fermer à l’idée de s’en servir à nouveau comme documentation.</p>
<p>La notion d’archive prend une dimension importante dans son travail, par le moyen d’expression et d’expérimentation qui se trouve dans le journal intime ou le carnet de croquis, journal de bord, carnet de voyage, etc…</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616694/tumblr_oqf2igY9Xx1u0j4sco1_1280-1568387949.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Oudy</p>
<p>Issu de la culture du Graffiti et de l’art moderne conceptuel, Oudy cisèle ses formes depuis maintenant 4 années afin d’étendre son univers des possibles. Indéniablement influencé par son métier de Designer graphique et de directeur artistique qu’il pratique depuis 9 années, il travaille ses formes en les faisant passer du numérique au dessin / peinture purs.</p>
<p>L’abstraction quasi-permanente entretenue dans ses réalisations ouvre une fenêtre sur l’imaginaire de chacun. Une oeuvre sans forme définie placera son observateur en face de sa propre projection des images et des objets issus d’une mémoire consciente. Par corollaire, toutes les interprétations sur les œuvres de Oudy sont à la fois bonnes et mauvaise. Ces abstractions font partie de ce que l’artiste appelle les espaces de liberté, car pour Oudy l’art existe aussi par la création ouverte et par une échappée sur les possibles produits par notre imaginaire. Le but qu’il poursuit consiste à nous transformer en un nouveau relais expressif, prêt à créer. </p>
<p>L’art n’est pas seulement fait pour les élites et les fous, tous le monde peut créer et par ce biais, se libérer. Ses fresques collaborative sont un bon exemple de cette volonté. Après avoir réalisé le canvas en noir et blanc d’une peinture de grande dimension sur un support, il invite chaque personne a venir remplir et dessiner les zones blanches en les guidant pour que chacun soit à son aise les uns par rapport aux autres. Ces collaborations sont un espace de création éphémère aménagé par Oudy pour le public, proposant à celui-ci de devenir artiste. Son activité de bodypainter inverse ce rapport: ce sont les personnes désirant recevoir un dessin qui mettent cette fois à disposition un espace de création éphémère pour l’artiste. L’œuvre d’Oudy nous invite à prendre notre temps, nous arrêter et rêver devant ses oeuvres afin de nous aménager notre propre espace de liberté au sein de son art.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616695/70088475_513908056086404_5762628037032017920_n-1568387979.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Chloé Coislier</p>
<p>Chloé Coislier diplômée en master d’arts élabore sa recherche sur<br />
la transmission et l’éveil des souvenirs. En alliant argentique et numérique, en détériorant chimiquement ses pellicules tout en laissant libre cours au hasard, elle créée des images abstraites où des formes familières peuvent s’en détacher. Elle détourne les bonnes mœurs de la photographie pour créer des empreintes de son inconscient et de sa mémoire.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616696/thumbnail_ocearium-3-1568388007.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Ivan Murit</p>
<p>Ivan Murit manipule les formes visuelles avec la programmation informatique. Son attrait pour les systèmes et ses recherches dans le domaine visuel et en sciences l’ont amené à se servir des algorithmes qui modélisent des phénomènes naturels. Il questionne les façons dont nous produisons la culture à l’ère de l’informatique. Ces travaux prennent souvent la forme de processus de production voire d’outils. Cette approche scientifique et numérique est au service d’un résultat visuel immersif et d’une expérience sensorielle forte.</p>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616697/tumblr_oo3ez7xUzM1sh63x3o1_1280-1568388037.png" width="100%" /></p>
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<p>Magali Rifflart-Villeneuve</p>
<p>Diplômée d’un master de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et d’un DNSEP de l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême, et après avoir effectué une année de master à la New York University Steindhardt, le travail artistique de Magali Rifflart-Villeneuve a été présenté dans plusieurs expositions et résidences à New-York, Budapest, Belgrade, Paris, Hanoi ou Sydney. Elle a également publié des fictions en auto-édition, a participé à plusieurs éditions et est chroniqueuse pour Mauvais Magazine. Elle a fondé le collectif international d’artistes et écrivains COSMIC en 2017, pour lequel elle accomplit entre autre les rôles de médiatrice culturelle et curatrice. Elle s’inspire de ses fréquents voyages pour nourrir ses recherches et ses visions.</p>
<p>Magali travaille sur l’Artoparthésia, terme qui a été créé pour englober les réflexions théoriques et plastiques qui entourent son travail d’artiste. Ce terme n’est pas une notion préexistante, et tend à incorporer l’image hallucinatoire et expérientielle à la préoccupation spectatoriale. L’Artoparthésia prend en compte les axes artistiques de pensée qui approchent les idées de la transe et de l’extase artistique au travers d’un comportement créatif revendicatif et conscient. Ces éléments sont traités par l’observation et par l’expérimentation, et évoquent les images expérientielles de la quantique artistique, du cinéma expérimental et des hallucinations insérées dans une considération spectatoriale primordiale, notamment en la restituant dans des lieux, espaces et modes de diffusion alternatifs.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616700/mandala_forest-1568388191.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Andreea Macea</p>
<p>Médiatrice culturelle, créatrice des événements artistiques et commissaire d’exposition, Andreea Macea touche à des domaines divers de l’art. Du classique art plastique à l’image en mouvement, de la performance au son et au design, elle s’intéresse à tout langage et forme d’expression sensible.</p>
<p>Ses dernières recherches portent sur le thème de la fusion de l’art avec la science et la politique, sur le questionnement de la place de l’art clandestin dans le paysage urbain et sur l’étude de la forme de l’exposition et de l’œuvre d’art dans le contexte actuel de l’ère du numérique et de l’éphémère.</p>
<p>Dans cette optique, elle occupe des lieux peu conventionnels en les transformant en espaces de recherche, de création et d’exposition. Andreea s’engage à donner primauté au contexte dans une logique d’investissement qui voit l’œuvre d’art directement connectée à un sujet relevant de l’actualité sociale, économique et politique, et du paysage urbain et architectural.</p>
<p><em>Something under the bed</em> by Emilie Schalck (Détails de l’installation) 2017, <em>In The Limbo</em></p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/616701/The_Limbo-1568388283.jpg" width="100%" /></p>
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<p>COSMIC est un collectif international créé en 2017 dans la volonté de rassembler et de mettre en exergue la jeunesse de l’art contemporain et de la recherche évoluant dans un milieu underground et alternatif.</p>
<p>Le collectif compte aujourd’hui une trentaine d’artistes et de chercheurs issus d’une dizaine de pays et organise régulièrement des expositions, des cycles de conférence et des soirées de projection de films courts expérimentaux.</p>
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<p>Notre connexion au cosmos se réitère</p>
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<p>COSMIC est ce souffle, cette âme oeuvrant dans un collectif culturel, littéraire et artistique qui réunit créateurs et penseurs partageant une vision et une volonté ouvertes sur les humanités et leurs cultures.</p>
<p>Ce mouvement revendique les idées et procédés induits par les notions de transcendance, de mysticisme, d’extase, d’états de conscience modifiés, d’alter réalité, d’aperception du phénomène cosmique, comme autant d’outils revendiquant la quête d’une esthétique primordiale des choses et d’un retour au Kosmos.</p>
<p>L’émergence de nouvelles technologies ainsi que le matérialisme et le consumérisme incitent, provoquent et renouvèlent les possibilités de métamorphose. Nous sommes enjoints à contrer l’étouffement de toutes ces fenêtres d’épaouissement au travers d’un rapport critique et humaniste. La création, la lecture symbolique et les espaces de libertés physiques et mentales deviennent, noyés dans un environnement gagnant en austérité chaque seconde, une nécessité à la reflexion.</p>
<p>L’art sous toutes ses formes devrait être partagé entre tous. L’expansion de l’imaginaire et l’utilisation de l’invisible, du contestataire, de l’introspectif, de l’intersubjectif sont définitivement ontologiques. Quel ethos pour l’artiste alors? Un criticisme absolu des fondements rationalistes et prométhéistes dominants de la civilisation occidentale nous ouvre les bras. Nous nous plongeons dans l’esthétique. Nous vivons la décohésion cosmologique de l’humain.</p>
<p>Les créateurs et penseurs de ce collectif sont les héritiers, les récipiendaires des pensées, des espoirs des contre-cultures et mouvements qui voyaient dans l’indicible, dans la poésie et dans l’art, la possible émergence de la liberté comme une solution à la domination. N’est-ce pas une raison suffisante à vouloir récupérer l’acharnement du rêve dans nos cultures?</p>
<p>Pour le projet d'exposition Épagôgè, le collectif international COSMIC besoin d'aide de financement. En effet, une exposition d'une telle ampleur nécessite des dépenses liées à la com, à la location de l'espace et aux frais de production. </p>
<p>Nous avons un projet budgétaire qui se décline comme suit :</p>
<p>- Location de l'espace pour le temps de l'exposition, du montage et du démontage : 300 euros</p>
<p>- Impressions des affiches et cartons d'invitation : 80 euros</p>
<p>- Matériel pour l'accrochage : 40 euros</p>
<p>- Matériel pour remise en état de l'espace : 30 euros </p>
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